• Voici ce que Marie33 à publié comme commentaire dans la rubrique "Devotee, ça veut dire quoi ?"

    Elle aussi est devotee, et elle a généreusement accepter de nous livrer une partie de son histoire.

    "Je ne sais pas comment vous faites pour assumer d'être devotee. Pour ma part, c'est une chose dont je n'ai jamais parlé, sauf à un médecin qui s'est empressé de le répéter à mes parents. Je me suis fait traiter de perverse, j'ai failli me suicider parce que je me considérais moi-même comme perverse, et je ne vous dis pas la honte que j'ai eue à être démasquée, ni la honte atroce que je ressentais en étant excitée par des hommes ou femmes handicapés, alors que je ne suis pas homosexuelle.

    J'ai vécu toute ma vie sous antidépresseurs à cause de mon abasiophilie, j'ai eu des relations sexuelles avec des hommes handicapés, et, finalement, je n'ai rien ressenti de plus qu'avec des hommes valides.C'est plus le fantasme que la réalisation du fantasme qui me donne du plaisir.

    Par-contre, je n'ai jamais joué avec un partenaire, valide ou invalide, sans sentiment pour la personne elle-même, je ne me serais jamais donnée. Je n'ai jamais pu avouer à un partenaire invalide que sa situation était pour moi un plus, par peur de me faire jeter.

    Bref,je n'ai pas choisi d'être abasiophile, et ma vie a été un enfer à cause de ça. Très peu de personnes peuvent comprendre cette déviation, et je salue le courage de ceux et celles qui osent l'avouer.

    Mon témoignage n'est pas très optimiste, mais si je peux aider certaines personnes qui ressentent les choses comme moi, j'en serai heureuse. J'aimerais surtout qu'une ou plusieurs personnes, handicapées ou non, ne pensent pas que je suis un monstre, car tout ce que je souhaite aux handicapés, c'est que la médecine progresse pour les guérir, si tel est leur souhait.

    En tout cas, l'idée que les devotees se font des handicapés est souvent fausse: en effet, ce n'est pas parce qu'une personne est handicapée qu'elle est plus gentille ou sensible que les autres à cause de ses souffrances, je sais de quoi je parle. Les handicapés sont comme les autres, ils peuvent être très méchants ou très gentils, très intelligents ou stupides, très tendres ou très brutaux, c'est à dire comme tout le monde. Le handicap ne les grandit que s'ils sont bons de nature, mais c'est loin d'être toujours le cas. De plus,dire qu'ils sont d'un courage exceptionnel est faux aussi, car ils n'ont pas le choix. Cela peut arriver à n'importe qui, à n'importe quel âge, et, dans ce cas, il n'y a rien d'autre à faire que d'assurer."

    Lyss veut réagir en écrivant ceci:

    "100% d'accord avec le texte de Marie 33. La perversion est dans le cerveau de celui qui l'imagine parce qu’à l'âge où l'on commence à ressentir cette attirance, on n'a qu'une très vague idée de la sexualité. Oui, bravo à celles qui, comme vous, ont le courage d'en parler mais, par prudence, pour ne pas risquer de subir tout ce qu'elle a enduré, je conseillerais aux jeunes dévotées de se taire : tous les esprits ne sont pas ouverts. Moi, je n'en ai jamais parlé ailleurs que dans ce site (merci Devotee87:-)) ) qui nous permet enfin de nous exprimer et d'échanger sans crainte. Encore d'accord sur le fait que le handicap ne bouleverse pas la personnalité."

    Allez les filles, ne soyez pas timides, continuer à nous faire part de ce que vous avez sur le coeur. Ca intéresse les devotee, pour les aider à ses sentir moins seules dans le sentiments. Et en même temps ça éclaire la lanterne de certaines autres personnes.


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  • Besoin d'un break !Il y a des jours où j'ai besoin d'une pause. Alors on pourrait se dire, rien de plus simple "t'as qu'à te faire un fantasme avec un handicapé".
     
