• Quel sentiment dans le miroir de leur regard ?Dialogue

    Devotee87: Parfois je me demande si ça se voit dans les yeux que l'on est devotee ou pas. Je veux dire, les handicapés disent qu'ils voient la pitié, le dégout, le questionnement, l'amitié l'amour. Mais voient-ils le désir que l'on a pour eux ?

    Devotee2: Je pense que les handicapés et les devotee ne sont pas différents des autres personnes ... Généralement tu vois dans l'attitude ou les paroles des gens se qu'ils ressentent pour toi. Je pense que les handicapés ne sont pas plus capables que nous de faire la différence entre un regard de désir pour eux même ou en raison de leur état.

    Devotee87:Quand ils me regardent, je sais pas s'ils se posent des questions, comme si j'avais un comportement un peu différent des autres.  Je balance mes questions, mais je n'attend pas de réponse. Je lance simplement un débat.

    Devotee2: Je n'ai pas de réponse... Uniquement dire ce que je pense, sans prétendre à quelque vérité... Autant je pense que les handicapés ne peuvent pas faire de différence entre un regard de désir pour eux mêmes ou pour leur état, à la différence des "valides" ils peuvent se poser la question effectivement, et le net propage beaucoup de choses sur les devotee, en particulier les "malsains"...


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  • Face à face avec mon passéAujourd'hui je me suis rendue compte qu'il est des choses que l'on pense avoir oublié mais qui sont plus présente que jamais en nous.

    Je faisais mes petites courses en famille. A peine entrée dans le magasin, je repère un homme en fauteuil roulant qui attendais à la caisse. C'était mon ancien professeur de secondaire. 8 ans, et il n'avait pas changé. Il m'avait beaucoup plu à cette époque là. Finalement à coup de 3h de cours par semaine avec lui, j'avais eu le temps de bien analyser mes sentiments.

    Le revoir c'était comme me rappeler que ça fait une vie que je suis comme ça. Qu'il y a 8 ans, je me sentais seule au monde, que j'avais très bien compris ce que je ressentais, mais que je ne l'expliquais pas. Et aujourd'hui, il était à nouveau là, mais j'avais une info de plus en moi. Je me suis alors rappelée tous ces instant que j'avais passé dans sa classe à me demander pourquoi et en même temps d'en profiter. Un an, et pourtant qu'un an !

    Et puis soudain ce souvenir. Ce cours dont je ne me rappelle rien, sinon mon sexe en ébulition. Fantasmer d'écouter son cours, non, je savais que c'était autre chose. Le plaisir et en même temps la honte d'éprouver un tel sentiment en pleine classe. L'a-t-il vu ? Je ne sais pas.

    Finalement je suis heureuse d'aujourd'hui pouvoir mettre un mot sur tout ça. Mais je me félicite de ne pas avoir enfuit ça au fond de moi. Car oui j'ai jubiler ce jour là. Merci !!!

     

     


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