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D'abord je vais lui dire : "Maman,
Ni de ta faute ni de personne."
Et puis je glisserai lentement
Sur les ravages de la passion.
Est-ce une maladie ordinaire,
Que d'aimer un handicapé ?
J'essaierai de choisir mes mots,
Mais comment peindre un sentiment ?
Ce que je sais n'est pas nouveau.
Je me connais depuis longtemps.
En aucun cas préoccupée
Par les beaux gosses taillé, musclés,
Dans mes nuits j'étais la femme
Qui les habilles et déshabille.
Est-ce une maladie ordinaire,
Que d'aimer un handicapé ?
Derrière les regards, les critiques,
Ceux qui nous jugent sans nous connaître
Se sont-ils posé la question.
Y a t-il un Dieu qui nous protège,
Une préférence un privilège ?
Qu'est-ce qu'ils vont dire à la maison ?
Que d'aimer un handicapé ?
Est-ce une maladie ordinaire,
Que d'aimer un handicapé ?
Depuis deux jours, je n'en dors pas.
Est-ce qu'ils m'accepteront encore,
Apprendre que leur enfant se voit
Une vie à côté d'un fauteuil .
C'n'est pas comme avouer un mensonge.
D'ailleurs, je n'ai pas honte de moi.
C'est crever l'abcès qui me ronge
Et finir en paix avec moi.
Est-ce une maladie ordinaire,
Que d'aimer un handicapé ?
Derrière les regards, les critiques,
Ceux qui nous jugent sans nous connaître
Se sont-ils posé la question ?
Y a t-il un Dieu qui nous protège,
Une préférence un privilège ?
Qu'est-ce qu'ils vont dire à la maison ?
Que d'aimer un handicapé ?
Y-a-t-il un Dieu qui nous protège,
Une préférence un privilège ?
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