    Mais non, y a des jours où j'ai juste envie de rien. Parce qu'il n'y a rien à faire, même en m'imaginant avec le mec idéal en fauteuil roulant, je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'un jour où l'autre ça ne sera pas facile, et ça n'est pas reposant de penser à ça. Donc je préfères encore ne penser à rien. Alors je mets la musique à fond, et je me laisse emporter par les histoires que racontent les chansons.
     
    Puis, il y a d'autres jours où la musique ne me calme pas, alors je vais dans l'autre sens et je recherche des sensations. J'éteins la lumière, je coupe le son, et je m'envole toute seule dans mes histoires. Ces histoires folles où les hommes ne marchent pas, mais où ils ont tous la rage de vivre, où ils connaissent tous les plaisir d'aimer et d'être aimé. Puis je m'endors, et le matin je me dis que c'était trop court. Mais je dois vivre "comme tout le monde". Alors je ferme mon beau livre, jusqu'à à nouveau avoir la paix et l'inspiration d'écrire la suite.
     
    Envie de connaître une des histoire de mon livre ? Connaitre les fantasmes d'une devotee

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  • Les transferts ...

    De la voiture au fauteuil, du fauteuil à la voiture.

    Du lit au fauteuil, du fauteuil au lit.

    Je ne sais pas si c'est un mouvement fatiguant, difficile, ou que l'on essaye d'éviter, ou au contraire, quelque chose qui est entré dans la vie de tous les jours, et que l'on fait sans plus se poser de questions. Est-ce que le corps est toujours aussi lourd, même après plusieurs années ? Ou bien est-ce qu'on fini par s'y habituer, et les bras prennent le relais ?

    Peut-être que les personnes concernées pourront me répondre ...

    En tout cas pour une dévotée, c'est le kiff !!!

    Alors, pour toutes celles qui ne se lassent pas de les regarder se transférer dans un sens puis dans l'autre, voilà quelques photos qui viendront bien à point ;-)

    Les transferts ... J'adore !Les transferts ... J'adore !

    Les transferts ... J'adore !Les transferts ... J'adore !

    Les transferts ... J'adore !Les transferts ... J'adore !

    You speak English ? Here is translated: Download - Transfers I like it

    Sources:

    www.colourbox.com

    www.inmagine.com

     


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  • Un "dev-day" ou pas ?« Certains jours sont juste, tout simplement ... écrasants. On dirait que ça vient par vagues de rêves aux pensées. Je voudrais pouvoir tout comprendre, ce qui rend certaines journée un « dev-day » (une journée avec des pensées de devotee) et d'autres pas.» 

    « Je pense que c'est complètement aléatoire. Une minute il n’y a rien, puis je vais tomber sur quelque chose qui met en route, et je vais être obsédé pendant des semaines. »

    « C’est pareil pour moi. J'ai passé des semaines sans une pensée de devotee et puis tout d'un coup, ça devient hors de contrôle, comme ces derniers temps j’y pense tout le temps. »

    « Moi aussi. C’est le néant et puis quelque chose (ou quelqu'un!) va le déclencher et je suis un peu obsédée. Comme en ce moment, je poste tous les jours sur ce forum. En fait, je me demande si c'est lié à mes cycles menstruels en quelque sorte. »

    « C’est exactement pareil pour moi. Je peux passer des années à  y penser à peine et puis je suis obsédé pendant des semaines, des mois. Étrange »

    « Je suis d'accord avec ça aussi. C’est est toujours là. J'ai toujours l'attraction, mais il peut se passer un long moment sans y penser, puis tout d'un coup je vais en être hantée. Je sens que je suis un peu moins obsédée pour le moment, depuis que j’ai admis mes sentiments devotee. »

    « Pour moi, c'est à la fois complètement aléatoire mais aussi très lié à mon cycle menstruel.
    Ca peut se déclencher à tout moment et déclencher un peu comme une frénésie de devotee, mais je trouve aussi que si j’ai une période où je me sens un peu plus vive,  en général il y a des conséquences et j’ai des périodes devotee encore plus importantes.
    Parfois, c’est écrasant. Parfois il y a des bas. Souvent, c'est quelque part entre les deux.»

