• Le bras de Stéphanie le gène de plus en plus. Elle n'a plus l'habitude de l'utiliser si tard. Elle a l'impression qu'il lui fait mal. Elle n'est plus en symbiose avec Pierre. Elle prend son bras en main. Elle est gênée de s'arrêter en si bon chemin.

    P: "Est ce que ça va ma douce ? "

    S: "Non pas vraiment ..."

    P: "Parle-moi."

    Elle prend son bras en main, "une douleur fantôme me gène, je ne comprends pas d'où ca vient. Tu as super bien fais le soin, en général ca suffit". Elle respire fort. 

    P: "Merci, mais visiblement, les fantômes n'ont pas peur des bisous"

    S: "Je suis désolée, je vais devoir m'arrêter", ça lui gène de trop. 

    P: "Je comprends, je vais te laisser, je vais rentrer; Tu es sûre que tu n'as besoin de rien ?"

    S: "A part de ta présence ? Non rien"

    P: "Tu voudrais que je reste ?"

    S: "Ca ne serait pas raisonnable. Mon corps ne tient plus le coup de toute façon ..."

    P: "Si ça te rassure que je reste, je peux dormir sur le canapé. Comme ça on restera sages"

    S: "Je vais me prendre un antidouleur. Mais c'est vrai qu'on pourrait s'en dormir là tout les deux. Moi dans le creux de tes bras, mais ca me lance de trop, il faut faire quelque chose"

    P: "Tu n'avais pas oublié de prendre ton anti douleurs ce soir ?"

    S: "Je ne le prends pas d'office, je n'aime pas avoir la sensation d'être droguée tous les soirs"

    Elle se lève d'un coup. 

    S: "J'en peux plus, j'y vais ..."

    Le mélange d'émotions, de fatigue, de douleur la font vivoter, elle ne marche pas droit. Elle arrive à la cuisine où elle range ses médicaments. Elle prend un verre d'eau. Pierre s'est levé et vient derrière elle, il la serre contre lui et embrasse sa nuque. Elle sourit. Elle aime sentir sa présence à tout moment. Elle avale la gélule et boit une gorgée. 

    Pierre lui murmure à l'oreille "je suis là, tout va bien"

    Elle pose son verre, prend son bras et se serre contre lui. Pierre aime sentir sa peau contre la sienne. Il resterait tout la nuit comme ça avec elle contre lui et ses bras autour d'elle. 

    S: "Si on allait se poser un peu dans ma chambre, on sera plus à l'aise. Dors avec moi cette nuit ..."

    P: "Ok, si tu le souhaites c'est d'accord. On essaie de rester sages ?"

    S: "Oui" elle rit doucement

    Elle l'emmène dans sa chambre, elle s'allonge.

    S: "Vient près de moi, sert moi fort"

    Pierre s'allonge à ses côtés et se retourne. Il la prend sans ses bras. Il la serre très fort contre lui. 

    S: "Prend mon bras dans tes mains. Ca me rassure, j'ai l'impression que tu partage mes sensations"

    P: "D'accord" et il prend son petit moignon dans ses mains chaudes. Il le serre un peu, doucement, tendrement. 

    Elle est détendue, elle s'endors. 

    Pierre la regarde s'endormir. Son souffle est calme et régulier … Son visage est détendu, en paix … Puis il ferme les yeux à son tour. Il finit par s'endormir avec son petit bras dans ses mains. 

     


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  • Stéphanie sens que Pierre commence à avoir chaud. Il a l'impression que son visage rougit. Cette situation est quand même très excitante pour lui. Mais Stéphanie ne voit pas son visage, elle lui tourne le dos. Le souffle de Pierre est un peu rapide. Stéphanie porte sa main gauche au visage de Pierre. 

    S: "Tu vas bien ? Tu es tout chaud ..."

    P: "Oui je vais bien, très bien même", il embrasse la paume de sa main "et toi ?"

    S: "Oui, je vais bien" et elle se retourne pour mieux le voir et le regarde. "Tu es beau. Tes yeux sont plein de vie"

    Pierre rougit, "ce n'est pas souvent que j'ai des compliments. Tu es une femme magnifique Stéphanie"

    Ils s'embrassèrent longuement. Le moignon de Stéphanie touche le corps de Pierre, mais elle ne s'en rend pas compte. Pierre le sent. Stéphanie ne se sent pas les mouvements qu'elle effectue. Il le sens sur son cou, son oreille. Son contact est doux, tellement différent d'une main. 

    Elle lui murmure, "enlève ton T-shirt ..." et Pierre s'exécute. 

    Elle parcoure son torse avec sa main et son moignon. Le souffle de Pierre est court. Il la laisse encore caresser son torse. Elle sa main sur son épaule, et elle dessine des ronds sur son ventre à l'aide de son petit bras. 

    Pierre chuchote, "Stéphanie tu m'excites"

    Stéphanie comprend que son petit bras lui fait du bien. Elle continue d'en jouer autant qu'elle peut le contrôler, et remonte vers le haut de son buste. Pierre caresse également son corps. Elle luui carasse le bras gauche, elle tremble un peu. Pierre lui caresse le ventre. Le bras de Stéphanie est trop court, elle n'arrive pas à toucher ses doigts. Pierre remonte sa main gauche et la pose sur son sain droit, sur la dentelle de son soutien gorge. Il le sent ferme et lourd. Stéphanie lui caresse la main, elle aime comme il la touche. 

    Lui aime également ça façon de le toucher,  "tu es très sensuelle ma belle"

    S: "Je peux te poser une question ?"

    P: "Oui bien sûr, tout ce que tu veux..."

    S: "Mon petit bras te fais de l'effet, ou bien je me trompe ?"

    P: "J'avoue oui. Un effet extraordinaire."

    S: "Ce n'est pas courant, mais c'est une bonne nouvelle " et elle lui sourit. 

    La main de Pierre est toujours sur son sein droit et son pouce caresse son téton. Le petit bras de Stéphanie caresse le visage de Pierre, puis son bras, puis sa taille.  Elle l'embrasse et le serre fort contre elle avec son coude qui enlace son cou. Pierre sent la dentelle de son soutien gorge sur son torse et sa poitrine qui s'écrase. Ce moment est merveilleux, plein de tendresse et de désirs retenus. 

    Stéphanie commence à fatiguer, le fantôme de son bras l'embête un peu. Elle arrête de jouer de son petit bras. Elle a perdu le peu de sensation qu'elle avait. Elle essaye de poursuivre de la main gauche. Pierre prend son petit bras et le porte à sa bouche. Il embrasse le bout de son moignon, puis le suce tendrement. Stéphanie tremble un peu. Elle le voit faire ces gestes si tendres, mais elle ne les ressent pas beaucoup. Pierre ne s'en pas compte immédiatement. Stéphanie ferme les yeux, fais une petit grimace de douleur comme au café la veille, puis lui murmure:

    S: "Continue, encore" et elle souffle. 

    Elle aime ce qu'il fait, elle voudrait que ça dure, le plus longtemps que son corps le lui permet. Pierre continue à sucer ce petit bout de bras tandis que sa langue le lèche. Ses mains caressent son corps, prennent sa lourde poitrine. Leurs souffles sont courts. 

     


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  • Pierre ouvre l'eau, attrape une éponge et le liquide vaisselle et commence le lavage. 

    S: "Et il fait la vaisselle en plus, il faut que je le garde celui-là" et elle rit.

    Pierre rit aussi "si tu le garde tu es obligée de prendre toutes les options aussi"

    S: "Ca va encore comme compromis ça "

    P: "Ok ça va alors, tope la " et il lui tend la main pour toper, elle lui répond de la main gauche. 

    P: "ok deal. Voilà, vaisselle terminée"

    S: "Super, merci. Tu veux rentrer chez toi vers quelle heure ? Sans vouloir te jeter dehors bien sur "

    P: "Je ne sais pas vraiment. Tu me renvoies quand tu en as assez de me voir" 

    S: "D'accord"

    P: "On fait quoi maintenant ? On continue à parler de nous, de tout et de rien ?"

    S: "Tu avais envisagé un autre programme peut-être ?"

    P: "Les hommes ont toujours des idées dans la tête. Mais je ne voudrais rien précipiter sans que tu ne te sentes pas prête"

    S: "Ca dépend de tes idées mon cher"

    Pierre la serre dans ses bras, "je ne te cacherai rien. Je me sens bien avec toi et je suis très attiré par toi. Mais je veux que tu sois prête et que tu en ais envie également. On a le temps, et je ne voudrais pas tout gâcher par précipitation"

    S: "D'accord je pense comprendre ce que tu essaye de m'expliquer" et elle rougit. 

    Pierre l'embrasse. 

    S: "La soirée fut délicieuse, mais mes émotions de tout à l'heure m'ont fatiguée. Mais je voudrais aussi partager quelque chose de particulier avec toi. Accepterais-tu de faire les soins de mon bras ce soir ?"

    Pierre la regarde dans ses beaux yeux verts et lui souris. "Si tu me donnes les bonnes indications, je pense que je devrais m'en sortir"

    S: "Est ce que cette idée te plait au moins ? Je ne veux pas te mettre mal à l'aise non plus"

    P: "Rassures toi, ça me plait" et il l'embrasse.

    S: "Je vais aller chercher le matériel alors."

    Stéphanie se lève et se dirige vers la salle de bain et revient avec une grande boite en plastique orange. Elle revient s'assoir près de lui. 

    S: "Bon, premièrement retirer mon pull"

    Pierre passe son bras autour de sa taille et l'attire vers lui. 

    P: "Bon, ça je ne devrais pas avoir trop de problème".

    Il prend les côtés de son pull, les remonte, elle relève les bras et il retire complètement son pull … A présent, il voit son soutien gorge. Sa peau est fine. Une cicatrice remonte du coude de Stéphanie jusqu'à son épaule. Sa poitrine est opulente, tout ça est très excitant. Bien sûr il y a cette longue cicatrice, mais elle est fine et tend à disparaitre avec le temps. 

    S: "Tiens, voilà un tube de gel désinfectant. Il faut en placer sur tout mon bras. Tu le fais ? Ca ne te gêne pas ?"

    P: "Non pas du tout, aucun problème. Il faut en mettre beaucoup ?"

    Il ouvre le tube, le gel n'a pas d'odeur. 

    S: "Ben assez pour couvrir la surface, mais pas trop sinon tu vas en avoir plein les mains. Tu peux le faire en plusieurs fois"

    Pierre appuie sur le tube et place une grosse noisette de gel sur le bout de son moignon. Il commence à l'étaler, sur le bout, sur les côtés, puis remet un peu de gel pour couvrir le haut de son bras. Il ne fait qu'étaler le gel, il le fait un peu timidement. 

    S: "Voilà c'est bien. Après faudra mettre une crème, mais il faut éviter qu'il y ait trop de microbes, alors faut désinfecter. Tu fais ca très  bien en tout cas"

    P: "Merci, mais c'est une première pour moi" il rougit un peu.

    S: "J'imagine bien ... Je reprends quand tu veux."

    P: "Tout va bien pour moi, j'ai commencé, je termine, sauf si tu vois que je le fais mal"

    S: "Continue"

    S: "Pour la crème, y a pas besoin d'en mettre partout. Seulement sur les 20 cm au dessus de mon coude et en dessous du coude aussi"

    P: "Bon ok... mais il faut essuyer le gel avant ? C'est pas grave si ça se mélange ?"

    S: "Oui si t'en as mis trop, essuie" elle lui tend l'essuie de bain qu'elle a pris avec elle. 

    Pierre prend la serviette et essuie délicatement son petit bras.

    P: "Pour la crème, c'est la même méthode d'application, ou bien c'est plus le principe massage ?"

    S: "Oh, sans doute qu'un petit massage me fera du bien. Je pense que je suis un peu crispée aujourd'hui. Tu le sens ?"

    P: "Oui un peu, tu ne sembles pas aussi détendue qu'hier soir"

    S: "Non, j'ai vraiment eu peur tantôt. Je met du temps à me détendre"

    P: "Ok. Je m'occupe de tout. Détends-toi. Vide ton esprit et ne pense qu'à des choses agréables..."

    Il ouvre la crème, commence l'application sur son petit bras. Il étale d'abord la crème puis commence le massage, tout en douceur. Il masse lentement son moignon, le bout, puis les côtés, puis le bras, doucement, tendrement. Stéphanie ferme les yeux et se laisse aller contre son buste. Elle apprécie ce moment de complicité. Pierre la sent se détendre. Ce moment est très excitant. Elle est à moitié nue devant lui. Il masse son petit bras. Stéphanie respire lentement. Pierre poursuit son massage tendrement, doucement. Il lui demande en chuchotant:

    P: "Ca te fait du bien ? Ça va mieux ?"

    S: "Oui. J'avais presque oublié qu'on pouvait vivre des moments aussi délicieux"

    Elle frisonne, Pierre repère une petite couverture. 

