-
Par devotee87 le 13 Mai 2013 à 21:06
«Pourquoi ne leur as-tu pas dit que j'étais dans un fauteuil roulant avant qu'ils me rencontrent?"
Oui, telle était la question. Pourquoi ne pouvait-elle pas? D'une certaine façon, elle n'a jamais réussi à sortir les mots. Dans sa peur d'être découverte, elle n’avait en fait jamais dit le mot "fauteuil roulant" à haute voix.
"Ca ne devrait pas poser de problème, non?" dit-elle.
«Mais c'est le cas, tu sais que ça l’est". [...]
“Why didn’t you tell them I was in a wheelchair before they met me?”
Yes, that was the question. Why couldn’t she? Somehow she was never able to get the words out. In her fear of being discovered, she had actually never said the word “wheelchair” out loud.
“It shouldn’t matter, right?” she said.
“But it does, you know it does”. […]
Alors Amy soupira et dit, "Liz, tu ne cesseras jamais de me surprendre. Je sais que tu as toujours été intéressée par ce genre de choses, mais sortir avec un mec handicapé? Je dois admettre que je ne savais pas que tu irais si loin. Ça ne te dérange pas? Être avec quelqu'un qui ne peut pas marcher? "
Tous les mots pour répondre à la question étaient là à l'intérieur d’Elizabeth, mais elle ne pouvait pas les prononcer. Elle avait étudié la politique du handicap, elle connaissait les arguments à utiliser contre les personnes qui voient le handicap physique comme déprimant. Pourtant, rien de tout cela n’est venu à elle. Maintenant, elle ne pouvait que balbutier et devenir rouge. Pourquoi ne pouvait-elle pas parler à ses plus proches amis de ces choses? [...]
Then Amy sighed and said, “Liz, you never cease to amaze me. I know you’ve always been interested in this stuff, but dating a handicapped guy? I must admit I didn’t know you’d go so far. Doesn’t it bother you? Being around someone who can’t walk?”
All the words to answer the question were there inside Elizabeth, but she couldn’t choke them out. She had studied the politics of disability; she knew the arguments to use against people who saw physical disability as depressing. Yet, none of it came to her now. Now she could only stammer and turn red. Why couldn’t she talk to her closet friends about these things? […]
"Depuis combien de temps êtes-vous dans un fauteuil roulant?"
Elizabeth arrêta de manger. Pourquoi était-ce la première chose que tout le monde voulait savoir? Bien sûr, Elizabeth voulait connaître les détails de la façon dont il s’est cassé la colonne vertébrale, mais elle savait aussi que c'était mal d'être curieux. Qu'importe comment Stewart avait été blessé? C’était du passé, il était passé au-dessus. Il semblait impoli de le faire réapparaître maintenant. Son plan était d'ignorer son handicap, autant que possible et de ne jamais aborder le sujet. [...]
“How long have you been in a wheelchair?”
Elizabeth stopped eating. Why was that the very first thing that anyone wanted to know about him? Of course, Elizabeth wanted to know the details of how e broke his spine, but she also knew that it was wrong to be curious. What did it matter how Stewart was injured? It was in the past, he was over it. It seemed impolite to bring it up again now. Her plan was to ignore his disability as much as possible and never bring the subject up. […]
Amy avait l’air d’avoir envie de rire, mais elle se repris au sérieux. «C'est vraiment tragique. Je suis désolée ", dit-elle.
Elizabeth grimaça légèrement au mot «tragique». C'est vrai, c'est ce qui était supposé être. Est-ce ça faisait d’elle un monstre total qu'elle ne pouvait pas sentir la tragédie là dedans? La paralysie ne lui semblait pas si terrible pour elle, c’était très beau. Comment pouvait-elle y être si insensible? Comment pouvait-elle rejeter cette chose qui lui avait été tragique? Elle ne pouvait pas s'empêcher d'être heureuse qu'il soit paralysé. [...]
Amy looked like she wanted to laugh, but she stopped and composed her face. “That’s really tragic. I’m sorry”, she said.
