• Chapitre 1

    Paul est très handicapé et dépend beaucoup de sa femme, Lucie. Son handicap a beaucoup déformé son corps. Il a du mal à supporter des chaussures, voire même des chaussettes, et préfère donc vivre pieds nus. Il est assisté d’une machine qui l’aide à respirer, celle-ci fait beaucoup de bruit. Paul est riche, ça l’aide dans son combat pour la vie. Pour sa femme le handicap n’est pas un défaut, c’est même plutôt le contraire. Paul est né comme ça, mais son état s’est aggravé ces 10 dernières années. Quand il était plus jeune, il n’avait pas besoin de respirateur, à présent oui. Paul parle seul mais avec beaucoup d’interruptions, il ne peut prononcer des mots que quand la machine expire l’air. Il ne sait absolument plus bouger, Lucie doit bouger sa chaise électrique à l’aide d’un joystick sur le haut de son dossier. Paul aime beaucoup être en public. Il souhaite que les gens voient comme leur couple heureux. L’amour que Lucie lui porte, déborde. Elle le touche sans gène, ils s’embrassent. Elle le fait cependant avec douceur afin d’éviter de l’étouffer. Paul lutte pour les droits des personnes handicapées, et le droit à l’assistance sexuelle. Il donne donc souvent des conférences et des débats.

    Ce soir, ils sont invités a un banquet d'une association. C’est un walking dinner. Il ya une riche bourgeoise qui les aime bien et qui les a invité. La soirée se passe dans un chique domaine, un château. Lucie conduit le véhicule spécialisé avec lequel ils arrivent. Un couple vient les saluer avant même que Lucie ne l’ait déchargé. Ils sont très curieux de voir comment elle le manipule. Lucie a pris soin de bien l’habillé, même si ses pieds sont restés nu. Pendant le trajet, à cause des chocs, Paul a bougé dans sa chaise, Lucie s’affaire donc d’abord à le remettre correctement et vérifier si son respirateur est toujours bien positionné dans sa gorge.
    Lorsque la soirée touche à sa fin, il est l’heure pour Lucie de donner quelques soins à Paul. Elle l’emmène donc dans leur chambre.
    PAUL : « Je suis fatigué, veux-tu me mettre au lit? Fais attention à mon respirateur …»
    LUCIE : «Oui bien sur, je vais t'aider. Et ne stresse pas pour le respirateur, je n’ai pas oublié les gestes»
    Lucie se lève, l’embrasse et empoigne sa chaise pour l’emmener plus près du lit.
    P : «Merci, ton pauvre homme handicapé dépend complètement de toi. Et puis, tu sais que ma vie dépend de ce respirateur. »
    Elle lui caresse le visage, et le regarde avec ses yeux illuminés par son invalidité. Paul ressent profondément cet amour. Il est complètement à sa merci. Cela lui fait beaucoup d’effet, à tel point que sa main spasme un peu avec l’excitation.
    Lucie le remarque, « allez calme-toi, je vais m'occuper de toi »
    Les pieds de Paul se crispent, « Je sais mon amour. Merci de prendre si bien soin de ton homme infirme. J'adore quand tu me soigne.
    Lucie lui déboutonne son blouson. Le torax de Paul gonfle et dégonfle au rithme de la machine.
    P : « Embrasse moi mon amour »
    Lucie l’embrasse sur la bouche, puis descend sur la joue, puis elle lui embrasse la main. Elle lui déboutonne le col et l’embrasse dans le cou, juste à côté de son respirateur. La main de Paul se crispe d’avantage, Lucie la lui prend et la glisse dans la sienne. Elle lui retire une première manche de son blouson.
    P : « C'est fantastique amour mais fait attention au respirateur. »
    Lucie sent la main de Paul se crisper dans la sienne, c’est un réflexe incontrôlable.
    P : « Aime-moi, mon amour. Soigne mon corps infirme. »
    Lucie lui dépose la main sur le corps. Puis refais le même geste de l’autre côté. Ensuite, elle sa main dans le dos de Paul, le soulève et retire complètement le blouson. Paul ressent son propre corps.
