• D'accord, je suis peut-être pas fort originale sur ce coup-ci, mais j'en avais envie alors le voilà:
     
    Ensemble, même si l'on est différent.
     
    Et moi, j'ajouterais même: "Ensemble,surtout si l'on est différent".


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  • Je vous pose une question, à vous, les personnes handicapées, qui me lisez :

    Quels sont les trucs et astuces qu'il faut mettre en place au quotidien pour pouvoir vivre de manière autonome ou plus pratique lorsque l'on est handicapé ?

    Dans la cuisine :
    Cette pièce est souvent, paradoxalement, la pièce la moins pratique. En effet c'est celle dont on a le plus besoin mais qui est parfois beaucoup trop compliquée. Prenons un exemple : faire cuire quelque chose avec le feu à hauteur du visage.
    Extrait de kimba : « On a mis presque tout dans des placards en bas ou que je puisse atteindre, sauf vraiment ce qu'on utilise une fois par an... En ce qui concerne l'évier, il (son compagnon) a réussi à me le rabaisser mais je suis obligée de me mettre sur le coté (avec les grandes roues contre l'évier) »
    Autre problème, la cuisine n'est pas assez spacieuse. Donc impossibilité de faire demi-tour, il faut jouer avec des marches avant et marches arrière.

    Les détails qui font la différence :
    Les petits plus qui aide à la vie de tous les jours : avoir des portes plus larges, de grandes toilettes

    Les tâches ménagères :
    La table à repasser : on les met où les jambes ? Solution, fixer la planche, sur une table standard avec des pieds droits. Inconvénient, moins facilement repliable, encore qu'il existe aujourd'hui des tables, style table de camping, qui se replient.
    Comment transporter un verre d'eau plein ? Et bien pourquoi ne pas se confectionner une petite planche percée que l'on pourrait fixer au fauteuil. En effet, quand on a plus la sensibilité dans les jambes, comment serrer un verre entre ses genoux ?



    Quel serait le rêve d'une personne handicapée pour pouvoir améliorer son quotidien ?

    Extrait de kimba : « Quelque chose qui ferait bipbip quand on est sur le point d'oublier la télécommande à quelques centimètre du bout du bras ... »

    Les portes !
    Placer des portes à doubles charnières afin que l'on puisse ouvrir les portes dans les deux sens en les poussant. Tirer la porte ne serait alors plus qu'un mauvais souvenir.
    Pourquoi les portes sont si lourdes aux entrées des building, comme si ça n'embetait persones ?! A commencer par « les petites vieilles » qui ont déjà beaucoup de mal à porter leur sac de courses, et en continuant avec les personnes handicapées, qui ne savent même plus entrer ou sortir de leur propre immeuble ! De toute façon c'est pas le poids qui va arrêter les cambrioleurs ...
     
    Accessibilité!!!
    handi75: "Le rêve serait une société où tous les lieux sont accessibles, il n'y aurait pas de questions à se poser avant d'aller à un endroit ou chez une personne.
    Pour ma part, je dispose d'un monospace aménagé avec une plate-forme un siège éléctrique et un système de tirer-pousser pour l'accélération et le freinage.
    Mon rêve serait de pouvoir acquérir ces véhicules moins chers mais comment faire?
    Il faudrait produire des véhicules de série ne nécessitant que peu de modifications mais cela me semble difficile..."
     
    D'autres idées ? La boîte à idée est là pour ça, laisser moi un commentaire ...


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  • Trop de monde est ignoré pour la richesse qu'il est pour les autres.

     
    D'accord, on est tous différents, mais là est la richesse de notre société, et paradoxalement, c'est cette société qui cherche à nous normaliser. Malheureusement, certains se sont laisser convaincre de ce que la société nous force à penser, et ils se réduisent quotidiennement à être un poids pour le voisin, à se dire qu'ils ne sont bon à rien, et que le monde respira quand ils ne seront plus là. Leur donner tord ? Non, on ne peut pas vraiment, mais leur donner raison, certainement pas non plus ! Ce que « mon monde en rose » prônerait comme idée révolutionnaire : leur montrer qu'ils sont quelqu'un, même pour un détail, même pour une seule personne sur cette Terre, juste pouvoir leur expliquer que tant qu'ils ne sont pas mort, c'est que quelqu'un les attends quelques part pour vivre ...
     
