• Mais dans la précipitation, elle ne l'empoigne pas correctement et à peine a-t-elle fais deux mètres qu'il lui glisse des mains, enfin plutôt des bras.

    S: "Ah ben, voilà, ça commence déja ...", elle soupire. "On ne va pas partir tout de suite aujourd'hui non plus ..."

    Pierre se précipite, "ça va ? Tu n'as rien ?"

    S: "Moi ca va, mon pot moins par contre" . Et elle ramasse les morceaux du pot.

    P: "Où caches-tu le balai ?"

    La main de Stéphanie tremble un peu, et elle se coupe au niveau des sutures de son bras droit.

    S: "Zut ... heu le balais est juste derrière toi"

    P: "J'espère que ce n'est pas moi qui te fais faire des bêtises ... et mais tu t'es coupée ?"

    S: "Oui ..."

    Stéphanie a mal, elle tient son bras dans sa main. Elle est tétanisée. Ca ne lui arrive pas souvent, mais quand ça arrive elle ne sait jamais ce qu'elle doit faire. On a beau le lui expliquer, c'est toujours la panique. 

    P: "Montre moi... tu as l'air effrayé... "

    Pierre prend sa main et son bras dans ses mains mais elle ne lâche pas son bras … 

    P: "Pas de panique, c'est juste une coupure... on va soigner ça"

    Stéphanie respire un grand coup puis balbutie quelques mots "je sais, mais c'est pas ca le problème ..."

    Pierre la regarde surpris, "tu m'expliques ?"

    Elle le regarde, ses yeux sont mouillés, "ça me rappelle quand on m'a coupé le bras, j'ai l'impression qu'ils vont recommencer à chaque fois que je me blesse à cet endroit"

    P: "Oh je vois... Ne t'inquiète pas, tout ira bien, je suis là. Viens on va vite soigner ça" et il lui donne un baiser. Mais elle fond en larmes, tout ça lui paraît être hier. 

    S: "Je suis désolée, je ne vais pas être de bonne compagnie ce soir"

    Pierre l'attire contre lui et l'enlace, il embrasse ses cheveux. 

    P: "Quand on aime quelqu'un c'est pour le rire et pour les larmes..."

    La tête de Stéphanie est appuyée contre la poitrine de Pierre et elle pleure doucement, il lui caresse le dos. 

    S: "Je crois que j'ai besoin d'être chez moi aujourd'hui"

    P: "Tu as l'air bouleversée. Je te raccompagne"

    S: "Je suis désolée, parfois j'ai l'impression que tout ça s'était hier, et ça remonte vite à la surface. Tu veux manger à la maison avec moi ? Ca je m'en sens capable". Elle lui sourit, la crise passe doucement. 

    P: "Oui si tu le souhaites, bien volontiers. Il faut soigner ta coupure avant de partir"

    S: "Oui, il y a une boite de premier secours dans le petit meuble sous la caisse enregistreuse"

    P: "Ok je vais la chercher"

    Elle se lève doucement, il l'aide, mais elle titube. Il voit le tabouret et lui indique de s'assoir. 

    P: "Assieds toi je reviens" et il va chercher la trousse de secours. 

    Stéphanie tient son bras en main, comme si elle avait peur de perdre le peu qu'il lui en reste. Pierre revient vers elle avec la boîte ouverte. Elle regarde son bras, il saigne, pas fort, mais ça l'horrifie. 

    P: "Viens avec moi vers le lavabo, il faut désinfecter ça"

    Elle est silencieuse, elle le suit. Pierre l'aide à se lever et la soutient. Elle sait quand sans lui elle n'y serait pas arrivée. Quand elle voit comme il prend les choses en main, elle commence à lui faire confiance. Pierre ouvre le robinet, l'eau froide coule. Il prend son petit bras, le passe sous l'eau et nettoie doucement autour de la plaie. Elle ne quitte pas son bras des yeux. Elle a peur d'avoir mal, d'avoir aussi mal qu'avant, mais il est délicat. Puis, il nettoie la plaie elle-même … il fait doucement, délicatement. 

    P: "C'est une toute petite coupure, rien de grave. Tu vois, ça ne saigne déjà plus"...Il ferme l'eau, sèche son petit bras. 

