• Chapitre - Chapter 9

    Peut-être que si Elizabeth avait encore mieux caché son secret, elle serait capable de leur parler de Stewart sans conséquences désastreuses. Il y avait eu de trop nombreuses années, cependant. Elizabeth n'avait pas toujours réussi à cacher son intérêt pour les personnes handicapées. Ca lui semblait évident.

    Elle pensait que quiconque la regarderait serait en mesure de voir le secret écrit sur sa vie. C'est pourquoi elle se demandait si ses amis et sa famille ne savaient vraiment rien, ou s’ils avaient tout simplement peur de dire quoi que ce soit. C'était comme l’expression un éléphant dans un couloir; personne ne voulait aborder le sujet.

    Ils devaient avoir remarqué ce que tous ses films préférés ont en commun. Becky était celle qui lui avait parlé de Born on the Fourth of July, avec son personnage principal paraplégique. Elle savait qu’Elizabeth aimerait ça, mais en connaissait-elle la raison. Ils devaient avoir compris pourquoi Elizabeth avait adoré Long John Silver à partir du moment où elle lu Treasure Island à neuf ans. Si ses amis et sa famille le savait, il n'y aurait pas moyen d’éviter le sujet s’ils rencontraient Stewart. S'ils n’en savent rien, ils le découvriront rapidement.  C’était le plus grand indice de sa maladie qu'il pouvait y avoir. [...]

    Maybe if Elizabeth had done an even better job hiding her secret she would be able to tell them about Stewart without dire consequences. There had been too many years, though. Elizabeth had not always been successful at hiding her interest in the disabled. To her it seemed obvious. 

    She thought that anyone looking at her would be able to see the secret written all over her life. That was why she wondered if her friends and family really did know, and were just afraid to say anything. It was the proverbial elephant in the room; no one was willing to bring up the subject. 

    They had to have noticed what all her favorite movies had in common. Becky was the one who had told her about Born on the Fourth of July, with its paraplegic main character. She had known that Elizabeth would enjoy that, but did she know the reason. They had to have realized why Elizabeth had adored Long John Silver from the moment she read Treasure Island at nine-years-old. If her friends and family did know, there would be no way to keep avoiding the subject if they met Stewart. If they didn’t know, they would figure it out fast. He was the biggest clue to her sickness that there could be. […]

    « Quel est le problème? », dit Stewart.

    «Rien», murmura Elizabeth. Comprendrait-elle jamais pourquoi la vue de ses pieds hors de son contrôle provoquait un tel désir en elle? Soudain, elle eut envie de pleurer, et sentit des larmes sur les bords de ses yeux. [...]

    “What’s the matter?” Stewart said.

    “Nothing” Elizabeth whispered. Would she ever understand why the sight of his feet being out of his own control stirred such longing in her? Suddenly she wanted to cry, and felt the sting of the tears on the edges of her eyes. […]

    Alors qu'elle était là, près de lui, elle se sentait presque justifié dans ses désirs pervers. Tant qu'il était avec elle, elle avait une raison. Dans ce dernier mois Elizabeth n'avait pas été aussi dégoûtée d’elle-même, comme elle avait l'habitude d'être. [...]

    While she was here, close to him, she almost felt justified in her perverted desires. As long as he was with her, she had a reason. In this last month Elizabeth had not been as self-loathing as she was used to being. […]

    Stewart l'a tira jusqu'à ce qu'elle lui faisait face. Elle regarda ses yeux et maintenant, alors qu'elle se trouvait face à lui et au mur, elle ne pouvait pas voir son handicap du tout. Il était comme un homme parfaitement moyen, mais non, il y avait toujours quelque chose de spécial à son sujet.

    L'image de son handicap était réconfortante pour elle. Elle s'était plongée dans les images de la paralysie et des cicatrices depuis qu’elle était une enfant, et maintenant ils la faisaient se sentir en sécurité. Même sans ces choses, elle se sentait toujours attiré par Stewart. [...]

    Stewart pulled her until she was facing him. She looked at his eyes and now, while she lay facing him and the wall, she couldn’t see his disability at all. He was like a perfectly average man, but no, there was still something special about him.