    J'écris ces quelques lignes à l'égard, entre autres, des personnes handicapées. Mais je sais que lorsque l'on parle de personnes handicapées, ont pense en général aux personnes que la société à reconnue comme handicapées, et pourtant il y en a  beaucoup d'autres ... Il y a les personnes handicapées de l'esprit, je pense qu'en langage courant, on les appelle les dépressif. Et choquerais-je en disant que les handicapés de l'esprit sont plus lourdement handicapés que les autres ... A mes yeux, il n'y a pas pire handicap que de se rendre compte que l'on n'est pas heureux !
     
    Alors, je voudrais montrer que le handicap n'est pas un fardeau, et au contraire, certains handicapés ont d'ailleurs laissés leur nom dans l'histoire :
     
    Beethoven
     
    Quoi de plus terrible pour un musicien que de devenir sourd ? C'est le terrible drame dans lequel va se retrouver plongé le célèbre compositeur-interprète allemand Ludwig Van Beethoven, avant même d'avoir atteint l'âge de 30 ans. Il est complètement sourd lorsqu'il compose la mondialement connue 9e symphonie, aujourd'hui devenue l'hymne de l'Union européenne.
     
     
     
     
     
     


     
     
     

    Edith Piaf
     
    Elle souffre d'un mal qui va finir par la ronger : la polyarthrite rhumatoïde. Cette maladie s'attaque aux articulations et provoque des douleurs et des déformations. Son intensité est variable d'une personne à l'autre. Chez Edith Piaf, la polyarthrite se déclenche très jeune et va progressivement déformer l'ensemble de son corps et la faire souffrir sans répit. Si Edith Piaf a toujours eu l'air de chanter "avec ses tripes", c'est peut-être justement à cause de toutes les souffrances, physiques et morales, qu'elle a dû endurer dès sa plus tendre enfance. Mais surtout, c'est sa passion viscérale pour le chant et la scène qui l'ont maintenue si long temps debout. "Si je ne chante pas, je meurs", avait elle pour coutume de dire.
     
     
     
     
    Grand Corps Malade
     
    Il aurait dû être professeur de sport. Mais le 31 juillet 1997, le jour de ses 20 ans, alors qu'il anime une colonie de vacances, un mauvais plongeon dans la piscine de sa ville natale, Saint-Denis du 9-3, en décide autrement. Vertèbres en compote, corps disloqué : très vite, Fabien apprend qu'il ne remarchera jamais normalement, voire jamais tout court. Mais c'est sans compter sur sa détermination. Après une année de rééducation intensive, le jeune homme, appuyé sur ses béquilles, remarche. Bancal certes, mais debout.
     
     
     
     
     

     


     
     
     
     
     
    Grégory Lemarchal
     
    Automne 2004. La 4e édition du show télévisé Star Academy démarre en fanfare. Très vite, on ne voit plus que lui, ce jeune homme de 21 ans, dont le visage a gardé les traits de l'enfance. Grégory Lemarchal domine le groupe de sa voix, qui monte aussi bien dans les aigus qu'elle descend dans les graves : il parvient à couvrir quatre octaves. Pourtant, il souffre d'une maladie qui au contraire devrait réduire sa capacité vocale : la mucoviscidose.
     
     
     
     
     
     
    John Fitzgerald Kennedy
     
    Sous ce visage constamment hâlé et ce dynamisme qui s'exprime aussi bien au plan professionnel que personnel, on trouve un homme qui a atrocement souffert, depuis sa plus tendre enfance. Il est gravement malade et on finit par diagnostiquer la pathologie dont il souffre : c'est la maladie d'Addison, souvent fatale à l'époque. Ses glandes surrénales fonctionnent mal et entraînent des déficits importants, qui provoquent notamment de l'ostéoporose : ses os cassent facilement, son dos part en miettes, avec des douleurs intolérables à la clé. Il est élu le 8 novembre de la même année et devient, à 43 ans, le plus jeune président élu aux Etats-Unis. S'ensuivent trois années où JFK doit redoubler d'énergie pour mener ses différents combats, pendant que la maladie d'Addison continue de lui ronger le dos, les os et les forces.
     