    P : « Merci   mais attention que je ne tombe pas. »
    Son pied spasme d’avantage encore. Lucie redépose le corps de son aman délicatement, et commence à déboutonner son pantalon. Mais son pied bouge de trop, elle ne peut pas poursuivre. Elle décide alors de lui masser les jambes avant de poursuivre.
    P : « Fixe mon pieds  . Oui, c'est bien. »
    Lucie lui retire son pantalon, et s’occupe de le mettre au sec. Ce sont toujours des manipulations compliquées. Il y a beaucoup de choses auxquelles elle doit faire attention. Les jambes paralysées de Paul adorent les mouvements de Lucie. Lucie est silencieuse, concentrée, elle a peur de casser son homme de cristal. Ce n’est pas évident de prendre soin d’un homme aussi infirme. Ses jambes sont fragiles.
    P : « Tu fais ça super  . Tu aimes t'occuper de mon corps handicapé,  ? Donne un petit bisou sur mon pied qui spasme. Embrasse-le. »
    L : « Oui, je t'aime. J'aime m'occuper de toi. Je sais que tu as besoin que je te le répète. Excuse-moi de ne pas le faire assez ... »
    P : Je sais, j'adore quand tu touche mon corps paralysé. Oui je veux l'entendre. »
    Lucie lui caresse les pieds, les jambes, les embrasse et les touche, « j'aime tes défauts, tes faiblesses, me font du bien. »
    P : « Je sais. »
    L : « Je vais te laver un petit peu avant d'aller se coucher. »
    P : « Ca soulage tellement mes souffrances. »
    L : « Sois calme s'il te plait, ça m'aidera. »
    P : « Je ne contrôle pas, pardon. C'est mon handicap qui cause les spasmes. Je suis désolé. »
    L : « Mais je le sais bien ... essaye simplement de ne pas t'énerver inutilement. Ca ne ferait qu'aggraver les choses. Je vais chercher une bassine d'eau chaude.
    P : « Ok, mais tu m'excite tellement.
    L : « Allez sois raisonnable, attend moi, je ne peux pas encore pour couper en deux, même pour toi.
    Et Lucie fait glisser l’eau sur le corps de Paul. Puis fait doucement mousser l’eau.
    P : « Tu me lave ? »
    L : « Oui, tu ne le sens pas ? »
    P : « Si, ça fait du bien de savoir que je serai propre.
    L : « Voilà, c’est presque terminé. »
    P : « Ah, merci. »
    Et elle termine en débarbouillant son visage.
    L : « Voilà, je t'essuie, puis je te coucherai. »
    Elle ramène l’eau et revient avec l’essuie. Doucement, elle caresse son torse et suit ses allées et venues au rythme du respirateur. Elle poursuit sur son bras droit, puis le gauche. Paul aime la sensation de l’essuie sur son corps. Il la laisse faire en profitant. Puis Lucie opère les mêmes gestes sur ses jambes, et ses pieds recroquevillés. Paul est plus calme.
    L : « Voilà, je suis au bout. » Mais Paul frisonne, et elle s’en va chercher une petite couverture pour le faire attendre le temps qu’elle prépare le lit. Paul ne peut pas prendre froid. Elle étend la couverture sur lui, et le couvre tout entier.
    P : « Ah merci. »
    Lucie ouvre le lit, place les coussins dont il a besoin et prépare le respirateur de nuit. Et termine en préparant les médicaments ainsi qu’un verre d’eau. Elle approche sa chaise du lit, retire la petite couverture, et glisse ses mains autour du corps de Paul et le serre contre elle.
    L : « Prêt ? »
    P : « Oui. »
    L : « Allez, on y va. »
    Et elle le soulève et l’emporte avec elle vers le lit et le dépose.