    The image of his disability was comforting to her. She had immersed herself in images of paralysis and scars since she was a child, and now they made her feel safe. Even without those things, she still felt drawn to Stewart. […]

    Mais elle savait qu'elle ne pouvait pas, et au fil des années, elle avait développé une nature calme et introspective. Elle était habituée de cacher des choses à ses parents.

    Il y avait toujours des indices, bien sûr, elle ne pouvait pas cacher d’avantage tous les indices qui pointaient directement vers son secret. Et dernièrement, elle n'avait pas fortement essayé de les cacher. Une partie d'elle voulait être découverte, et le reste d’elle-même était horrifié par la simple possibilité. [...]

    But she knew she couldn’t, and over the years she had developed a quiet and introspective nature. She was used to keeping things from her parents. 

    There were always hints, of course; she couldn’t cover over all the clues that pointed directly at her secret. And lately she hadn’t been trying as hard to cover it up. Some part of her wanted to be found out, and the rest of her was horrified at the mere possibility. […]

    Elizabeth sentit son visage devenir rouge. Pourquoi sa peau a-t-elle besoin d'être si sensible à la honte? La moindre chose faisait rougir son visage. «Eh bien», broncha-t-elle, "C'est juste qu'ils sont ses parents et il veut vraiment qu'ils sachent. Il veut mettre fin au secret, et être proche d'eux à nouveau. Mais il a toujours peur de les connaître. Alors qu'il essaie de leur faire comprendre par eux-mêmes, de sorte qu'il n'a pas besoin de leur dire. Puis, quand ils demandent, il peut être sur la défensive et non l’offensive". [...]

    Elizabeth felt her face turning red. Why did her skin have to be so sensitive to embarrassment? The slightest thing could bring a flush to her face. “Well”, she stumbled, “It’s just that they’re his parents and he really wants them to know. He wants to end the secrecy, and be close to them again. But he’s still afraid of them knowing. So he’s trying to get them to figure it out on their own, so that he doesn’t have to tell them. Then when they ask, he can be on the defensive and not the offensive”. […]

    Elle n'a pas besoin de voir les images. Même l'aperçu rapide d'une image sombre la rappelle à son esprit. Le journal intime était presque plein, car le secret d’Elizabeth avait besoin de nouvelles images pour exciter ses sens. Pourtant, certaines des images plus anciennes lui étaient aussi familières que la courbe de sa tête de lit, dont elle avait l’habitude de parcourir les rainures lisse de ses doigts, comme un enfant, quand elle avait trop peur de dormir.

    Avec un doigt, elle traça le cercle d'une roue, son ongle grattait le papier. Son autre main se frotta doucement et lentement contre ses sous-vêtements.

    Maintenant qu'elle avait Stewart, elle ne devrait plus avoir besoin de cela. Pourquoi ne pouvait-elle s'arrêter? Elle avait passé tant d'heures secrètes assise sur le plancher de sa garde-robe, les jambes de ses vêtements cachant son visage. Ici, elle se sentait presque cachée d'elle-même. Comme si les actions qui ont eu lieu dans ce cabinet étaient hors du temps et ne comptaient pas. [...]

    She didn’t need to be able to see the images. Even the fast glimpse of a shadowy picture called it to her mind. The notebook was almost full because Elizabeth’s secret needed new images to excite Elizabeth’s senses with. Yet some of the older pictures were as familiar to her as the curling shape of her headboard, whose smooth grooves she used to run her fingers along when, as a child, she was too frightened to sleep.

    With one finger she traced the circle of a wheel, her fingernail scratching the paper. Her other hand rubbed gently and slowly against her underwear.

    Now that she had Stewart she shouldn’t need this. Why couldn’t she stop? She had spent so many secret hours sitting on the floor of her closet, the legs of her clothes hiding her face. Here she almost felt hidden from herself as well. As though the actions that took place in this closet were outside of time and did not count. […]

    Votre avis sur (W)hole - Your opinion about (W)hole: Vote

    « Chapitre - Chapter 5Chapitre - Chapter 10 »

    Tags Tags : , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :