• Les plats sont terminés, le serveur revient pour les débarrasser et prendre la commande des desserts. 

    S: "Je ne prendrai pas de dessert, j'ai très bien mangé, merci"

    P: "Veux-tu un café? Un Thé ?"

    S: "Non ca ira, rien du tout merci"

    P: "Ok, je demande l'addition alors"

    Pierre paya, se leva et pris le manteau de Stéphanie pour l'aider à le passer. 

    S: "Merci"

    P: "Avec plaisir"

    Puis, Pierre passa sa veste et ils sortirent.

    S: "Ce fut une belle soirée, mais je m'excuse encore d'avoir eu quelques moments sombres"

    P: "Ce fut une bonne soirée, c'est tout ce que je retiendrai. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres"

    S: "Il n'y a pas de raisons que ca s'arrête là"

    Il la regarde et sourit. 

    P: "Non effectivement, pour ma part, je ne vois aucune raison. Je te raccompagne au métro ou bien tu as ta voiture ?"

    S: "J'habite à deux rues d'ici, je pense que me raccompagner à pied suffira"

    P: "Bien, allons-y. Je te laisse me guider"

    Stéphanie glissa son bras droit sous le bras de Pierre et l'emmena. Ils se regardèrent et il l'embrasse sur la joue droite. 

    S: "Ici c'est à gauche, puis c'est la 3eme maison"

    P: "Comme ça je sais où tu cache ton petit nid"

    S: "Oui, j'aurais levé ce coin du voile aussi"

    Elle se plante devant lui, le regarde au fond des yeux. Il la regarde et lui sourit. Elle le regarde comme si elle voulait trouver la réponse à ce qu'elle ne s'est pas encore demandée. Elle s'approche. Il la laisse faire. Stéphanie caresse le visage de Pierre. Sa main est chaude, Pierre apprécie cette caresse. Il embrasse sa paume. Elle voudrait l'embrasse, puis se rappelle que "la fille ne doit jamais faire le premier pas" et se retient. Pierre en a envie pourtant. Ses lèvres sont si proches. Il rapproche encore un peu sa bouche et lui donne un petit baiser. Il la serre dans ses bras. Stéphanie apprécie ce moment. Les lèvres de Pierre ne sont qu'à quelques millimètres de celles de Stéphanie. Elle l'embrasse en retour et s'en va vers la porte de sa maison. Il la suit jusqu'à sa porte. 

    S: "Il faut que je rentre maintenant. On se reverra, promis". Sa phrase sonnait comme une affirmation et une question à la fois. 

    P: "Stéphanie je n'ai même pas ton numéro. Je voudrais vraiment te revoir"

    Stéphanie sorti sa carte de fleuriste de sa poche. 

    S: "Comme ça tu auras vraiment toutes mes adresses"

    P: "Je passe à ta boutique demain"

    S: "Avec plaisir. A demain alors"

    P: "A demain, dors bien. Merci pour cette magnifique soirée"

    S: "Merci. A demain."

    Un dernier regard, et elle referme la porte. Pierre s'adosse quelques instants à cette porte qui vient de se refermer. Puis il s'en va vers le métro le plus proche. 

     


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  • De la main gauche elle coince la fourchette dans le creux de son bras droit, puis empoigne le couteau de la main gauche. Elle commence à essayer d'extraire les morceaux de viandes, mais la fourchette glisse. Elle n'avait pas pensé à ce détail. Elle décide de passer sur les légumes à côté en attendant de trouver une solution.

    S: "Merci, je te souhaite également un bon appétit"

    P: "Veux-tu un peu d'aide? Je vois que c'est un peu difficile pour toi. Je n'avais pas pensé à cet aspect quand je t'ai conseillé les brochettes"

    S: "Ce n'est pas un peu d'aide qu'il va me falloir ..." et elle regarde l'assiette dépitée puis poursuit "ça m'embête mais ... pourrais-tu défaire toutes les brochettes s'il te plait ?"

    P: "Oui bien sûr, aucun problème".

    Pierre défit toutes les brochettes dans ton assiette, puis fit de même dans la sienne. 

    P: "Voilà, comme ça si tu veux piquer dans mon assiette, tu peux le faire également" et il lui sourit. 

    S: "Ok super"

    Stéphanie recommence la manoeuvre, la fourchette dans le coude droit et le couteau dans la main gauche. Pierre la regarde admiratif. Elle avale les premiers morceaux sans problème, mais évidemment c'était trop simple de s'humilier une fois devant le mec parfait, il fallut que cette fourchette glisse et bien entendu du mauvais côté et du coup impossible de la ramasser. 

    P: "Attends, ne bouge pas, je vais la ramasser"

    Pierre s'exécuta et appela le serveur pour obtenir une fourchette propre. 

    S: "Je suis vraiment désolée, en général ça ne foire pas à ce point là ..."

    P: "Je ne vois pas de problème, ça peut arriver à tout le monde"

    S: "Et toi qui me demandais les difficultés du quotidien, tu trouves réponses à tes questions là ? T'es gentil. On sait tout les deux pourquoi elle est tombée à terre ..."

    P: "Oui, mais je vois surtout que tu te débrouille très bien"

    Pierre voit les yeux de Stéphanie s'embuer et son regard se détourner. 

    S: "Désolée, il faut que je me calme. Ca m'énerve un peu quand les choses ne vont pas comme je veux"

    P: "Ne t'inquiètes pas, il n'y a aucun problème" et il prend la main gauche de Stéphanie dans la sienne. 

    Elle lui sourit, mais est un peu perdue, elle ne sait plus quoi. A la fois elle est bien, elle voit bien qu'il ne va pas fuir, et à la fois incapable de lui montrer qu'un bout de bras ne dicte pas le reste de sa vie. Elle cache son bras droit sous la table, et décide de poursuivre à la main gauche. 

    P: "Ca va mieux ?"

    Stéphanie lui répond "oui" de la tête, mais Pierre remarque son geste et s'étonne. 

    P: "Ca ne te ressemble pas de te cacher"

    S: "Non ... mais je ne veux pas que ça foute la soirée en l'air."

    P: "Il n'y a aucun risque, cette soirée est magnifique. Donne-moi ton petit bras s'il te plait"

    Elle le regarde complètement étonnée, "pardon ?"

    Pierre lui tend sa main gauche et répète sa demande, "S'il te plait, donne moi ton petit bras..."

    Timidement, Stéphanie le place dans sa main et ne quitte pas Pierre des yeux, elle se demande ce qui va lui arriver. Pierre la regarde intensément aussi. Sa main se referme doucement sur son moignon et son pouce le caresse lentement.

    P: "Ce petit bras c'est toi, comme ta main droite, comme ton pied ou toute autre partie de ton corps. Chacun est comme il est. Alors il n'est pas là pour gâcher la soirée, il est là au même titre que tu es là avec tes grands yeux verts"

    Stéphanie sourit, ce que tu me dis me touche et en même temps des pensées négatives me hantent.

    P: "Je te vois embarrassée. Explique-moi tes pensées ? Ai-je dis quelque chose qui t'a choquée ?"

    S: "Pourquoi tiens tu autant a ce que mon handicap soit vécu au grand jour ?"

    P: "Je veux seulement que tu sois toi-même, belle et naturelle. Sois libre avec moi. Libre de ne pas te poser de questions."

    S: "Honnêtement, je pense qu'à ce stade ci des choses, c'est impossible. Les questions j'en aurai encore un petit moment. Je crois que le fait que tu sois  à l'aise comme ça me déstabilise un peu "

    P: "Oh je suis désolé, ce n'est pas du tout mon intention. En aucun cas je voudrais te déstabiliser, bien au contraire. Je me sens bien avec toi. Et je voudrais que ce soit partagé. Pardon si je suis maladroit"

    S: "Moi aussi j'aimerais être bien. Et non tu n'es pas mal adroit. Je pense vraiment que ça fait longtemps que je n'ai pas vécu un moment pareil. Il est beau. Je pense qu'au fond de moi j'ai simplement peur que mon handicap te fasse fuir un jour ou l'autre, simplement parce que tu ne supporteras plus de ramasser ma fourchette tous les deux repas."