    S: "C'est con je sais, je sur-réagis"

    Pierre ne répond pas … Il prend un coton et un désinfectant dans la trousse de secours.

    P: "Ca va peut-être piquer un peu… Attention : 1, 2, et 3" et il applique le désinfectant sur la plaie. Il sent le bras de Stéphanie se reculer dans sa main, comme si elle voulait éviter le désinfectant, mais il le tient si fermement et avec délicatesse qu'elle n'arrive pas en s'en échapper. Pierre la regarde pendant qu'il applique le désinfectant mais elle ne regarde que son bras. Ca pique, elle souffle, de son autre main elle empoigne le rebord de l'évier comme si la douleur allait passer plus vite. Elle n'a sans doute pas aussi mal que ce qu'elle le ressent, mais son cerveau fait le reste, elle ne peut pas lutter. Pierre enlève le coton …

    P: "Voilà c'est fini, souffle dessus, ça va passer..." et il souffle avec elle.

    Il jette le coton dans la poubelle, prend un pansement stérile dans la trousse, l'ouvre et le colle sur son bras en recouvrant la plaie, puis il fait un bisou dessus et lui sourit. 

    P: "Voilà, dans quelques jours il n'y paraîtra plus"

    S: "Merci"

    P: "Repose toi un instant, je vais ramasser la casse et finir le rangement"

    S: "Encore bien que tu étais là"

    Stéphanie s'assied, et continue de regarder son bras, elle essaye d'intégrer qu'il n'est pas pire qu'avant. 

    P: "D'habitude, c'est du verre blanc qu'on brise pour porter bonheur" et il lui fait un gros clin d'œil.

    Il prend le balai, ramasse les éclats du pot, finis de ranger les fleurs et ferme les lourds volets en bois. 

    S: "Les clés sont dans mon sac" et elle le lui tend. 

    P: "Tu me permets de fouiller dans ton sac ? Ho ho... Vais-je y trouver des indices compromettants ?" et il lui fait un large sourire

    S: "Oh, je ne cache rien. Juste un bras inerte c'est tout" et elle déride un petit sourire.

     


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  • Stéphanie se lève et se colle à Pierre, elle cale son petit bras dans le sien, comme si il allait la protéger. 

    S: "Rentrons, j'en peux plus"

    Pierre la retient contre lui un instant, il aime cette situation. 

    P: "Ok rentrons"

    Elle enlève son tablier et quitte ses vieux sabots pour enfiler une paire de ballerines. Puis, elle passe un blouson par-dessus son pullover. Ils sortent par la porte au fond de l'arrière boutique et se dirigent vers la station de métro juste derrière le kiosque. 

    S: "Ca sera moins gastronomique d'hier soir, je ne me sens pas le courage de cuisiner ce soir. Par contre, il me reste deux lasagnes que ma maman a faite, au congélateur"

    P: "Nous allons donc gouter et dévorer les lasagnes de maman"

    S: "Enfin il ne faut pas être trop pressé, faut le temps de les décongeler. Mais ce me laissera le temps de me poser un peu. Et toi, ta journée, moins catastrophique j'espère ?"

    P: "Ne t'inquiètes pas j'ai toute ma soirée pour toi. Oui, pas de catastrophe mais très ennuyeuses... J'ai accumulé les réunions. Rien de très palpitant. Toi au moins tu vois passer plein de gens différents"

    Ils montent dans la rame de métro. Il n'y a plus de places assises. Ils rentrent debout et elle vient se coller contre lui. 

    S: "Tu permet que je m'accroche à toi ? J'ai encore la tête qui tourne un peu ..."

    P: "Oui tiens toi à moi "

    Pierre essaie de compenser les soubresauts du métro pour qu'elle ne soit pas trop secouée. Il parvient à s'adosser à une paroi de la rame et il la serre dans ses bras. Stéphanie est épuisée, elle se laisse aller sur lui. Il est délicat, doux, attentionné, c'est agréable. Il laisse le train les emporter, il ne parle pas. Il apprécie ce moment, il respire la douce odeur de ses cheveux. Il a l'impression que plus rien n'existe en dehors. Stéphanie parvient à se calmer, et reprendre un peu de force, elle se redresse et regarde où ils sont, quand ils doivent sortir. Pierre remarque son regard …

    P: "Il reste encore 3 stations"

    Encore trois stations pour la garder dans ses bras et oublier le monde, elle qu'il ne connaissait même pas il y a 24h. 