    P: "Ravi que ça te plaise. Tu as froid ?"

    Il prend la couverture et en entoure ses épaules. Son soutien gorge en dentelles met sa poitrine en valeur … Elle semble magnifique. 

    S: "Je suis bien maintenant. J'ai l'impression que plus rien ne peut m'arriver"

    Pierre continue son massage doucement, il embrasse le bout de son moignon et reprend le massage. Elle semble complètement détendue. 

     


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  • S: "Allez, je te laisse gérer ... je vais sortir les assiettes"

    P: "Ok. Je sors les plats du four"

    Il coupe le thermostat, ouvre la porte du four, attrape une serviette et sors les barquettes du four. Il les dépose sur la table. D'une main Stéphanie ouvre la porte, emporte 2 assiette, du bras droit elle referme l'armoire. Elle sort 2 verres de l'autre armoire. Pierre lui prend les deux verres. 

    S: "Je peux te demander de les démouler ?" et elle lui tend une spatule pour l'aider …

    P: "Oui bien sûr, je fais le service"

    Il la sert, puis se sert ensuite. Les barquettes en alu sont encore très chaudes et je me brûle un peu les doigts. 

    P: "Bien, tout cela m'a l'air fort appétissant, merci pour ton invitation"

    S: "Oh, j'aurais préféré te proposer autre chose, mais y a des jours sans comme ca ... Mais je suis heureuse d'entendre que ca te fait plaisir"

    P: "Tu m'aurais offert des cacahuètes, ça m'aurait fait plaisir aussi. Mon plaisir est d'être avec toi. Mais c'est vrai que je préfère les lasagnes aux cacahuètes"

    Stéphanie sourit puis cale sa fourchette dans son coude. Elle se concentre pour la placer correctement. Elle a fait le choix d'avoir des couverts anti dérapant. Elle charge la fourchette et la porte à sa bouche. 

    Pierre la regarde, "c'est fascinant comment tu te sers de ton petit bras"

    S: "Je ne comprend pas. Développe." Elle lui sourit, et recharge sa fourchette

    P: "Je ne sais pas bien l'exprimer. Mais c'est un mélange d'adresse et de dextérité, c'est surprenant, inhabituel... fascinant quoi"

    Elle rougit,  "je n'ai pas vraiment eu le choix tu sais. Mais ca me fait plaisir que tu trouves que je m'en sorte bien. C'est moins intimidant pour moi. J'ai un peu peur de te choquer parfois ave mes mouvement différents"

    P: "Un philosophe a dit (je ne sais plus lequel) : "de l'uniformité naquit l'ennui". J'ai horreur du banal et de l'ordinaire. Alors tout ce qui est extraordinaire est passionnant et me passionne. Les gens extraordinaires me passionnent. Et tu es extra ordinaire"

    S: "C'est une belle façon de voir les choses en effet"

    P: "Je préfère le voir comme ça. Tu féliciteras ta maman, ses lasagnes sont excellentes"

    S: "Je n'y manquerai pas. Elle nous en refera comme ça "

    P: "Avec plaisir. Et toi ? Tu cuisines ?"

    S: "De temps en temps. Mais je ne m'en sors pas très bien à cause de mon handicap. On se rend pas compte à quel point on a besoin de ses deux mains pour cuisiner ..."

    P: "Oui certainement, mais si tu aimes cuisiner ça devrait aller. Si tu veux, on essaiera à trois mains un jour. Mais je te préviens, pour faire la cuisine, j'ai deux mains gauches."

    S: "Ben ca nous fera 3 mains gauches alors"

    Pierre éclate de rire, "tu crois qu'on pourra s'en sortir ?"

    S: "Il faut qu'on s'inscrive à un diner presque parfait pour tester"

    P: "Ca serait rigolo oui. Au fait, tu étais droitière ou gauchère ?"

    Stéphanie ne rit plus, et lui répond assez sèchement "droitière".

    Pierre lui prend la main, "pardon, ma question t'a choquée"

    Elle sourit, "non, ce n'est pas ça. C'est juste que quand j'étais droitière, je n'étais pas fleuriste"

    P: "Ah bon ? Que faisais tu alors ?"

    S: "J'étais peintre ..." et son visage devient sombre

    P: "Peintre ? Mais c'est merveilleux ça, pourquoi as tu abandonné ?"

    S: "Je ne suis jamais parvenue à reprendre la peinture de la main gauche. Alors j'ai du faire mon deuil ..."