     

     


     
    Marie Curie
     
    Elle s'est intéresser à la radioactivité. Pierre Curie la rejoint bientôt dans cette étude des rayonnements produits par l'uranium découverts par Henri Becquerel. En 1903, les travaux du trio sont couronnés par le prix Nobel de physique. Marie Curie devient ainsi la première femme à recevoir le prix Nobel.
    Constamment exposée à la radioactivité, elle développe une anémie aplasique, c'est-à-dire une grave maladie de la moelle osseuse. Elle est alors envoyée au sanatorium de Sancellemoz, en Haute-Savoie d'où elle continue à diriger l'Institut, malgré la fatigue. La maladie finit par la terrasser le 4 juillet 1934, dans sa 67e année.
     
     
     
     
     

     


     

     Michel Petrucciani
     
    Qui ne se souvient pas de ce petit homme en smoking, pianiste de jazz virtuose, dont les doigts couraient sur le clavier avec une dextérité d'autant plus impressionnante étant donné sa petite stature ?
    Lorsqu'il naît en 1962, dans cette famille de musiciens franco-italiens, ses parents se rendent vite compte que Michel a un problème de santé : il ne grandit pas assez vite, est chétif, ses os se brisent incroyablement facilement. Il est atteint d'ostéogénèse imparfaite. Cette maladie entraîne de fréquentes fractures, une fragilité pulmonaire et, dans le cas de Michel Petrucciani, une toute petite taille. Seules ses mains ont la taille de celles d'un adulte, ce qui lui permet donc de développer son talent pour le piano.

     


     
    Mimie Mathy
     
    C'est une humoriste et actrice française. Elle est notamment connue pour son rôle dans la série télévisée Joséphine, ange gardien. Elle est atteinte d'achondroplasie, ce qui explique sa petite taille de 1,32 m.
     
     
     
     
     
     
     

    Michaël Jeremiasz
    Né le 15 octobre 1981 à Paris, est un joueur professionnel de tennis en fauteuil. Il est droitier. Il a notamment remporté trois médailles olympiques dont une en or ainsi que 8 titres du grand chelem et a été numéro 1 mondial en 2005.

     
     
     
     
     
     

     



    Stephen William Hawking

    Hawking a été professeur de mathématiques à l'Université de Cambridge, membre de Gonville and Caius College, Cambridge et chercheur distingué du Perimeter Institute for Theoretical Physics. Il est connu pour ses contributions dans les domaines de la cosmologie et la gravité quantique, en particulier dans le cadre des trous noirs. Hawking a une dystrophie neuromusculaire qui est attribuée à une sclérose latérale amyotrophique (SLA), sa maladie a progressé au fil des ans et l'a laissé presque complètement paralysé.


     
     
     
     
     
     
     




     
    J'ai oublié quelqu'un ??? Rappelle le moi en commentaire ...
     
     
    NON ! Le handicap et la maladie ne peuvent être une excuse pour se sentir inutile dans ce monde. Je voudrait même pousser le bouchon plus loin, et dire que le handicap pourrait être un tremplin pour aller plus loin que les autres, simplement en l'exploitant au maximum.
     
    A tout le monde, donnez-vous la chance de vivre ! 


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  • ATTENTION !!! JE NE PEUT, ICI, PARLER QUE DE MES SENTIMENTS. JE N'AI MALHEUREUSEMENT PAS ENCORE ASSEZ DE CONTACT AVEC D'AUTRES FEMMES DEVOTEE POUR EN FAIRE UNE GENERALITE.
     
    Honnêtement, je ne pense pas être la mieux placée pour répondre à ta question, mais je vais faire ce que je peux. En règle générale je suis quelqu'un de très « soft » dans mon couple. Et donc, je ne pense pas avoir des fantasmes extravaguant non plus en tant que devotee.
     
    Pour le moment, je ne jubile que de petits plaisirs quotidiens :
    -  me promener dans un parc avec, à mes cotés, un paraplégique
    - admirer la montée en voiture dans garçon bien bâti en fauteuil roulant
    - m'asseoir sur ces genoux, et l'embrasser des heures ...
    Là, je résumerais ces premiers désirs, en de simples désirs d'un couple plus ... commun.
     
    Des désirs qui pourraient cibler le handicap :
    - le regarder se déplacer avec ses aides mécaniques, dans la facilité comme dans la difficulté
    - le regarder s'habiller, ...
    En règle générale, des activités plus ou moins quotidiennes mais mise en difficultés à cause du handicap (manger, se laver, s'habiller, se déplacer, ...)
     