    L : « Ca va là, je peux te lâcher ? »
    P : « Oui ça va, mais pourrais-tu me placer un peu plus à droite s’il te plaît ? »
    Le corps de Paul s’étend dans le lit, ses pieds spasmes à nouveau. Lucie le place dans la position qu’il souhaite.
    L : « Voilà, là , c'est mieux ? »
    P : « Oui, tu peux masser mes pieds un peu? »
    L : « Je vais devoir te brancher sur l'autre respirateur ... Je m'occupe de tes pieds après. Voilà, je vais faire la manœuvre. »
    Le tuyau en main, elle déconnecte, et le plus vite possible elle reconnecte de l'autre côté. Elle ouvre les vannes.
    L : « Voilà c'est parti. » et le torse de Paul se gonfle d’un coup.
    Lucie déboutonne sa chemise. Elle le regarde avec envie. Elle couvre le haut de son corps d’une petite couverture, et s’occupe de ses pieds comme il le lui avait demandé.
    P : « Ah, c’est parfait. »
    Ses petits pieds enroulés bougent doucement. Paul à l’air ailleurs. Elle remonte doucement le long de ses jambes, et s’allonge le long de son corps. Elle le réchauffe. Elle fait glisser sa main sur son torse. Elle remonte sur son visage et lui tourne doucement la tête vers elle. Elle lui dépose un baiser sur les lèvres, et lui prend la main pour la glisser entre ses jambes. Paul l’embrasse tendrement. Il adore sentir son sexe. Ca l’excite.
    L : « Je t’aime. De quoi as-tu envie ce soir ? »
    P : « De te faire jouir … »
    Lucie se donne à lui. Il a tellement envie de l’aide, mais il n’y arrive pas. Elle prend ses mains dans les siennes et les serres très fort.
    L : « Laisse-toi faire" murmure-t-elle à son oreille.
    Les mains flasques de Paul se crispent, « Mais c'est tellement difficile d’être aussi inapte à agir. »
    Lucie l’embrasse, respire fort, elle y prend du plaisir. Paul se réjouit de pouvoir vivre un moment aussi magique malgré son corps handicapé. Lucie oublie combien il est paralysé, elle est bien.
    L : « Tu me fais du bien, j’aime ça. »
    Lucie s’allonge à ses côtés, et le caresse.
    P : « J’adore tes caresses. »
    L : « Tu es beau. »
    P : « Tu trouves ? Mais je suis déformé et horrible. »
    L : « Mais non, ne dis pas des choses comme ça, tu es magnifique. Je n'aurais pas pu en aimer un autre que toi. Tes imperfections te sublimes. »
    P : « Tu es trop géniale, mais je ne suis riens sans toi"
    L : « C'était bien ce qu'on a fait ensemble. Tu te sens comment ?"
    P : « C'était pas bien, c'étais divin. Je me sens dans ma vie comme un homme complet. C’est incroyable ta façon d’agir avec mon corps et mon handicap.
    L : « Ca me rend heureuse que tu puisses être épanoui. »
    P : « Moi, ça me rend heureux de pouvoir donner du plaisir à une femme. Je n’aurais jamais cru que mon corps handicapé puisse être apprécié par une femme. … Veux-tu bien mettre ma main sur tes seins, j’aimerais les caresser … »
    L : « Mais je ne l'apprécie pas, c'est un trésor que j'ai longtemps cherché, je le chéri et en prend soin. J'aime quand tu me demandes de l'aide comme ça. J'aime pouvoir être utile et nécessaire. »
    Lucie s’assied, prend la main de Paul sur son corps. Elle fait courrir sa main sur son sein.
    P : « Fais la te toucher partout. »
    L : « Parle-moi, encore, encore ... continue », et elle continue de faire circuler sa main sur son corps, ses seins, son ventre …
    P : « Quelle chance que j'ai d'avoir rencontre une fille comme toi. Ca m'excite tellement. Tu est si belle et fraiche. Tu es ma femme. »
    Elle ferme les yeux, « dis moi tes besoins ... Donne moi la possibilité d'exaucer tes vœux. »

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