• Face à face avec mon passéAujourd'hui je me suis rendue compte qu'il est des choses que l'on pense avoir oublié mais qui sont plus présente que jamais en nous.

    Je faisais mes petites courses en famille. A peine entrée dans le magasin, je repère un homme en fauteuil roulant qui attendais à la caisse. C'était mon ancien professeur de secondaire. 8 ans, et il n'avait pas changé. Il m'avait beaucoup plu à cette époque là. Finalement à coup de 3h de cours par semaine avec lui, j'avais eu le temps de bien analyser mes sentiments.

    Le revoir c'était comme me rappeler que ça fait une vie que je suis comme ça. Qu'il y a 8 ans, je me sentais seule au monde, que j'avais très bien compris ce que je ressentais, mais que je ne l'expliquais pas. Et aujourd'hui, il était à nouveau là, mais j'avais une info de plus en moi. Je me suis alors rappelée tous ces instant que j'avais passé dans sa classe à me demander pourquoi et en même temps d'en profiter. Un an, et pourtant qu'un an !

    Et puis soudain ce souvenir. Ce cours dont je ne me rappelle rien, sinon mon sexe en ébulition. Fantasmer d'écouter son cours, non, je savais que c'était autre chose. Le plaisir et en même temps la honte d'éprouver un tel sentiment en pleine classe. L'a-t-il vu ? Je ne sais pas.

    Finalement je suis heureuse d'aujourd'hui pouvoir mettre un mot sur tout ça. Mais je me félicite de ne pas avoir enfuit ça au fond de moi. Car oui j'ai jubiler ce jour là. Merci !!!

     

     


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  • Une nuit, j’ai fait un rêve où je voyais mon compagnon dans un fauteuil dernier cris et ultra réactif. Il était comme dans une petite bulle, les pieds et la tête, comme encerclé dans la roue. Il traçait, et savait se diriger où bon lui semblait. Seul petit hic, le freinage. Mais, à la fois l’excitation de ce nouvel engin, le faisait rouler de plus belle. Jusqu’à trouver comme seule alternative de se coucher par terre pour s’arrêter. Et moi qui le regardait à la fois s’amuser, et se détruire, et mes émotions à la fois heureuse de sa joie et de ma découverte, et à la fois terrifiée de le voir s’abimer.

    Je me suis réveillée, et ai raconté mon rêve. Et en le racontant, je me rendais compte à quel point une telle chaise n’avait aucun lieu d’être, et que c’était tout à fait impossible de caser un corps entier entre deux roues.

    Jusqu’à ce que …

    Un soir …

    Je tombe sur cette photo :

     J'ai fait un rêve ...J'ai fait un rêve ... 

    Mon rêve en image. Je peux à présent le partager avec vous tous !

    You speak English ? Here is translated: Download - I have a dream

     Source :http://www.streetsie.com/

      


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  • Le plaisir de commencer une journée ...J'adore ces matins là ...

    Avoir le plaisir de profiter à 100% des petits plaisir de la vie.

    J'étais dans la cuisine, je préparais le petit déjeuner, quand mon compagnon est arrivé dans sa nouvelle chaise. Je l'ai trouvé ... sexy (si vous me permettez l'expression).
    Je n'ai pas pu le cacher, c'était un tel bonheur pour moi, qu'il l'a vu dans mes yeux.

    Une journée qui démarre bien, le bonheur de profiter des petits détails de la vie qui nous rendent heureux.

    Bonne journée à tout le monde !

     

     

    You speak English ? Here is translated: Download - Pleased to start a day


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  • M'entendre dire ce que j'aurais dû penserUn matin, alors que mon compagnons m'ammenait à l'école, j'ai eu une drôle de réflexion de la part d'un de mes camarades de classe. Alors, que j'avais pris quelques mètres d'avance, il devait marcher avec des béquilles, j'ai entendu:
    - "Mais enfin! Attends le un peu, tu l'as complètement largué en arrière !"

    Puis un autre de répondre:
    -" Non, mais elle a honte de se promener avec un infirme ..."