    Mais il est vrai que personnellement, j'éprouve aussi un certain plaisir à pouvoir apporter mon aide quand cela est nécessaire. Mais il faut aussi nuancer à ce niveau, car je ne voudrais pas être contrainte d'aider la personne pour tout ! D'où l'article « Devotee OUI, infirmière NON ». Si de temps en temps, ça peut être un plaisir d'aider la personne à sortir du lit, lui amener ses chaussures, l'aider à se lever du divan pour l'installer dans sa chaise ..., il ne faudrait pas que ça devienne une obligation quotidienne !
     
    C'est un peu méchant à dire, mais pour moi, mon plaisir, c'est de pouvoir choisir quand j'ai envie de m'occuper de lui pour son handicap. Si je devais le faire à chaque minute, ça deviendrait sans doute une corvée pour moi, mais si je ne pouvais jamais le faire, ça serait aussi un manque.
     
    Je pense que ce qui est appréciable aussi, à nouveau en ce qui me concerne, c'est de pouvoir parler du handicap de A à Z, idéalement sans tabous. Pouvoir parler des douleurs, toucher les membres blessés, parler des projets malgré le handicap, pouvoir compatir à la colère d'être handicapé quand ça serait plus simple d'être autrement.
     
     Cette photo ne représente pas MON fantasme, mais simplement l'idée qu'on pourrait se faire du fantasme d'une devotee.

    C'est un peu comme avoir une passion pour un sport. Imaginons le vélo. Ce qui est bien, c'est de pouvoir choisir quand on a envie d'aller rouler en vélo. Ca serait pénible d'être contraint de rouler tous les jours, et à la fois qu'elle tristesse de devoir laisser le vélo au garage alors qu'on a le temps de faire une ballade de plaisance. Je me rends compte que ce que je dis, c'est un peu comme réduire la personne handicapée à une chose que l'on sort quand on a envie de s'amuser, mais si cette idée vous traverse l'esprit, j'aimerais que vous ne pensiez pas ça de moi. C'est difficile de mettre des mots sur ses sentiments, quels qu'ils soient d'ailleurs.
     
     Prenons un autre exemple. Le trip serait d'avoir la fille toujours super canon, habillée à la mode, jamais démaquillée, et dont on dirait qu'elle sort tout juste de chez le coiffeur. OK, libre à vous. Maintenant imaginez que pour avoir ça, on vous oblige à l'accompagner dans tous les magasins, à attendre des heures chez le coiffeur, à patienter que Madame aille trouver la couleur qui lui convienne. Ben non, parfois vous préférerez peut-être aussi la laisser seule avec son physique de rêve, pour pouvoir en profiter juste quand elle est prête. Et à la fois, si on vous interdisait de l'accompagner dans ses beaux magasins, si on vous demandait de la laisser aller seule, faire les boutiques à Paris, vous râleriez aussi. Vous préféreriez l'accompagner pour ce bon moment. Et pourtant, ce n'est pas pour ça que vous la laissez seule avec ses problèmes, ou que vous la sortez juste quand vous avez besoin d'un mannequin devant les copains.  C'était un EXEMPLE !
     
    Des questions, des remarques sur les fantasmes d'une devotee ? Postez-les en commentaires, j'y répondrai ...
     
    Questions:
     
    Que penserais-tu d'uune devotee qui afficherait réellement un tel fantasme ?
    Certaines femmes (non devotee) aiment dominer l'homme, l'attacher au lit. Certains hommes (non handicapés) aiment se faire fouetter. Alors, je dirais que toujours dans la même que "les handicapés ont le droit d'être comme les autres", je répondrait que si la personne handicapée aime se faire dominer de la sorte, et si, qui plus est, il trouve une devotee qui éprouve un réel fantasme à l'enchainer,le dominer, alors je pense qu'ils seront bien. Tout ce que je souhaite, et je pense que c'est le cas pour beaucoup d'autre choses, qu'ils gardent leur fantasme dans leur cercle privé, tout le monde n'est pas encore prêt à voir de tels comportement.
    Je suis quelqu'un de doux, je ne veux nullement dominer mon partenaire. Et si mon partenaire à besoin de se sentir dominer de temps à autre, le couple ne pourra pas s'épanouir.
    Je souhaite simplement à chacun de pouvoir s'épanouir dans son couple, avec ou sans fantasmes extravaguant. Tout est permis tant que l'on est consantant.

    Donez votre avis: Les fantasmes d'une devotee

    You speak English ? Here is translated:Download - What are de fantasies of a devotee ?