Elizabeth cringed slightly at the word “tragic”. That’s right; that was what it was supposed to be. Did it make her a total monster that she couldn’t feel the tragedy of it? Paralysis didn’t seem terrible to her; it was beautiful. How could she be so callous? How could she dismiss this thing that to him had been tragic? She couldn’t help being glad that he had been paralyzed. […]
Très vite son soutien-gorge aussi était enlevé et Stewart embrassait la chair entre ses petits seins. C'est alors qu'il remarqua qu'elle avait enlevé son pantalon. Elle l’avait déjà détaché et descendu sur ses genoux avant qu'il ne le remarque. Il enserra très fort ses bras, mais il était trop tard. Ils regardèrent tous deux le petit tube qui sortait de son boxer et disparaîssait dans son pantalon.
Elle savait ce que c'était et était surprise de ne pas avoir anticipé cela. Bien sûr, il n'avait pas le contrôle de sa vessie. D’une certaine manière, elle savait qu'il portait probablement un cathéter, mais elle n'avait pas pensé à ça. Ici, c'était la réalité de la paralysie qui n'était jamais venu dans ses fantasmes. Elle était un peu surprise de constater que ça ne la dérangeait pas du tout. Il valait bien plus que n'importe quoi de pareil. Quoi qu'il en soit, c'était juste une partie de la vie.
"Elizabeth, s'il te plaît", dit-il, en la regardant avec une froide expression.
Elizabeth se rendit compte qu'il ne pouvait pas bouger ses hanches pour récupérer son pantalon. Elle le tira vers le haut pour lui et referma la fermeture éclair.
"Je suis désolée", dit-elle. Elle n'avait pas voulu l'humilier. Puis elle se rendit compte qu'il allait essayer d'expliquer.
Probablement qu'il n’avait jamais été jusque-là avec les filles précédentes et elles n'avaient pas exactement compris ce qu’était sa blessure, ce que la paralysie complète à partir de la taille impliquait. Elle savait quelque chose à propos de l'intimité avec un paraplégique.
Quand elle était plus jeune, elle allait à la bibliothèque publique et faisait diverses recherches avec des mots comme «handicapé», «fauteuil roulant» et «paraplégique», tout en regardant compulsivement au dessus de son épaule pour s'assurer que personne ne regardait. Puis elle parcourra la bibliothèque, trouva chaque livre, et s'assis dans l'obscurité, à l’arrières des piles, en appuyant sur les couvertures contre ses jambes pour afin que n'importe quel passant ne voie pas quel livre c'était. Un de ces livres traitait le sujet du sexe et du handicap. Elle avait mémorisé son coin dans la bibliothèque et s’y glissa plusieurs jours, n'osant jamais tenter de louer ces livres.
"Je peux encore ..." commença-t-il, mais elle l’arrêta en se penchant et en l'embrassan.
«Je sais», dit-elle avec un sourire.
"Tu sais?" dit-il, mais il ne continua pas. Il la tira en arrière et passa ses bras autour d'elle fermement. [...]
Soon her bra also went and Stewart was kissing the flesh between her small breasts. It was while he was distracted that she went for his pants. She had already unzipped them and pulled them down to his knees before he noticed. He grabbed hold of her arms with a vice grip, but it was too late. They both looked down at the little tube coming out of his boxers and disappearing down his pants leg.
She knew what it was and was surprised that she hadn’t anticipated it. Of course he didn’t have bladder control. On some level she had known that he probably wore a catheter, but she hadn’t thought about it. Here was reality of paralysis that had never come into her fantasies. She was a little surprised to realize that it didn’t bother her at all. He was more than worth something like this. Anyway, it was just a part of life.
“Elizabeth, please”, he said, looking at her with a stony expression.
Elizabeth realized that he couldn’t move his hips to get his pants back up. She pulled them up for him and redid the zipper.
“I’m sorry”, she said. She hadn’t meant to humiliate him. Then she realized that he was going to try to explain.
Probably he had gotten this far with girls before and they had not understood exactly what his injury was, what complete paralysis from the waist down entailed. She knew something about intimacy with a paraplegic.
When she was younger she had gone to the public library and done various searches with words like “disabled”, “wheelchair”, and “paraplegic”, while compulsively looking over her shoulder to make sure no one was watching. Then she went through the library, found each book, and sat in the dark, back corners of the stacks, pressing the covers against her legs so any passerby wouldn’t see what book it was. One of those books was on the subject of sex and disability. She memorized its corner in the library and crept down there many days, not daring to ever try to check out these books.
“I can still …” he began, but she stopped his words by leaning down and kissing his lips.
“I know”, she said with a smile.