    P: "Je n'ai jamais été doué pour la course à pied. On trouvera une solution pour que la fourchette ne t'échappe plus, on mettra un scratch par exemple"

    S: "Tu verras. Si c'était si simple, je l'aurais déjà fais depuis longtemps."

    Pierre rit, "on trouvera autre chose alors"

    S: "En fait si je ne supporte pas la prothèse trop longtemps, c'est simplement parce que je supporte plus rien sur ce morceau de bras. Ma peau réagit trop vite, je suis devenue trop sensible. Je n'ose rien fixer à cet endroit. Il faut que je me débrouille avec ce que le chirurgien m'a laissé"

    P: "Oh je comprends... même pas les caresses d'un amoureux ?"

     


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  • Pierre appelle le serveur et passe la commande. 

    P: "J'espère que ça te plaira"

    S: "Si c'est comme le début de la soirée, ça devrait aller."

    P: "Merci, je passe une excellente soirée également. Rien de mieux qu'un joli sourire, des yeux rieurs, une belle personne et une bonne conversation pour une bonne soirée"

    Stéphanie souris, à la fois gênée, et en ayant l'impression qu'il est sincère. Pierre le remarque. 

    P: "Je suis sincère tu sais, j'aime vraiment ta compagnie"

    S: "Mais je te crois, rassure-toi. J'apprécie aussi ta compagnie ... mais ça ne suffit pas toujours"

    P: "Condition nécessaire mais pas suffisante, c'est ça ? "

    Elle regarde dehors, elle a déjà vécu ça plusieurs fois, et ça se terminait toujours de la même façon, mais là elle sent autre chose, mais quoi ...

    S: "Oui sans doute ..." et elle soupire. 

    P: "Comment cela se terminait-il les fois précédentes ?"

    S: "Je n'ai pas vraiment envie d'en parler, je ne voudrais pas gâcher tout. C'est passé ... Mais on tire toujours un peu ses casseroles"

    P: "Oui c'est vrai. As tu eu beaucoup d'aventures depuis ton accident ?"

    S: "Non, je te rassure. 3 peut-être 4, mais ça n'a jamais duré plus d'un mois ou deux ..."

    P: "Je vois. Tu penses que c'est à cause de ton handicap que ça n'a pas duré ?"

    S: "Je ne le pense pas j'en suis certaine. Il y en a un qui n'a jamais voulu me présenter à sa famille. Un autre me considérait comme une valide, ce qui n'était pas non plus la bonne approche, et une troisième m'assistait dans tout ce que je faisais. Alors, faut voir les choses en face, si j'avais eu mon bras, il  y a des choses auxquelles on n'aurait pas du faire face"

    P: "Ok je comprends. J'espère que tu n'as pas trop souffert de ces situations"

    S: "Ben des ruptures pour ça c'est jamais marrant, après je me dis qu'aucune rupture n'est amusante. Et que le plus simple pour ne plus le vivre, c'est de ne plus se laisser draguer. Mais comme tu vois, je n'ai pas encore fait ce choix là. Donc je suis prête à remettre mon humeur en jeu"

    P: "Si je peux m'exprimer comme ça, il ne faut jamais baisser les bras. Et je suis ravi que ta décision ait été ajournée"

    S: "Allez soit honnête avec moi, tu le savais dès le départ, hein ... Avant même de venir me trouver, je parie ..."

    P: "Non absolument pas, je t'assure. J'ai seulement flashé sur une belle femme. J'étais seulement intrigué de ne te voir te servir que de ta main gauche, mais je n'avais rien vu"

    S: "Ok, je te crois, mais tu as quelque chose de différent. C'est agréable et en même temps déroutant. Tu vois les détails mais fait comme s'il n'était pas là tout en étant prêt à réagir. C'est bizzare ..."