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  • Je ne me suis jamais vraiment sentie comme « tout le monde » mais c'est peut-être un sentiment que tout le monde a, face aux différences par rapport à l'autre ... Mais en grandissant, la société a essayé de me canaliser, de me placer dans des groupes défini plus facile à diriger.
    Evidemment je ne m'habille pas de paille, et je ne marche pas pieds nus dans la rue, évidemment j'ai appris la langue de mon pays et n'ai pas inventé la mienne, mais dans d'autres détails je ne me sens pas comme on voudrait que je sois :
     
    Se sentir différente, mais s'y sentir bien !La musique :
    Moi ce que j'aime c'est la chanson française, les chansons à textes, les chanteurs qui sont déjà mort, les chanteurs que nos grands-parents écoutent en cassette. Ben oui, c'est à ce moment là que moi je me sens bien, ce sont ces chansons là qui me font vibrer, qui me chanter, qui me font danser ... Non, je n'aime pas le rock, non je n'aime pas les chansons « à la mode », ou pas toutes en tout cas. Du coup, forcément, je n'arrive pas à parler de mes gouts musicaux avec les gens de mon âge, du coup je vais jamais aux concerts d'été, et si j'y vais c'est pour sortir, et non pas pour l'ambiance ou la musique ... Non, à 21 ans, je ne sors pas en boîte, oui tous les week-ends je les passe chez moi. Oui, à 21 ans j'adore regarder l'Eurovision, et je chante Céline Dion à tue tête.
     
    Désolée, d'embêter le monde, mais je me sens bien comme ça MOI !
     
     

     

     


    Les vêtements :
    Moi ce que j'aime ce sont les couleurs : framboise, turquoise, rouge, orange, vert pomme, mauve, saumon, et toutes leurs déclinaisons. Le noir ? Je ne connais pas, donc ça pause aussi un problème à la société. Imaginez, le nouvel an, il me faut une nouvelle tenue pour aller à LA soirée, et qu'est-ce qu'on trouve dans les magasins, du noir, des paillettes, et ... du noir ! Donc, je pose un problème aux vendeuses, à mon père qui ne trouve rien à mon goût. Finalement, je vous rassure, je suis tombée sur une superbe robe bleue J Je porte les couleurs de mon humeur, je ne veux pas avoir une humeur massacrante, je veux voir la vie en rose, alors le noir ce n'est pas gai, donc je ne le porte pas, je n'en ai pas dans ma garde robe. Et si je dois être classique, ça sera du bleu marine, si ça ne doit pas être salissant, ça sera du brun, et si je dois être passe partout (par obligation) ça sera du gris. Mais pour moi ma garde robe ne se limite pas à avoir un maximum de couleur, non, j'aime aussi avoir du style, de l'élégance. Alors, re-prise de tête, pour trouver les vêtements qui me vont le mieux. Parfois j'ai une envie de rétro, parfois j'ai une envie de futuriste. Et non, et 21 ans, je n'ai pas mon style bien défini, à qui il est facile d'offrir un vêtement pour compléter la garde robe. Non, à 21 ans, je ne suis pas habillée de la tête au pied en noir, par ce que c'est « à la mode ». Non, à 21 ans, je ne porte pas des ballerines toute la journée parce que c'est facile, je mets des talons de minimum 5 cm parce que c'est plus joli.
     
    Désolée, d'embêter le monde, mais je me sens bien comme ça MOI !
     