“Do you?” he said, but didn’t pursue it. He pulled her back down on the top of him and wrapped his arms around her tightly. […]
Votre avis sur (W)hole - Your opinion about (W)hole: Vote
votre commentaire -
Par devotee87 le 13 Mai 2013 à 21:07
À l'école, le lundi, personne ne disait rien à Elizabeth à propos de Stewart, mais elle sentait une sorte d'effroi mêlé de respect de ses amis. Une sorte de distance entre eux, Elizabeth se sentait seul et retirée. Ils la traitaient comme si elle était une sorte de sainte. Est-ce tout le monde pensait vraiment que sortir avec Stewart était une corvée? Il n'était pas différent ...
D'accord, il était différent. Mais elle l'aimait, elle n’était pas sortie avec lui par pitié. Personne d'autre ne voyait sa puissance? Voyaient-ils ce qu’elle voyait? Ou est-ce que ses amis et sa famille le voyaient comme un homme brisé? [...]
At school on Monday no one said anything to Elizabeth about Stewart, but she sensed a kind of awe from her friends. Some kind of distance had come between them; Elizabeth felt alone and removed. They treated her like she was some kind of saint. Did everyone really think that dating Stewart was a chore? He was no different from …
All right, he was different. But she liked him; she wasn’t dating him out of pity. Didn’t anyone else see his power? Did they see what she saw? Or were her friends and family seeing a broken man? […]
Elizabeth plissa son nez. L'ambiance était passée, et aucun des deux ne dit quoi que ce soit à propos de ce qui était presque arrivé. Avant, Elizabeth n'avait jamais même ressenti de désir sexuel. Elle ne savait pas comment ses semblables pouvaient avoir du mal à se contrôler. Ca ne lui était jamais vraiment arrivé. Maintenant, elle avait compris. Maintenant, elle savait que la sensation de désir grésillant dans les veines, incapable de le contenir. [...]
Elizabeth crinkled her nose at him. The mood had passed, and neither said anything about what had almost happened. Elizabeth had never before understood even desire for sex. She didn’t know how her peers could have a hard time controlling themselves. It hadn’t really appealed to her. Now she understood. Now she knew the feel of desire sizzling through veins, unable to be contained. […]
Votre avis sur (W)hole - Your opinion about (W)hole: Vote
votre commentaire -
Par devotee87 le 13 Mai 2013 à 21:08
Ses parents viennent de rencontrer Stewart au restaurant, mais ils ne savaient pas qu'il est paralysé.
Le trajet en voiture vers la maison était complètement silencieux. Elizabeth avait mis ses pieds en face d'elle sur la banquette arrière, ses genoux pressés contre sa poitrine. De là, elle passa ses bras autour de ses jambes jusqu'à ce qu'elle soit aussi proche d'une position fœtale qu'elle le pouvait. Le silence à l'avant de la voiture était palpable. Les gémissements habituels de sa mère avaient disparu et le sourire jovial de son père aussi. Elizabeth se demandait ce qu'ils pensaient. Avaient-ils deviné la vérité ou étaient-ils coincés dans une possibilité moins effrayante? Allaient-ils le lui demander ou est-ce tout serait bientôt comme avant? Ou alors, y aurait-il toujours des tensions entre elle et ses parents à partir de maintenant, tous les deux sachant pourquoi et personne prêt à le dire? Le silence était-il vraiment aussi hostile qu’il semblait l’être? [...]
Her parents just met Stewart at restaurant, but they didn’t know he is paralyzed.
The car ride home was utterly silent. Elizabeth put her feet up in front of her on the back seat, se her knees were pressed into her chest. From there she wrapped her arms around her legs until she was as close to a fetal position as she could get. The silence from the front of the car was palpable. Her mother’s usual yammering was gone and her father’s jovial smiled too. Elizabeth wondered what they were thinking. Had they guessed the truth or were they stuck in some less frightening possibility? Would they ask her about it or would everything soon settle back to the way it had been before? Instead, would there always be tension between her and her parents from now on, both of them knowing and neither one willing to say it? Was the silence really as hostile as it felt? […]
Parfois l'ignorance de ses parents choquait Elizabeth. Maintenant ce n’était pas le moment de leur dire que les hommes paraplégiques étaient encore des êtres sexé et que nombre d’entre eux pouvais encore être père. Le militant en elle voulait protester. Ce n'était pas le moment. Un jour, elle leur prouvera que Stewart était un homme capable de tous les aspects de la virilité. [...]
