• Chapitre - Chapter 11

    «Pourquoi ne leur as-tu pas dit que j'étais dans un fauteuil roulant avant qu'ils me rencontrent?"

    Oui, telle était la question. Pourquoi ne pouvait-elle pas? D'une certaine façon, elle n'a jamais réussi à sortir les mots. Dans sa peur d'être découverte, elle n’avait en fait jamais dit le mot "fauteuil roulant" à haute voix.

    "Ca ne devrait pas poser de problème, non?" dit-elle.

    «Mais c'est le cas, tu sais que ça l’est". [...]

    “Why didn’t you tell them I was in a wheelchair before they met me?”

    Yes, that was the question. Why couldn’t she? Somehow she was never able to get the words out. In her fear of being discovered, she had actually never said the word “wheelchair” out loud.

    “It shouldn’t matter, right?” she said.

    “But it does, you know it does”. […]

     Alors Amy soupira et dit, "Liz, tu ne cesseras jamais de me surprendre. Je sais que tu as toujours été intéressée par ce genre de choses, mais sortir avec un mec handicapé? Je dois admettre que je ne savais pas que tu irais si loin. Ça ne te dérange pas? Être avec quelqu'un qui ne peut pas marcher? "

    Tous les mots pour répondre à la question étaient là à l'intérieur d’Elizabeth, mais elle ne pouvait pas les prononcer. Elle avait étudié la politique du handicap, elle connaissait les arguments à utiliser contre les personnes qui voient le handicap physique comme déprimant. Pourtant, rien de tout cela n’est venu à elle. Maintenant, elle ne pouvait que balbutier et devenir rouge. Pourquoi ne pouvait-elle pas parler à ses plus proches amis de ces choses? [...]

    Then Amy sighed and said, “Liz, you never cease to amaze me. I know you’ve always been interested in this stuff, but dating a handicapped guy? I must admit I didn’t know you’d go so far. Doesn’t it bother you? Being around someone who can’t walk?”

    All the words to answer the question were there inside Elizabeth, but she couldn’t choke them out. She had studied the politics of disability; she knew the arguments to use against people who saw physical disability as depressing. Yet, none of it came to her now. Now she could only stammer and turn red. Why couldn’t she talk to her closet friends about these things? […]

     "Depuis combien de temps êtes-vous dans un fauteuil roulant?"

    Elizabeth arrêta de manger. Pourquoi était-ce la première chose que tout le monde voulait savoir? Bien sûr, Elizabeth voulait connaître les détails de la façon dont il s’est cassé la colonne vertébrale, mais elle savait aussi que c'était mal d'être curieux. Qu'importe comment Stewart avait été blessé? C’était du passé, il était passé au-dessus. Il semblait impoli de le faire réapparaître maintenant. Son plan était d'ignorer son handicap, autant que possible et de ne jamais aborder le sujet. [...]

    “How long have you been in a wheelchair?”

    Elizabeth stopped eating. Why was that the very first thing that anyone wanted to know about him? Of course, Elizabeth wanted to know the details of how e broke his spine, but she also knew that it was wrong to be curious. What did it matter how Stewart was injured? It was in the past, he was over it. It seemed impolite to bring it up again now. Her plan was to ignore his disability as much as possible and never bring the subject up. […]

     Amy avait l’air d’avoir envie de rire, mais elle se repris au sérieux. «C'est vraiment tragique. Je suis désolée ", dit-elle.

    Elizabeth grimaça légèrement au mot «tragique». C'est vrai, c'est ce qui était supposé être. Est-ce ça faisait d’elle un monstre total qu'elle ne pouvait pas sentir la tragédie là dedans? La paralysie ne lui semblait pas si terrible pour elle, c’était très beau. Comment pouvait-elle y être si insensible? Comment pouvait-elle rejeter cette chose qui lui avait été tragique? Elle ne pouvait pas s'empêcher d'être heureuse qu'il soit paralysé. [...]

    Amy looked like she wanted to laugh, but she stopped and composed her face. “That’s really tragic. I’m sorry”, she said.