    P: "Oh je vois... As tu réessayé depuis ?"

    S: "Ben directement après l'accident oui, au centre de rééducation. Puis c'est là que j'ai appris à être fleuriste. Ca reste de la créativité"

    P: "Oui c'est vrai, et ça te permets de casser des pots. Tu as conservé ton matériel de peinture ?"

    S: "Oui, j'avoue que je n'ai pas su m'en séparer. Mais, c'est dans le fond d'une armoire"

    P: "Et si je te demande gentiment, tu accepterais de le ressortir et faire un nouvel essai ?"

    S: "Pas ce soir s'il te plait. Une autre fois. J'essayerai de m'y préparer"

    P: "Non bien sûr, pas ce soir... on a le temps, on verra plus tard. Je vais faire la vaisselle"

    Il se lève, rassemble les couverts, prend les assiettes et les verres et se dirige vers l'évier. 

    S: "Merci. Ca me fait des vacances de ne pas vérifier que tout ne va pas me tomber des mains sur le temps que je traverse la cuisine"

    P: "Je suis là, autant en profiter"

     


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  • Elle le regarde, elle ne sait pas quoi dire. 

    P: "J'ai un bouton sur le nez ?"

    Elle voudrait déjà tout savoir et en même temps profiter de ces moments si intenses que sont ces premiers instants. 

    P: "C'est grave et tu ne sais pas comment me l'annoncer ?"

    Elle rit, "non, j'essaye juste de lire ta vie dans tes yeux. Mais c'est moins clair que dans un livre"

    P: "Stéphanie, je me sens bien avec toi. Je te l'ai dit, je ne sais pas parler de moi spontanément. Mais je répondrai à toutes tes questions et si c'est moins clair que dans un livre, c'est parce que je ne sais pas écrire."

    S: "Ah les hommes, c'est vrai que ca parle moins des ressenti ..."

    P: "Oui tu as raison. C'est en tout cas mon défaut"

    S: "Ne te tracasse pas, dans Mars et Vénus, il dit que c'est le même défaut pour tous les hommes. Tu as vu ce film ?"

    P: "C'est sympa, d'un coup je me sens moins seul. Non pas vu le film, on ira le voir ensemble ?"

    S: "C'est un spectacle. Le premier à tellement bien fonctionné, qu'il en a fait un deuxième. Je suis complètement fan de ce gars. Il parvient à expliquer les hommes et les femmes avec des mots simples. Il faut vraiment que tu le vois. On regardera ça ensemble un jour, je pense avoir acheté le DVD"

    P: "Un gars qui réussit à expliquer les hommes et les femmes ? Il lui faut un prix Nobel !! Mais ok, on regardera ensemble"

    S: "Enfin, ca ne m'avance pas sur qui tu es tout ça"

    P: "Si tu veux jouer les Commissaire Maigret, je veux bien passer la nuit en garde à vue"

    S: "Tu as des frères et sœurs ?"

    P: "Non, je suis enfant unique, mes parents n'ont pas voulu prendre le risque de faire une autre erreur "

    S: "Pfff, t'es grave ..."

    Pierre éclate de rire "oui je sais, ça fait partie de l'erreur. Et toi ? Des frères et des sœurs ?"

    S: "Comme toi, je suis fille unique. Du coup, ma mère me fait des petits plats"

    P: "Moi aussi je ne peux pas revenir de Lyon sans avoir une glacière pleine"

    S: "Ah tu viens de Lyon. Tu vis à Paris pourtant maintenant ?"

    P: "Oui, parisien depuis 26 ans. Je suis arrivé à Paris pour terminer mes études et je n'en suis pas reparti"

    S: "Ca ne te manque pas trop de vivre loin des tiens ?"

    P: "Non ça va, je m'y suis habitué... Et puis la famille, c'est mieux quand c'est loin "

    S: "Pourquoi dis-tu ca ? Vous vous êtes fâché ?"

    P: "Non pas du tout. Ils sont tous adorables, mais parfois un peu "collants"... alors je les préfère à 500km"

    S: "Hey, on parle, on parle, mes les lasagnes doivent être presque prête ..."

    P: "J'ai mis la minuterie. Ça va sonner aux 30 minutes"

    S: "Ben ma montre me dis que ca va bientôt sonner alors"

    P: "Alors allons voir si nos lasagnes n'ont pas pris la poudre d'escampette"

     


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