Sometimes her parents’ ignorance shocked Elizabeth. Now was not time to tell them that paraplegic men were still sexual beings and many could still father children. The activist in her wanted to protest. Now was not the time. Someday she would prove to them that Stewart was a man capable of all the aspects of manhood. […]
Elizabeth commençait à se sentir très bien-pensante. Elle savait à propos de la paraplégie et ils ne l’ont jamais su. Ils ne voient pas tout ce qui est possible. Ils ne comprendront jamais la beauté de roues qui tournent, des membres, des mains pressées contre le métal, de l'effort physique. [...]
Elizabeth was beginning to feel very self-righteous. She knew about paraplegia and they never could. They wouldn’t see everything that was possible. They would never understand the beauty of wheels turning, of limbs, of hands pressed against metal, of physical effort. […]
De retour dans sa chambre, elle se coucha sur son lit et pensa à tout ce qui avait changé au cours des derniers mois. Habituellement, dans ses fantasmes, elle aimait la souffrance des hommes. Elle aimait à les voir tomber et récupérer, souffrir et s'en remettre. Elle avait essayé pendant un moment d’intégrer Stewart dans ce genre de fantasme, mais son esprit n’y allait pas.
Il était différent de ses fantasmes. Le connaissant comme une personne réelle, elle ne voulait pas lui faire du mal. Se pourrait-il que, malgré sa blessure, il ne faisait pas partie de son secret? Elle n'avait pas vraiment envie de le voir lutter ou souffrir. Elle était fière d'être avec lui parce qu'elle était fière de toutes les difficultés qu’il avait dépassées. [...]
Back in her room, she lay down on her bed and thought about all that had changed in the last few months. Usually in her fantasies she enjoyed the men’s pain. She liked to see them fall and recover, suffer and get over it. She tried for a moment to integrate Stewart into that kind of fantasy, but her mind wouldn’t go there.
He was different from her fantasies. Knowing him as a real person, she didn’t want him to hurt. Could it be that, despite his injury, he wasn’t a part of her secret any longer? She really didn’t want to see him struggle or suffer. She was proud of being with him because she was proud of all the overcoming of difficulties he had done. […]
Stewart vient de comprendre qu'elle est devotee, mais il ne comprenait pas ce que c’est dans les détails.
Il ne disait rien d’autre. Elle voulait expliquer à Stewart, lui faire comprendre, mais il ne voulait clairement pas lui parler en ce moment. Qu'allait-il faire? Allait-elle le perdre à cause de ça? C'est cette crainte qui l'avait contrainte à garder le secret. Peut-être qu'elle n'aurait pas dû lui mentir, mais si elle lui avait dit tout de suite, il ne lui aurait même pas donné une chance. Quand il se rappellera les mois qu’ils ont passé ensemble, serait-il capable de se rappeler les moments en compensation, ou est-ce que cette nouvelle efface tout ce qu’elle a fait, de tout façon elle lui a montré qu'elle l'aimait. [...]
Stewart just understood she is devotee, but he didn’t understand what it is in details.
He didn’t say anything else. She wanted to explain to Stewart, make him understand, but he clearly didn’t want to talk to her right now. What was he going to do? Was she going to lose him over this? It was that fear that had compelled her to keep it a secret. Maybe she shouldn’t have been deceptive, but if she had told him right away he wouldn’t have even given her a chance. When he recalled the months they’d been together, would he be able to remember the redeeming moments, or would this new knowledge trump everything she had done, every way she had shown she loved him. […]
Votre avis sur (W)hole - Your opinion about (W)hole: Vote
votre commentaire -
Par devotee87 le 13 Mai 2013 à 21:10
Ca devait arriver. Elle savait dès le début qu'elle ne pouvait pas lui cacher la vérité pour toujours, que cette journée était inévitable. Si seulement elle pouvait avoir été honnête. Peut-être que si elle le lui avait expliqué, il l’aurait mieux pris. Au moins, elle ne lui aurait pas fait autant de mal si elle y avait fait face. Mais comment voulez-vous dire à quelqu'un que vous mouillez entre les jambes à la vue de son corps tordu et de ses dysfonctionnements?
Elizabeth était destinée à être seule dans sa vie à cause de quelque chose qui n'était pas de sa faute et elle n'arrivait pas à se contrôler. Comment ce destin lui avait-il été donné à elle? N’y a-t-il rien qu’elle puisse dire ou faire pour changer cela? [...]