    P: "Que veux-tu dire exactement ? Je suis naturel tu sais, je ne travesti pas mon comportement"

    Le serveur arrive avec la bouteille de cidre et deux verres, et les sert. Une fois le serveur parti, Stéphanie prend le verre en main et elle le lève. 

    S: "A cet homme bizarre qui m'intrigue et me plait"

    P: "A toi et à notre rencontre. Et merci du compliment" dit-il en rougissant, puis ajouta "N'hésite pas à poser toutes les questions que tu souhaites afin de satisfaire ta curiosité et lever le voile sur cette intrigue"

    S: "Je n'ai jamais eu ce sentiment. J'ai du mal à l'analyser et par conséquent à te poser les bonnes questions. C'est comme si tu avais déjà vécu avec quelqu'un qui a perdu un bras. C'est peut-être le cas ?"

    P: "Non pas du tout, tu es la première que je rencontre. Parle-moi du sentiment que tu éprouve ?"

    Le serveur arrive avec les plats. 

    S: "En fait tu m'as surpris avec tes questions, les autres m'en posent d'autres. Puis tu n'as pas eu l'air fort mal à l'aise, ça non plus ça n'est jamais arrivé. Enfin bref, ce n'est pas grave, c'est même agréable. Et ce que j'ai sous les yeux aussi."

    P: "Je suis à l'aise parce que tu l'es toi même. Je te souhaites une bonne dégustation"

     


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  • Il la précède, ouvre la porte et la laisse entrer. 

    S: "C'est cosy en tout cas"

    P: "Oui très coloré, et sans musique assourdissante"

    S: "On prend une table près de la fenêtre? J'aime bien regarder les gens passer dehors"

    P: "Ok si tu veux... Il y en a une libre dans l'angle"

    Elle se dirige vers là. Pose son sac à terre et commence à déboutonner sa veste, un bouton à la fois. Elle n'est pas très rapide, elle voit bien qu'il est plus vite prêt qu'elle, et elle commence un peu à s'énerver sur un bouton qui ne se laisse pas faire. Il le remarque ...

    P: "Puis je t'aider ?"

    Stéphanie est devenue toute rouge, "heu, oui, si ca ne te gène pas, y en toujours un qui ne veut pas se laisser faire, si tu pouvais t'occuper de lui. Voilà une réalité de la vie où la deuxième main aide souvent ..."

    P: "Pas de problème laisse moi voir"

    Il sourit mais ne dit rien, il déboutonne sa veste et l'aide à la retirer. 

    S: "Ca ira merci"

    Elle dépose elle-même la veste sur le dossier de la chaise. Elle a retroussé son pull au dessus du coude, et se sert de son bras droit pour reculer la chaise de la table et s'assoir enfin.

    S: "Ouf, ça fait du bien, mais fais moi penser de ne plus porter des chaussures pareille toute la journée la prochaine fois que l'on se voit"

    Pierre vois son "petit bras" pour la première fois.

    P: "Ce serait dommage pour mes yeux si tu dois chausser des brodequins. Mais je vois que nous prenons déjà des habitudes si je dois te faire penser à faire quelque chose"

    Elle rit, " rassure toi, j'ai d'autre belles chaussure, mais en plus, elles sont confortables"

    P: "J'ai hâte de voir ça" 

    Le serveur leur apporte la carte, Stéphanie prend la carte de la main gauche et la pose devant elle. Les couverts sont trop rapprochés et elle les pousse de son bras droit afin que la carte soit à plat pour la lire. Elle tourne les pages à la main gauche.

    S: "Tu me conseille quelque chose en particulier peut-être ?"

    P: "La dernière fois, j'ai pris des brochettes de poulet et leur accompagnement. C'était bluffant"

    S: "Du poulet au végétarien, on n'arrête pas le progrès !"