    S: "Je n'habite pas loin de la station, enfin tu le sais déjà, c'est vrai "

    En quelques heures elle est devenue son monde. 

    P: "Oui, enfin si je me souviens bien"

    S: "On sort de la station, on prend la grand rue sur 200 m environs, puis c'est la petite rue à droite, et moi j'habite dans le 4 eme bâtiment à droite. Facile. Après, tu découvriras" et elle sourit. Son visage a repris de belles couleurs. Elle se sent un peu mieux. 

    P: "Je te suivrai, tu seras mon guide comme tu l'as été hier soir" et il embrasse ses cheveux courts toujours en bataille. "Ca va ? Tu reprends un peu ?"

    S: "Oui ca va un peu mieux. Tu y es pour beaucoup."

    P: "Je n'ai rien fait qu'être là"

    S: "Mais tu l'as fais. C'est ca qui était important pour moi."

    P: "Alors j'espère être là à chaque fois que tu casseras un pot" et il lui lance un grand sourire et un regard malin. 

    S: "Ca arrivera encore souvent. Je suis devenue très maladroite. Je n'arrive pas encore à tout contrôler. Reste à savoir si c'est une bonne chose que je m'améliore si je veux te garder"

    P: "Ne change rien, je suis là... mais si tu peux arriver à casser moins de pots, ça te coutera moins cher. "

    S: "Oh, tu verras vite sur une journée, ou même une soirée, le nombre de choses que je peux laisser tomber à terre. T'en a déjà eu un aperçu hier."

    P: "La fourchette ? Ça arrive à tout le monde tu sais"

    Le train entre en station.

    P: "On descend ici ?"

    S: "Oui"

     


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  • Pierre la prend par la taille et ils sortent du train pour monter dans le dédale d'escaliers jusqu'à la surface. Ils effectuent quelques centaines de mètre pour arriver à la maison. Elle marche vite, elle est pressée de renter chez elle. 

    P: "Tu as repris des forces"

    A l'aide de son bras droit, elle ouvre son sac et cherche ses clés de la main gauche. 

    S: "Je n'aime pas trainer ici, puis j'ai vraiment envie d'être à la maison. Je marche trop vite peut-être ?"

    P: "Non pas du tout, et j'ai un pas rapide également"

    Elle trouve ses clés et ouvre la porte. 

    S: "Voilà, moi j'habite au 3eme. Je te précède"

    P: "Nous voilà arrivé en ton royaume. Je te suis"

    Elle ouvre la dernière porte, entre, lâche son sac à terre et souffle un coup. 

    S: "Bienvenue chez moi"

    P: "Merci"

    Il lance un regard circulaire. Son appartement est sobre mais chaleureux. 

    P: "C'est charmant chez toi. Accueillant, on s'y sent bien tout de suite"

    S: "Merci. Je ne gagne pas beaucoup, mais j'essaye que ca soit agréable. Je vais sortir les lasagnes et j'arrive. Installe-toi dans le salon, j'arrive"

    P: "Appelle moi si tu as besoin d'aide"

    Il cherche le salon, allume la lumière, enlève sa veste et s'assois sur le canapé. Stéphanie sors les lasagnes, et allume le four, et arrive aussitôt. Elle s'assied à côté de lui. 

    S: "Je ne t'ai pas tout dis hier, en fait ..."

    P: "J'espère bien ! Ta vie ne se résume pas à une conversation de quelques heures... Nous avons le temps de nous découvrir"

    S: "Oui, si on veut. Mais, j'y ai pensé toute la journée, et je voulais vraiment te le confier"

    P: "Je t'écoute, dis moi ce qui te préoccupe"

    S: "En fait, il y a une explication au fait que je ne parviens pas à tenir les objets au creux de mon coude ... Lors de l'opération les médecins ont touchés un nerf. Ils ne me l'ont pas caché, mais on a pas compris tout de suite les conséquences. Et maintenant on a compris, je n'ai pas récupérer 100% de ma sensibilité. Je ne ressens pas tout ce que je fais de mon bras droit quoi ... Et donc, si je ne regarde pas, parfois ca ne va pas tout seul. C'est pour ca que je perds les choses. Je voulais que tu le saches, parce que je sais que ce ne sont pas des petit accidents"

