• I love your (w)heels

    Vous pourrez lire ci-après, un texte rédigé par un homme devotee. Cette prose est basée sur du vécu ... Bonne lecture:

    Marielle observait tout autour d’elle, afin d’interpeler éventuellement un passant qui  eût pu l’aider à franchir la marche qui la séparait de l’entrée de la maison du tourisme. Je la contemplais avec attention, mais n’osais pas m’approcher d’elle pour lui proposer mon aide.

    Que de gens costumés et pressés, sous cette bruine d’automne, perdus dans leurs pensées et insensibles à la condition de la jeune femme….je n’y tenais plus, et pris mon courage à deux mains. Pourquoi me fallait il un tel courage, comme si j’eus à affronter une bête sauvage ? car j’appréhendais sa réaction, un refus, un étonnement, qui m’eût laissé mal à l’aise si j’avais eu à l’entendre. Cela m’était arrivé déjà tellement souvent. J’avais déjà encaissé tant de refus, de réactions négatives….mais j’étais poussé à y retourner, une fois de plus, quelqu’en soit l’issue.

    De par sa situation, elle m’attirait, et me poussait à vouloir faire sa connaissance.  Je pris donc mon courage à deux mains, et , malgré mon cœur qui battait la chamade, m’avançai vers elle et demandai naïvement

    -Permettez moi de vous aider mademoiselle ?

    - Oui, je veux bien, répondit elle simplement.je souhaite accéder aux guichets de l’établissement …

    Je m’exécutais, et jubilais de pouvoir enfin apporter mon aide, à une dame en fauteuil roulant.

    - Vous au moins, vous n’êtes pas pressé ... dit elle en souriant. Les autres gens le sont tellement, aucun ne s’arête !!

    - Vous méritez pourtant le détour, répondis-je, assurément !!

    Aussi je m’employai à lui faire franchir la marche qui la séparait du hall de la maison du tourisme.et j’en tirai un plaisir fou. Me charger, m’occuper d’une dame en fauteuil, qui en avait besoin, était mon plus beau rêve, mon plus grand désir. Je fus exaucé lorsqu’elle acquiesça avec en train. Je saisis les poignées de son fauteuil, un quickie léger et moderne, et lui fit franchir cette fameuse marche. Elle me remercia simplement. J’étais heureux mais attendais inconsciemment que notre rencontre ne s’arrêta point là.

    - Comment allez vous occuper votre après midi, lui demandai-je naïvement

    - Oh, je ne sais pas, le temps m’a l’air instable, je resterai chez moi, dit elle.

    - Puis je vous  raccompagner en vos appartements ? demandai-je.

    - Pourquoi pas, me répondit elle avec un sourire aux lèvres.

    Elle était superbement habillée, comme pour séduire un prince charmant : des hauts talons ouverts, des bas de crinoline, une jupe très courte et colorée de rouge. Un corsage fin et soyeux, qui couvrait sa poitrine si provocante. Elle avait visiblement conscience de sa beauté, et malgré son fauteuil roulant, exacerbait tous ses atouts. Elle était certainement loin de se douter que, de tous les atouts qu’elle exposait, le fauteuil roulant était certainement le plus tentant pour moi ...

    - Je dois me renseigner pour la visite du château, dit-elle, mais aussi m’assurer  que le car qui nous y emmène sera accessible pour moi.

    - Ah bon, dis je simplement. Et croyez vous qu’il le sera ?

    - J’ose l’espérer, répondit elle, ils ont fait la promotion de l’accessibilité de ce voyage sur leur dépliant !!

    Elle parlait avec beaucoup de délicatesse, d’une voix douce et posée, en m’adressant de furtifs et timides regards.

    Elle roula jusqu’au guichet, puis se cambra dans son fauteuil, le dos droit, les bras sur les accoudoirs, comme pour se rendre plus grande, lorsqu’elle arriva devant la vitre du comptoir. Un comptoir de 1.20, qu’elle ne dépassait pas. Elle devait donc lever la tête, tordre le cou littéralement, pour se faire voir de l’hôtesse qui bouquinait .

    Elle était magnifique ainsi cambrée, et je restais derrière elle lors de sa conversation. J’observai avec passion, sa chevelure brune, son corsage qui enveloppait son buste droit et fin. Son fauteuil au dossier panthère, aux roues à flasques, objet sensuel par excellence.

    L’hôtesse commença par lui dire, que le car n’était pas accessible aux personnes en fauteuil ce à quoi Marielle répondit en montrant le prospectus qui mettait en avant ce critère; la demoiselle, embêtée précisa qu’ils prendraient les dispositions pour la transporter jusqu’à la bas,  mais que cela ne se passerait pas en même temps que la visite initialement prévue.

    Dépitée, Marielle fit volte face et se tourna face à moi, puis me dit d’un air renfrogné et dépité.

    - C’est à chaque fois la même chose, ils ne pensent jamais que les gens en fauteuil puissent être intéressés par les mêmes choses que les valides, et ils ne prévoient rien pour eux…..

    J’acquiesçais avec vigueur, mon cœur battait la chamade, je la trouvais belle dans sa colère toute relative, et m’agenouillai face à elle pour me mettre à sa hauteur.

    - Que diriez vous d’y aller avec moi ? Lui demandai-je.

    Elle m’observa d’un air amusé, et prit presqu’une minute pour réfléchir avant de répondre.

    - Ainsi vous seriez mon chauffeur ? Pourquoi pas… Mais on ne se connaît pas, nous venons tout juste de nous croiser….

    - J’aimerais pouvoir vous rendre service, mademoiselle, bredouillai je en ayant peur de mes mots, et de sa réaction.

    - si j’ai besoin que l’on me rende un service, je le demande, habituellement, et ne me laisse pas le proposer. Mais pour ceci je suis encline à ce que vous m’y emmeniez, si vous n’y voyez bine entendu aucun inconvénient. J’ai a faire la bas, et plus tôt je l’aurais fait, mieux je m’en porterai !!

    Elle parlait en accompagnant ses paroles de gestes de la main, avant de plonger dans son sac et d’en sortir une cigarette qu’elle alluma. Elle fumait avec élégance, son buste restait droit et cambré, et je ne pouvais pas décoller mon regard de ses pieds magnifiques, chaussés dans des sandales  à hauts talons, et dont les petits orteils aux ongles vernis, semblaient m’appeler pour que je les lèche et les adore…. Posés sur leur repose pieds, ces deux appendices me tenaient littéralement en émoi, et je sentais un plaisir fou, rien qu’à les contempler, monter en moi et m’envahir. Je crois que j’en ai rougi…..et elle, elle en a sourit.

    Pour connaître la suite, laisser vaguabonder votre imagination ... :-)

    « Pourquoi voulez-vous vous rappeler que vous êtes une devotee? Paraplégique: la vie autrement »

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