It was bound to happen. She had known from the start that she couldn’t hide the truth from him forever, that this day was inevitable. If only she could have been honest. Maybe if she had explained it to him he would have taken it better. At least she wouldn’t have hurt him as badly if she had been up front. But how do you tell someone that you get wet between the legs at the sight of his twisted and malfunctioning body?
Elizabeth was destined to be alone in her life because of something that wasn’t her fault and she couldn’t seem to control. How had this destiny been given to her? Was there nothing she could do or say to change it? […]
Il n'était pas bondé, et Elizabeth trouva une place à côté de l'espace vide réservé aux fauteuils roulants. Elle regarda la petite icône qui montre un fauteuil roulant et une personne âgée avec une canne et une béquille. Non, dans les diagrammes comme celui-ci il n'y avait pas beaucoup de place pour la possibilité de la sexualité. [...]
It wasn’t crowded, and Elizabeth found a seat next to the empty space reserved for wheelchairs. She looked at the little icon that showed a wheelchair and an old person with a cane and a crutch. No, in diagrams like this there wasn’t much room for the possibility of sexuality. […]
S’était-il jamais vraiment soucié d’elle? C’était difficile de croire que ces derniers mois ne fussent rien d'important. Ces sentiments qu'elle avait vu dans ses yeux pourraient-ils ne rien signifier. Que deviendra sa vie à partir de maintenant? Le monde semblait si petit et fermé.
Pourtant, en même temps quelque chose s'ouvrait. Il y avait un mot pour décrire ce qu'elle ressentait. S'il y avait déjà un mot pour ça, alors d'autres gens le ressentaient aussi. Durant toutes ces années, il ne lui était jamais venu à l’esprit qu’il y avait d'autres personnes aux prises du même démon. Comme c’était stupide de sa part de penser qu'elle était la seule. [...]
Had he ever really cared about her? It was hard to think that the last several months could have been nothing important. Those feelings she had had looking into his eyes could have meant nothing. Where would her life go from here? The world seemed so small and closed in.
Yet, at the same time something was opening. There was a word for what she felt. If there was already a word for it, then other people felt it also. In all these years it had never occurred to her that there were other people struggling with the same demon. How stupid of her to think she was the only one. […]
La douleur dans l'estomac d'Elizabeth doubla quand elle pensait à tous les amis de Stewart sachant qu'elle n'était pas assez bonne pour lui. Il pensait qu'elle était un monstre.
Elizabeth se souvenait maintenant pourquoi elle n'a jamais rien dit à personne à propos de son … intérêt pour le handicap. Parce qu'ils réagiraient comme il l'avait fait. Il était beaucoup trop beau pour être vrai. Ce n'était pas comme ça que le monde fonctionne. Demandez à Stewart: la tragédie était de loin ce qui lui correspondait le mieux que le bonheur. Le bonheur n'a pas duré, mais la douleur bien. Elle sentait qu’elle se tenait au bord d'un trou noir. Elle dégringolait dedans et son avenir n'était rien que ténèbres vides.
Elizabeth n'était pas surprise par la réaction de Stewart. Elle savait que ce serait la réponse de quiconque découvrirait. Simplement la plupart des gens n’auraient pas réagi personnellement. Elizabeth était sûr que si elle a demandait aux gens au hasard dans la rue ce qu'ils pensaient de l'existence d'un fétichisme pour les incapacités physiques, leur réaction serait: Oh, c'est un malade; Quel pervers, Il ya des gens comme ça? Et ils auraient raison. C’était tordu, déviant, différent et effrayant. [...]
The pain in Elizabeth’s stomach doubled when she thought of all Stewart’s friends knowing that she wasn’t good enough for him. He thought she was a freak.
Elizabeth remembered now why she never told anyone about her … interest in disability. Because they would react as he had. He was far too good to be true. That wasn’t how the world worked. Ask Stewart: tragedy was far more likely than good. Good didn’t last, but pain did. She felt that she stood at the edge of a black void. She was tumbling into it and her future was nothing but empty darkness.
Elizabeth was not surprised by Stewart’s reaction. She knew it would be the response of anyone finding out. Just most of people wouldn’t react so personally. Elizabeth was sure that if she asked people randomly on the street what they thought of the existence of a fetish for physical disability, their reaction would be: Oh , that’s sick; What a pervert; There are people like that? And they would be right. It was twisted, deviant, different, and frightening. […]
"Pourquoi ne me l’expliques-tu pas alors, Liz!"