    P: "Ok je comprends"

    S: "Et ca arrivera encore souvent"

    P: "Merci de ta confiance pour me dire ça"

    S: "Faut pas le minimiser ... c'est ca la vérité. Cette opération aura eu pas mal de conséquences. Mais je ne pensais pas t'en montrer un tel éventail en si peu de temps. C'est vraiment une de mes plus grande peur, devoir à nouveau vivre tout ça. Et le moindre détail m'y fait penser. J'ai du me faire forte pour vivre normalement. Au début, je ne voulais pas sortir, de peur de me blesser à nouveau"

    P: "Je comprends, mais si tu veux me décourager, il en faudra plus que ça. Je suis certain que tu es bien plus forte que tu ne veux bien le montrer. Tu as enduré des moments très difficiles et tu t'en sors très bien"

    S: "Je ne veux pas te décourager. Mais simplement t'expliquer ce que tu n'as sans doute pas compris tout à l'heure. Et simplement, te dire que ca arrivera encore souvent."

    P: "Ok, je note, merci de ta franchise. On gardera le balai à portée de main alors " et je te regarde avec un grand sourire moqueur. "Je vais prévoir un tube de colle également"

    Elle rit, "oui, si tu veux".

     


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  • S: "Bon, je pense qu'on va pouvoir mettre les lasagne dans le four. Il faut juste enlever le petit carton"

    P: "Bien, c'est vrai que j'ai une petite faim. Le petit carton ?"

    S: "Oui, ma maman met toujours un petit carton au dessus de ses préparation pour écrire la température de réchauffe. Vient, je vais te montrer"

    Elle se lève et se dirige vers la cuisine. De son bras droit, elle fixe la lasagne, de sa main gauche elle relève les bords en aluminium et retire le petit carton. 

    S: "Voilà c'est tout. L'autre maintenant" et elle refait la même manœuvre. "Je peux te demander de les mettre dans le four ? Ca m'effraye toujours toute cette chaleur, j'ai peur de fondre" elle rit

    Pierre rit, "les mères sont toutes les mêmes. Ok je mets ça au four, mais si je me brûle, tu seras contrainte de me porter les premiers secours"

    S: "Ah oui, ben fait attention, je ne suis pas sur d'être aussi douée que toi"

    P: "Je n'ai rien appris pourtant, mais je suis certain que tu te débrouilles très bien. Aie confiance en toi"

    Il enfourne les deux barquettes de lasagne dans le four déjà chaud et en referme la porte

    P: "Et voilà ! Première partie de la mission accomplie !"

    S: "Il y a une seconde partie ?"

    P: "Oui ! Retirer les barquettes du four quand les lasagnes seront chauds"

    S: "Ah oui, c'est vrai qu'il ne faut pas les oublier. Bon, on en a quand même pour un moment"

    P: "Non ça serait dommage, ça a l'air excellent. Combien de temps ?"

    S: "30 min, environs. Je vais aller me poser dans le salon"

    P: "Je dois rester devant le four pour surveiller les lasagnes pour qu'elles ne s'enfuient pas ou bien tu as un autre programme ?"

    S: "Oh, je pensais que tu pouvais m'accompagner. Excuse-moi, j'ai parlé pour moi, mais tu es le bien venu évidemment. J'ai l'impression d'oublier un truc ...Ah oui. Non, ca va, je le ferai plus tard"

    P: "Tu es certaine qu'on peut laisser les lasagnes sans surveillance ? Elles ne vont pas s'enfuir ? C'est quoi ton truc oublié ?"

    S: "Rien, enfin je dois faire un soin 2 fois par jour et en général je le fais en rentrant. Mais puisque tu es là, je le ferai plus tard"

    P: "Un soin ? Rien de grave j'espère... Surtout ne te gène pas pour moi, tu peux le faire maintenant, je t'attendrai"

    S: "Non, j'en ai encore pour quelques années. Une crème à appliquer sur mon bras. C'est censé fortifier la peau et limiter ses sensations fantôme. Mais j'avoue que je n'ai pas l'impression que ca soit hyper performant."

