• D'abord je vais lui dire : "Maman,
    Ni de ta faute ni de personne."
    Et puis je glisserai lentement
    Sur les ravages de la passion.

    Est-ce une maladie ordinaire,
    Que d'aimer un handicapé ?

    J'essaierai de choisir mes mots,
    Mais comment peindre un sentiment ?
    Ce que je sais n'est pas nouveau.
    Je me connais depuis longtemps.
    En aucun cas préoccupée
    Par les beaux gosses taillé, musclés,
    Dans mes nuits j'étais la femme
    Qui les habilles et déshabille.

    Est-ce une maladie ordinaire,
    Que d'aimer un handicapé ?

    Derrière les regards, les critiques,
    Ceux qui nous jugent sans nous connaître
    Se sont-ils posé la question.
    Y a t-il un Dieu qui nous protège,
    Une préférence un privilège ?
    Qu'est-ce qu'ils vont dire à la maison ?
    Que d'aimer un handicapé ?

    Est-ce une maladie ordinaire,
    Que d'aimer un handicapé ?

    Depuis deux jours, je n'en dors pas.
    Est-ce qu'ils m'accepteront encore,
    Apprendre que leur enfant se voit
    Une vie à côté d'un fauteuil .
    C'n'est pas comme avouer un mensonge.
    D'ailleurs, je n'ai pas honte de moi.
    C'est crever l'abcès qui me ronge
    Et finir en paix avec moi.

    Est-ce une maladie ordinaire,
    Que d'aimer un handicapé ?

    Derrière les regards, les critiques,
    Ceux qui nous jugent sans nous connaître
    Se sont-ils posé la question ?
    Y a t-il un Dieu qui nous protège,
    Une préférence un privilège ?
    Qu'est-ce qu'ils vont dire à la maison ?
    Que d'aimer un handicapé ?
    Y-a-t-il un Dieu qui nous protège,
    Une préférence un privilège ?


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  • Il était là , dans ce fauteuil,
    Mon spectateur du premier soir,
    Me regardait du coin de l’œil,
    Comme si je n'allais pas le voir

    Il était là , dans ce fauteuil,
    Premier témoin de mes ébats,
    Le cœur tremblant comme une feuille,
    Croyant que je ne savais pas.

    Il était là , pour mon désir,
    Lieutenant de ma libido
    Ne pouvant que lui obéir
    J'ai alors tiré les rideaux,

    Il était là , dans ce fauteuil,
    Qu'il a loué pour toute la vie
    Pour m'faire jouïr sans orgueil
    J'étais simplement éblouie

    Mon chou, tu m'as fait bien plaisir:
    Tu as exhaussé mes prières
    Entre mes larmes et ton sourire,
    Il n'y avait pas de frontière.

    Il était là , dans ce fauteuil,
    Quand j'ai poussé mon premier cri,
    Quand j'ai osé être moi-même
    Pour la première fois de ma vie

    Plein de pudeur et d'bienveillance
    Pour la folie de mes passions,
    Qui sonnaient comme une évidence
    Pourtant ensemble à l'unisson.

    Il était là , dans ce fauteuil,
    Mon spectateur du premier soir,
    Me regardait du coin de l’œil,
    Comme si je n'allais pas le voir

    Au plus profond de mes pensées
    Il vient s'installer tous les soirs
    Et ces fantasmes incensés,
    Mais je suis la seule à  l'savoir.

    Mon chou, tu m'as fait bien plaisir:
    Avec tes idées incendiaires
    Entre mes larmes et ton sourire,
    Il n'y avait pas de frontière.

    Il était là  dans ce fauteuil
    Des étincelles par milliard
    Au creux de mes bras je l'accueille
    Prend mon pied avec mon chaisard

    Il était là , dans ce fauteuil,
    Mon spectateur du premier soir,
    Me regardait du coin de l’œil,
    Comme si je n'allais pas le voir

    Mon chou, tu m'as fait bien plaisir:
    Te trouver puis former la paire
    Entre mes larmes et ton sourire,
    Il n'y avait pas de frontière.


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