    Elizabeth cringed slightly at the word “tragic”. That’s right; that was what it was supposed to be. Did it make her a total monster that she couldn’t feel the tragedy of it? Paralysis didn’t seem terrible to her; it was beautiful. How could she be so callous? How could she dismiss this thing that to him had been tragic? She couldn’t help being glad that he had been paralyzed. […]

    Très vite son soutien-gorge aussi était enlevé et Stewart embrassait la chair entre ses petits seins. C'est alors qu'il remarqua qu'elle avait enlevé son pantalon. Elle l’avait déjà détaché et descendu sur ses genoux avant qu'il ne le remarque. Il enserra très fort ses bras, mais il était trop tard. Ils regardèrent tous deux le petit tube qui sortait de son boxer et disparaîssait dans son pantalon.

    Elle savait ce que c'était et était surprise de ne pas avoir anticipé cela. Bien sûr, il n'avait pas le contrôle de sa vessie. D’une certaine manière, elle savait qu'il portait probablement un cathéter, mais elle n'avait pas pensé à ça. Ici, c'était la réalité de la paralysie qui n'était jamais venu dans ses fantasmes. Elle était un peu surprise de constater que ça ne la dérangeait pas du tout. Il valait bien plus que n'importe quoi de pareil. Quoi qu'il en soit, c'était juste une partie de la vie.

    "Elizabeth, s'il te plaît", dit-il, en la regardant avec une froide expression.

    Elizabeth se rendit compte qu'il ne pouvait pas bouger ses hanches pour récupérer son pantalon. Elle le tira vers le haut pour lui et referma la fermeture éclair.

    "Je suis désolée", dit-elle. Elle n'avait pas voulu l'humilier. Puis elle se rendit compte qu'il allait essayer d'expliquer.

    Probablement qu'il n’avait jamais été jusque-là avec les filles précédentes et elles n'avaient pas exactement compris ce qu’était sa blessure, ce que la paralysie complète à partir de la taille impliquait. Elle savait quelque chose à propos de l'intimité avec un paraplégique.

    Quand elle était plus jeune, elle allait à la bibliothèque publique et faisait diverses recherches avec des mots comme «handicapé», «fauteuil roulant» et «paraplégique», tout en regardant compulsivement au dessus de son épaule pour s'assurer que personne ne regardait. Puis elle parcourra la bibliothèque, trouva chaque livre, et s'assis dans l'obscurité, à l’arrières des piles, en appuyant sur les couvertures contre ses jambes pour afin que n'importe quel passant ne voie pas quel livre c'était. Un de ces livres traitait le sujet du sexe et du handicap. Elle avait mémorisé son coin dans la bibliothèque et s’y glissa plusieurs jours, n'osant jamais tenter de louer ces livres.

    "Je peux encore ..." commença-t-il, mais elle l’arrêta en se penchant et en l'embrassan.

    «Je sais», dit-elle avec un sourire.

    "Tu sais?" dit-il, mais il ne continua pas. Il la tira en arrière et passa ses bras autour d'elle fermement. [...]

    Soon her bra also went and Stewart was kissing the flesh between her small breasts. It was while he was distracted that she went for his pants. She had already unzipped them and pulled them down to his knees before he noticed. He grabbed hold of her arms with a vice grip, but it was too late. They both looked down at the little tube coming out of his boxers and disappearing down his pants leg.

    She knew what it was and was surprised that she hadn’t anticipated it. Of course he didn’t have bladder control. On some level she had known that he probably wore a catheter, but she hadn’t thought about it. Here was reality of paralysis that had never come into her fantasies. She was a little surprised to realize that it didn’t bother her at all. He was more than worth something like this. Anyway, it was just a part of life.

     “Elizabeth, please”, he said, looking at her with a stony expression.

    Elizabeth realized that he couldn’t move his hips to get his pants back up. She pulled them up for him and redid the zipper.

    “I’m sorry”, she said. She hadn’t meant to humiliate him. Then she realized that he was going to try to explain.

    Probably he had gotten this far with girls before and they had not understood exactly what his injury was, what complete paralysis from the waist down entailed. She knew something about intimacy with a paraplegic.

    When she was younger she had gone to the public library and done various searches with words like “disabled”, “wheelchair”, and “paraplegic”, while compulsively looking over her shoulder to make sure no one was watching. Then she went through the library, found each book, and sat in the dark, back corners of the stacks, pressing the covers against her legs so any passerby wouldn’t see what book it was. One of those books was on the subject of sex and disability. She memorized its corner in the library and crept down there many days, not daring to ever try to check out these books.

    “I can still …” he began, but she stopped his words by leaning down and kissing his lips.

    “I know”, she said with a smile.

    “Do you?” he said, but didn’t pursue it. He pulled her back down on the top of him and wrapped his arms around her tightly. […]

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