    Ca m'a fait drôle de m'entendre dire ce que j'aurais dû penser, alors que mon naturel est tout à fait différent. On pourrait même pousser jusqu'à dire que ça me fait "plaisir" de me promener avec lui et ses béquilles.

    Voilà, quelques lignes qui reflètent la société ...

    You speak English ? Here is translated: Download - Hear me say that I should have thought


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  • Tout le monde connaît le phénomène « tomber amoureux de son prof ». Et je l'ai vécu aussi. Mais je vais commencer mon histoire quelques mois plus tôt.
     
    En première année secondaire
     
    J'étais en première année secondaire (13 ans) et j'ai mené une scolarité tout à fait commune en apprenant à vivre dans ma nouvelle école. Au bout de quelques mois, j'ai commencé à avoir mes lieux de passages à heures fixes. Et alors j'ai commencé à croiser systématiquement un professeur paraplégique. Et voici l'idée qui me traversait l'esprit : comment est-ce quand il donne cours, enfin comment, moi, le vivrais-je ? Et fait, déjà à cet âge là je ressentais mon corps changer quand je le croisais, mais ne comprenant pas bien ce qu'il m'arrivait, par peur, j'aurais préféré ne jamais savoir, et me cantonner à le croiser dans les couloirs tous les matins.
     
    Quand l’inévitable surprend encoreEn deuxième année secondaire
     
    Ce qui devait arriver, arriva. En commençant ma deuxième année secondaire, j'appris que je l'aurais comme professeur durant un an. On pourrait se dire « le pied » pour une devotee, mais alors « the big question » pour une fille de 14 ans ! Mais de toute façon, je n'avais pas le choix. Alors j'ai affronté mes peurs et j'ai suivi son cours comme tous les autres et tout se passa bien. En effet, pourquoi faire les choses différemment avec les personnes handicapées, penseront certains. Mais à 14 ans, on n'est pas encore vraiment maître de ses idées, et c'est l'éducation qui crée ce genre de pressentiments, mais ça c'est une autre histoire ...
     
     

    Son histoire
     
    Il était professeur de gymnastique. Un jour qu'il travaillait sur un toit, il est tombé. Il était alors paraplégique. Il est resté dans l'enseignement, mais à changé de branche.
     
    Le jour où je n'ai pas su contrôler mes pulsions
     
    Il y a des choses qu'on n'a encore jamais vécues et qui arrivent sans prévenir mais rarement au bon moment. Dans mon cas, la première fois que mon sexe s'est mis en ébullition, j'étais en plein cours, avec un léger besoin d'aller aux toilettes.
    Au début j'essayais simplement de me retenir, en attendant patiemment la fin du cours. Mais dans ces cas là, plus moyens de se concentrer sur le cours, alors l'esprit commence à divaguer. Je vais pas vous donner tous les détails non plus, mais toujours est-il qu'à un moment donné je me suis sentie toute bien, en train de planer, et essayant de contenir le plaisir en moi, de le faire durer alors que l'endroit n'y était vraiment pas approprié. Les choses ont fini par se calmer, le cours se termina.
     
    Quand l’inévitable surprend encoreEt après
     
    Par la suite j'ai essayé de comprendre se qui m'était arrivé, je n'ai jamais vraiment compris. Enfin si, mais j'ai dû attendre quelques années de plus. Non pas pour ce que j'avais ressenti en moi, à 14 ans ce genre d'informations on nous les a données, mais plutôt pour comprendre pourquoi à ce moment là et avec ce professeur là.
    Mais un an, quand on s'amuse, ça passe vite. Et puis quand on tombe amoureux d'un professeur, c'est rarement destiné à durer, puis ça reste secret. Alors, je suis entrée en troisième année, avec une nouvelle année devant moi, et de nouveau objectifs.
     
    « Les professeurs ouvrent les portes mais vous devez entrez vous-même. » - Proverbe chinois

     

     

    You speak English ? Here is translated: Download - When the inevitable surprises yet


     


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