    « Certains jours le sentiment est fort et d’autres il ne l’est pas. Quand c'est mauvais c’est mauvais. Vous ne pouvez prendre qu’un jour à la fois. Une douche froide aide! »

    Mon avis: Personnellement je ne me sens pas passer en une minute d’une extrême à une autre. En général, c’est en me levant le matin que je peux dire comment mon cerveau va être dirigé ou non pas des pensées de devotee. Souvent je ne me rends pas compte que je suis une devotee. Je vis normalement, et c’est quand un homme en fauteuil roulant me croise que je me rends compte qu’il ne me laisse pas indifférente. Mais le fait de la croiser ne va pas tout à coup me plonger dans des idées chaudes. Par contre, les matins où je me lève avec ces pensées là, sont souvent signe d’une longue journée. Tout d’abord parce que la majorité de mon cerveau est obnubilé par ces idées et que j’ai beaucoup de mal à penser à autre chose, ensuite parce que je dois me forcer à vivre « comme les autres », continuer à parler avec eux même si je voudrais pouvoir me fermer dans ma bulle. Souvent, ces jours-là je vais me coucher plus tôt pour avoir mon moment de solitude et en profiter pleinement à ma manière.

    You speak English ? Here it's translated: Download - A dev-day or not

    Sources: http://paradevo.proboards.com/index.cgi?board=devs&action=display&thread=1421


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  • Quand as-tu découvert pour la première fois que tu es une dévotée ?"À l'adolescence, je n'ai jamais tiré beaucoup de plaisir à la masturbation. Pendant ce temps, j'ai toujours écrit d'"innocentes" petites histoires de gars en fauteuil roulant, totalement inconsciente de savoir pourquoi ce sujet me fascinait tant. J'étais dans mon petit univers. Une nuit, je pensais à une histoire que j'écrivais et tout d'un coup, j'ai réalisé que j'étais très allumé et ... vous voyez l'idée"

    "Aussi loin que je me souvienne, j'ai été fasciné par les gens en fauteuil roulant. Quand j'étais aussi jeune que six ou sept ans, je voulais écrire et dessiner des petites histoires et des livres, et elles utilisaient le plus souvent des personnes en fauteuil roulant. La chose drôle est, même quand j'étais très jeune et mon intrest n'était nullement sexuelle et pourtant je me suis toujours sentie étrange à ce sujet. Je n'ai jamais montré à quiconque les histoires que j'ai fait qui impliquaient des chaises roulantes. J m'asseyais dans mon lit et faisais semblant que mes jambes ne fonctionnaient pas. Plus je vieillis, plus je suis devenu consciente, et donc j'ai honte de mon caprice. Je cherchais des films avec des personnages paraplégiques. J'ai trouvé le mot dévotee quand je suis partie pour ma première année de supérieur. Avec mon propre ordinateur et pas de parents autour J'ai fait des recherches et ai constaté que, malgré ce que j'avais cru jusque-là que je n'étais pas la seule!"

    "J'ai été intéressé et «attirée» les personnes ayant divers handicaps depuis l'enfance. Il a souvent été un facteur dans mes pièces de théâtre ou projets créatifs. Même si ça n'est pas une "mauvaise" chose, j'ai toujours su que c'était quelque chose que je devrais garder pour moi. Il a fallu attendre la puberté pour que mon intérêt s'oriente vers les hommes en particulier, puis a pris une forme plus mature de l'attraction."