    P: "On aurait vraiment cru du vrai poulet"

    S: "Et bien, je ne vais pas chercher d'avantage alors, je vais essayer ça. J'ai envie d'être bluffée ce soir"

    P: "Bon programme"

    Et d'un coup d'avant bras droit elle referme la carte.

    P: Quant à moi, je vais prendre des brochettes de gambas. Des fausses gambas d'ailleurs, aussi fausses que le poulet. Ca nous permettra, si tu le souhaite, de pouvoir gouter et échanger nos brochettes respectives"

    S: "Et bien nous testerons leur imitations ainsi"

    P: "Vers quelle boisson va ta préférence ?"

    S: "Moi c'est le vin blanc ou bien les softs, mais je t'avoue qu'avec les médicaments que j'ai déjà pris aujourd'hui je préférerais limiter le vin. On peut-être s'en prendre juste un verre ?"

    P: "Oui volontiers, ou bien je te propose un cidre. Ils ont ici une cuvée "bio" excellente"

    S: "Ok, va pour un cidre en apéro ainsi, je te suis"

     


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  • Ils marchent dans les petites rues du quartier des Halles à Paris. Elle n'est pas très grande mais les talons hauts de ses mocassins la portent à hauteur de du menton de Pierre. Elle marche à sa droite, et après quelques pas elle lui prend le bras. 

    S: "Tu as les bras plus fort que les miens"

    P: "C'est pour mieux t'enlacer", dit-il en souriant. 

    S: "Ouïe, le grand méchant loup" et ils éclatent de rire ensemble

    P: "Ne t'inquiète pas, mes dents ne sont pas très acérées"

    S: "C'est encore loin, parce que je n'ai pas vraiment mis mes chaussure de randonnée ..."

    P: "Je vois ça, elles te vont pourtant très bien. Non nous arrivons bientôt"

    S: "Merci. Sinon, il ne va pas me rester grand chose comme membre en état de fonctionnement"

    P: "Je connais pourtant des façons de revigorer tout ça, mais nous ne nous connaissons pas encore assez, ma chère Stéphanie"

    Et il la regarde dans les yeux avec ses petits yeux malins. 

    S: "Oui, ne brusquons pas les choses. Ca serait dommage de griller les étapes importantes"

    P: "Effectivement ne brusquons pas les choses"

    S: "Mais à me regarder comme ça, je vais craquer mon cher Monsieur"

    P: "Et je suis certains que tu  n'es pas si maladroite que ça. Ah oui ? Je te ferais craquer belle demoiselle ?"

    S: "Non, quand même, j'ai une éducation et même une rééducation, alors tu vois, pas d'excuse"

    Il éclate de rire, "le coup de la rééducation, on ne me l'a jamais faites celle là"

    S: "Ah ben, à l'hôpital on m'a dit que la société acceptait mieux le handicap avec humour, et il faut dire que ça se vérifie en général. La preuve avec toi"

    P: "J'adore l'humour. Je ne peux pas m'en passer. Quant au handicap, je te trouve vraiment très à l'aise et je n'en ai encore vu aucune manifestationn."

    S: "Ne soit pas impatient, elles arriveront assez vite"

    P: "Je ne suis pas impatient, rassures toi. Mais c'est vrai que j'ai du mal à imaginer comment cela se concrétise pour toi"

    S: Se concrétise ? Je ne te suis pas ..."

    P: "Pardon je m'exprime mal. Je voulais dire que je ne comprends pas encore quelles sont les contraintes que cela t'impose dans la vie courante"

    S: "La liste est longue pourtant, si tu veux je t'expliquerai ça durant le repas, ca sera plus confortable"

    P: "Oui je comprends. D'ailleurs nous arrivons"

    Et ils tournent dans la rue des Bourdonnais. 

    P: "Voilà nous y sommes. Je te présente certainement le meilleur restaurant végétarien de Paris : Saveurs Végét'Halles"

    S: "Je ne connais absolument pas. En tout cas c'est un bel endroit"

    P: "C'est vrai que la rue et la vitrine ne sont pas trop formidables, mais la cuisine vaut le détour"

     


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