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Par devotee87 le 22 Juillet 2018 à 20:26
D'abord je vais lui dire : "Maman,
Ni de ta faute ni de personne."
Et puis je glisserai lentement
Sur les ravages de la passion.
Est-ce une maladie ordinaire,
Que d'aimer un handicapé ?
J'essaierai de choisir mes mots,
Mais comment peindre un sentiment ?
Ce que je sais n'est pas nouveau.
Je me connais depuis longtemps.
En aucun cas préoccupée
Par les beaux gosses taillé, musclés,
Dans mes nuits j'étais la femme
Qui les habilles et déshabille.
Est-ce une maladie ordinaire,
Que d'aimer un handicapé ?
Derrière les regards, les critiques,
Ceux qui nous jugent sans nous connaître
Se sont-ils posé la question.
Y a t-il un Dieu qui nous protège,
Une préférence un privilège ?
Qu'est-ce qu'ils vont dire à la maison ?
Que d'aimer un handicapé ?
Est-ce une maladie ordinaire,
Que d'aimer un handicapé ?
Depuis deux jours, je n'en dors pas.
Est-ce qu'ils m'accepteront encore,
Apprendre que leur enfant se voit
Une vie à côté d'un fauteuil .
C'n'est pas comme avouer un mensonge.
D'ailleurs, je n'ai pas honte de moi.
C'est crever l'abcès qui me ronge
Et finir en paix avec moi.
Est-ce une maladie ordinaire,
Que d'aimer un handicapé ?
Derrière les regards, les critiques,
Ceux qui nous jugent sans nous connaître
Se sont-ils posé la question ?
Y a t-il un Dieu qui nous protège,
Une préférence un privilège ?
Qu'est-ce qu'ils vont dire à la maison ?
Que d'aimer un handicapé ?
Y-a-t-il un Dieu qui nous protège,
Une préférence un privilège ?
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Par devotee87 le 30 Août 2018 à 21:05
Il était là , dans ce fauteuil,
Mon spectateur du premier soir,
Me regardait du coin de l’œil,
Comme si je n'allais pas le voir
Il était là , dans ce fauteuil,
Premier témoin de mes ébats,
Le cœur tremblant comme une feuille,
Croyant que je ne savais pas.
Il était là , pour mon désir,
Lieutenant de ma libido
Ne pouvant que lui obéir
J'ai alors tiré les rideaux,
Il était là , dans ce fauteuil,
Qu'il a loué pour toute la vie
Pour m'faire jouïr sans orgueil
J'étais simplement éblouie
Mon chou, tu m'as fait bien plaisir:
Tu as exhaussé mes prières
Entre mes larmes et ton sourire,
Il n'y avait pas de frontière.
Il était là , dans ce fauteuil,
Quand j'ai poussé mon premier cri,
Quand j'ai osé être moi-même
Pour la première fois de ma vie
Plein de pudeur et d'bienveillance
Pour la folie de mes passions,
Qui sonnaient comme une évidence
Pourtant ensemble à l'unisson.
Il était là , dans ce fauteuil,
Mon spectateur du premier soir,
Me regardait du coin de l’œil,
Comme si je n'allais pas le voir
Au plus profond de mes pensées
Il vient s'installer tous les soirs
Et ces fantasmes incensés,
Mais je suis la seule à l'savoir.
Mon chou, tu m'as fait bien plaisir:
Avec tes idées incendiaires
Entre mes larmes et ton sourire,
Il n'y avait pas de frontière.
Il était là dans ce fauteuil
Des étincelles par milliard
Au creux de mes bras je l'accueille
Prend mon pied avec mon chaisard
Il était là , dans ce fauteuil,
Mon spectateur du premier soir,
Me regardait du coin de l’œil,
Comme si je n'allais pas le voir
Mon chou, tu m'as fait bien plaisir:
Te trouver puis former la paire
Entre mes larmes et ton sourire,
Il n'y avait pas de frontière.
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