    Se sentir différente, mais s'y sentir bien !L'Amour :
    Bon, OK, je suis une fille et je ne suis pas homosexuelle, donc on va dire que jusque là je suis « normale ». Mais chez les garçons, je n'ai jamais cherché le beau gosse, le garçon que toutes les filles regardent, et qui du coup n'est jamais disponible. Moi, ce qui m'attire ce sont les garçons hors du commun. C'est bien simple, mes parents disaient toujours : « Faut toujours que tu nous ramène un garçon à problèmes ». C'était sans doute leur manière de dire qu'il était différent. Pour eux, la différence est un problème peut-être ...  Dans l'ordre, à partir de mes 15 ans, voilà ce que j'ai trouvé : un garçon plus petit que moi de 10 cm, par après j'ai appris qu'il était renfermé sur lui-même (ça a duré 9 mois) ;un garçon ayant une mère qui court toujours après l'amour et un père alcoolique (ça a duré 3 mois) ; un garçon qui n'a jamais voulu m'embrasser et qui jouait de la cornemuse (ça a duré 15 jours) ; un garçon qui n'adressait plus la parole à ses parents que pour parler du quotidien et me prenais pour sa princesse, la femme de sa vie (ça a duré 3 mois) ; un garçon qui a vu un ami mourir sous ses yeux par un train, et lui qui survit à l'accident (ça a duré 1 mois). Mais avec chacun d'eux, je n'ai jamais abordé leurs problèmes, j'ai vécu une relation comme tout le monde (enfin je crois). On est allé à la mer, au cinéma, on a passé des soirées avec nos amis, ils sont venu chez moi, je suis allée chez eux. Mais, il est vrai que dans ces lignes, je ne vous raconte pas celui qui a complètement fait flipper mes parents. De leur point de vue : 10 ans de plus que moi, au chômage, sans qualification, une fille à charge, des dettes et retourné chez ses parents, ne sachant pas affronter la vie en face. Bon OK, vu comme ça ce n'est pas le mec idéal, mais mes parents n'ont pas une vision très objective de la situation. Ma façon de voir les choses : je suis toujours avec tellement il est extraordinaire !
    Non, à 21 ans, je ne sort pas avec un garçon de mon âge. Non, à 21 ans, je n'ai pas une relation tête en l'air. Oui, à 21 ans je suis déjà plongée dans des problèmes de la vie, qui ne me concernent pas. Oui, à 21 ans, je vois déjà mon avenir en tant que future belle-mère. Mais c'est très bien comme ça, je peux vivre ma maturité à fond, je peux rêver, je peux poser mes questions.
     
    Désolée, d'embêter le monde, mais je me sens bien comme ça MOI !

    Se sentir différente, mais s'y sentir bien !Le handicap :
    Ca fait peur, ça intrigue, on préfère ne pas en parler, on ne le souhaite à personne. Et moi, je ne vois pas les choses comme ça ! Mes poupées étaient handicapées, car pour moi, sans handicap, pas d'histoire à raconter. J'ai reçu un jeu de construction, et je confectionnais des fauteuils roulant sur mesures à mes Barbie. J'ai une personne tétraplégique dans mon entourage, et ce qui m'intriguait c'était comment elle pouvait rouler en voiture, la manière dont elle tenait sa fourchette, pourquoi chez elle tout était différent, mais elle parlait comme moi, et avait vécu et fait plus de voyages que moi. Une des émissions annuelles que j'aime regarder à la télévision, la soirée « CAP48 », mais je ne l'ai jamais vue en entier, à la maison, on ne regarde pas ça, ce sont de pauvres gens. J'ai eu un prof paraplégique, ce que j'admirais c'était ça manière de déambuler entre nos mallettes, ces muscles magnifiques sous son T-shirt moulant.  Tout en apprenant à me connaître, j'ai compris que je n'avais pas la même vision du handicap que « les autres ».
    Pour moi côtoyer le handicap c'est mon plaisir. Parler de la vient que mènent les personnes handicapées, de ce qui les surprend, ce qui leur font plaisir. Le jour où je me suis sentie moins seule face à ce sentiment, c'est le jour où j'ai lu la définition du mot DEVOTEE sur Internet.
     
    Désolée, d'embêter le monde, mais je me sens bien comme ça MOI !


    Se sentir différente, mais s'y sentir bien !Et après ?
    Pour la musique, j'ai trouvé, je choisi simplement les CD qui correspondent à mon style. Les vêtements, j'ai trouvé, je vais dans les boutiques les moins plébiscitées, celles où je trouve ce que je cherche. Pour l'Amour, j'ai trouvé aussi, mais je ne dirai pas où, ni comment ... Mais pour le handicap, je cherche encore ...
    Où sont les personnes qui pensent comme moi (puisqu'elles existent) ? Où sont les personnes qui ont un avis à débattre sur le sujet ? Où sont les lieux où je peux, moi aussi, aller me faire plaisir ? Suis-je limitée aux salons adressé à l'intention des personnes handicapées ? Et ma profession, comment puis-je l'orienter vers mes sensations ? Y a-t-il des livres, des films, qui parlent de ce sentiment ?
     
    Je me sens bien comme ça MOI, mais peut-être pourrais-je me sentir mieux ?

     

    You speak English ? Here is translated: Download - Feel different, but feel good!


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