    "Je l'ai réalisé durant mon enfance aussi. Je me souviens être allée avec ma mère rencontrer un de ses amis masculin qui était dans une chaise roulante. J'ai été totalement fasciné par lui, et ça a peut-être 'déclenché' mes pensées au sujet des personnes handicapées. J'avais seulement environ 6 ans à l'époque, il n'y avait pas de désir sexuel pour le moment. C'est venu plus tard. Mais je n'étais pas sûr d'avoir le droit de ressentir ces sentiments. En fait, je me sentais incroyablement coupable. J'ai été avec un paraplégique, et pour être honnête, depuis nous nous sommes séparés, j'ai voulu éviter toutes les fauteuil roulants. Le désir est certainement toujours là, peut-être plus forte qu'elle ne l'a jamais été. J'ai juste besoin de trouver le bon, une prochaine fois"

     "Pour ma première fois, j'avais aussi environ 6 ou 7ans. Nous étions à la plage en vacances, sur la promenade et nous avons rencontré des amis qui ont un fils (probablement fin de son adolescence / début de ses 2à ans) dans une chaise. A partir de ce que j'ai entendu (chuchoté), s'était «un accident». Tout cela était très hush, hush (des années plus tard, j'ai découvert que cela avait à voir avec la consommation de drogues de sa part, mais à cette époque je ne savais pas pourquoi). Peut-être parce que c'était tellement clandestin et interdit d'en discuter, j'éprouvait une fascination encore plus incroyable. Il était un jeune homme/enfant morose et n'aurait même pas pris la peine de jeter un regard sur moi , même pas dire un mot, mais je me surpris à penser à lui tout le temps."

    "Depuis mes premiers souvenirs. J'avais 5 ans, plus ou moins, et je me souviens avoir un peu de joué au "médecin" et je disais que mes alis étaient toujours assis dans une chaise. Quand j'étais jeune, ma fascination a également augmenté. Je me souviens que chaque fois que j'ai vu un homme dans un fauteuil roulant, je ne pouvais pas arrêter de le regarder et J'ai senti quelques chatouillements dans l'estomac. Avec les années, tout a été de plus en plus. La première fois que je me suis masturbéé, c'était après avoir vu le film "leave yesterday behind" (ou quelque chose comme ça) avec John Ritter. Maintenant, presque à 40 ans, quand je fait mes "solos", je n'atteint le fantasme qu'avec un homme en fauteuil roulant. Alors ... Toute ma vie j'ai été une dévotee ... C'est seulement depuis peu que je sais comment celà se nome."

    Quand as-tu découvert pour la première fois que tu es une dévotée ?"Ce film de John Ritter à l'air vraiment bien. Dommage qu'il n'est pas disponible partout. J'ai toujours pensé que Jack Tripper était vraiment chaud."

    "J'ai toujours été fascinée par le handicap, j'ai fantasmé dessu depuis mon enfance et j'ai toujours eu des personnes handicapées dans ma vie, alors que tout semblait assez normal pour moi. C'est seulement au cours des 5 ou 6 dernières années que j'ai réalisé que ma fascination / attraction n'était pas «normale» et que je pourrais être une devotee."

    "J'ai toujours été entourée de personnes handicapées. Deux de mes oncles étaient des nains. Je n'en connaissais qu"un bien mais je sans doute passé plus de temps avec lui que ma mère quand il était vivant.J'aimais les livres de Lurlene McDaniels. J'ai lu tous ce que je pouvais trouver. J'écrivais des histoires sur des enfants handicapés et j'imaginais que mes barbies et poupées étaient en fauteuil roulant. J'ai dit à ma meilleure amie quand nous étions au collège que j'allais adopter un enfant avec un handicap. J'ai toujours été fascinés par tout handicap. Quand j'étais vraiment petite, j'imaginais que mes bâtons pour chevaux  étaient des béquilles. Le premier paraplégique que j'ai rencontré, était en fait par pure coïncidence. Nous avons commencé à parler en ligne et parlé au téléphone pendant un moment et un jour il m'a demandé si je n'avais jamais été à son travail et vu le gars en fauteuil roulant ... Il a fini par être fou, mais au moins c'était un peu amusant"

    You speak English ? Here it's translated: [Under construction]

     Sources:

    http://paradevo.proboards.com/index.cgi?board=devs&action=display&thread=1502

    http://fr.fotolia.com/

     

     


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