    P: "Oh ok je comprends"

    S: "Mais, on va pas s'embêter avec ca maintenant. Je me suis déjà assez faite remarquer aujourd'hui"

    P: "Pour moi je n'aurais jamais assez de te regarder"

    S: "Mais je pensais pouvoir être franche, tout en te montrant que je sais avoir une vie comme les autres. Mais force est de constater que ne peux pas renier le naturel ... Bref, au moins tu auras directement été mis au parfum"

    P: "Tu sais, nous avons tous nos limites. Il suffit de les connaître et faire en sorte que les autres les acceptent. Avec ça la vie est plus cool... A propos de parfum, j'adore le tien. C'est quoi ?"

    S: "Now de Azarro. Tu as le nez fin "

    P: "Je ne connaissais pas mais j'aime bien, et il te va bien"

    S: "Merci"

     


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  • Elle le regarde, elle ne sait pas quoi dire. 

    P: "J'ai un bouton sur le nez ?"

    Elle voudrait déjà tout savoir et en même temps profiter de ces moments si intenses que sont ces premiers instants. 

    P: "C'est grave et tu ne sais pas comment me l'annoncer ?"

    Elle rit, "non, j'essaye juste de lire ta vie dans tes yeux. Mais c'est moins clair que dans un livre"

    P: "Stéphanie, je me sens bien avec toi. Je te l'ai dit, je ne sais pas parler de moi spontanément. Mais je répondrai à toutes tes questions et si c'est moins clair que dans un livre, c'est parce que je ne sais pas écrire."

    S: "Ah les hommes, c'est vrai que ca parle moins des ressenti ..."

    P: "Oui tu as raison. C'est en tout cas mon défaut"

    S: "Ne te tracasse pas, dans Mars et Vénus, il dit que c'est le même défaut pour tous les hommes. Tu as vu ce film ?"

    P: "C'est sympa, d'un coup je me sens moins seul. Non pas vu le film, on ira le voir ensemble ?"

    S: "C'est un spectacle. Le premier à tellement bien fonctionné, qu'il en a fait un deuxième. Je suis complètement fan de ce gars. Il parvient à expliquer les hommes et les femmes avec des mots simples. Il faut vraiment que tu le vois. On regardera ça ensemble un jour, je pense avoir acheté le DVD"

    P: "Un gars qui réussit à expliquer les hommes et les femmes ? Il lui faut un prix Nobel !! Mais ok, on regardera ensemble"

    S: "Enfin, ca ne m'avance pas sur qui tu es tout ça"

    P: "Si tu veux jouer les Commissaire Maigret, je veux bien passer la nuit en garde à vue"

    S: "Tu as des frères et sœurs ?"

    P: "Non, je suis enfant unique, mes parents n'ont pas voulu prendre le risque de faire une autre erreur "

    S: "Pfff, t'es grave ..."

    Pierre éclate de rire "oui je sais, ça fait partie de l'erreur. Et toi ? Des frères et des sœurs ?"

    S: "Comme toi, je suis fille unique. Du coup, ma mère me fait des petits plats"

    P: "Moi aussi je ne peux pas revenir de Lyon sans avoir une glacière pleine"

    S: "Ah tu viens de Lyon. Tu vis à Paris pourtant maintenant ?"

    P: "Oui, parisien depuis 26 ans. Je suis arrivé à Paris pour terminer mes études et je n'en suis pas reparti"

    S: "Ca ne te manque pas trop de vivre loin des tiens ?"

    P: "Non ça va, je m'y suis habitué... Et puis la famille, c'est mieux quand c'est loin "

    S: "Pourquoi dis-tu ca ? Vous vous êtes fâché ?"

    P: "Non pas du tout. Ils sont tous adorables, mais parfois un peu "collants"... alors je les préfère à 500km"

    S: "Hey, on parle, on parle, mes les lasagnes doivent être presque prête ..."

    P: "J'ai mis la minuterie. Ça va sonner aux 30 minutes"

    S: "Ben ma montre me dis que ca va bientôt sonner alors"

    P: "Alors allons voir si nos lasagnes n'ont pas pris la poudre d'escampette"

     


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