Elizabeth avait entendu dire que la raison pour laquelle les secrets ont eu une telle emprise puissante sur une personne était le secret lui-même. Que si l'on pouvait simplement briser le silence, le charme serait rompu. Les mots et les pensées dans sa tête pourraient l’emporter avec leur puissance, mais paraît-il, une fois dit, ils ont perdu leur magie. [...]
“Why don’t you explain it to me then, Liz!”
Elizabeth had heard that the reason secrets had such a powerful hold on a person was the secrecy itself. That if one could just break the silence, the spell would be broken. Words and thoughts inside her head could sweep her away with their power, but supposedly, words, once spoken, lost their magic. […]
Comment aurait-elle pu savoir à quatre ans combine c’était mal? Elle ne pouvait pas savoir que c’était d'ordre sexuel, elle ne savait pas ce qu'était le sexe. Mais quelque chose en elle savait comment les gens réagiraient. Quelque chose en elle savait que c'était bizarre et une réaction inappropriée à la vue d'un handicap. Même si jeune, elle aurait dû savoir que la bonne réponse était la pitié, pas le désir.
Elle était entourée de ténèbres, sombrant dans l'abîme, dans la partie la plus sombre d'elle-même. Est-ce que d'autres personnes ont ces trous noirs, caché au plus profond d’eux-mêmes? Est-ce que quelque chose de vil rayonner à travers leur corps? Eprouvent-ils de la honte à leurs propres pensées? Était-elle normale? Elle savait que les choses que son esprit pensait étaient inhabituelles, mais elle se demandait à quoi ça ressemblait à l'intérieur de l'esprit de quelqu'un d'autre. Tout le monde a quelque chose à cacher? Elle voulait le croire. Il était difficile de continuer à croire que quelque chose de sombre grandissait en elle sans son consentement et que personne d'autre ne se sentait quelque chose comme ça. [...]
How could she have known at four-years-old how evil it was? She couldn’t know that it was sexual; she didn’t know what sex was. But something in her knew how people would respond. Something in her knew that it was weird and an inappropriate reaction to the sight of disability. Even that young, she must have known that the proper response was pity, not desire.
She was surrounded by darkness, sinking into the abyss, into the darkest part of herself. Did other people have these black holes, hidden deep within? Did something vile radiate through their bodies? Did they feel shame at their own thoughts? Was she normal? She knew that the things her mind thought about were unusual, but she wondered what it looked like inside someone else’s mind. Did everyone have something to hide? She wanted to believe so. It was hard to continue to believe that something dark grew inside her without her consent and no one else felt anything like it. […]
Tu peux détruire tes sentiments, lui chuchotait son esprit, coupe-les, laisses-les dépérir d’eux-mêmes. Si tu l'aimes vraiment, tu arrêteras. Arrêtes de remarquer les fauteuils roulants, arrêtes de remarquer le bruit des béquilles. Vis ta vie comme un ascète. Beaucoup de gens le font. Ca te purifiera si tu peux vivre simplement pour l'amour pur et sans contrepartie. Plutôt une vie romantique, n’est-ce pas? Les gens penseront du bien d’elle aussi longtemps qu'ils ne connaîtront jamais la raison. [...]
You can destroy your feeling, her mind whispered to her, cut it off, let it wither away on its own. If you truly love him, you’ll stop. Stop noticing wheelchair; stop your ears from picking up the sound of crutch. Live your life as an ascetic. Lots of people do it. It will purify you if you can live simply for pure and unrequited love. Rather a romantic life, wouldn’t it be? People would think well of her as long as they never knew the reason for it. […]
Votre avis sur (W)hole - Your opinion about (W)hole: Vote
votre commentaire -
Par devotee87 le 13 Mai 2013 à 21:11
Autant Elizabeth utilisait l'ordinateur, pourtant elle n'avait jamais pensé à regarder ce que l’on disait à propose de ce qui n'allait pas avec elle. Elle ne savait pas quels mots utiliser, mais Stewart avait résolu le problème pour elle. Maintenant, elle pourrait taper ces mots et découvrir la vérité sur sa propre expérience.
Avec une certaine appréhension, elle tendit la main et la mis sur la souris de l'ordinateur. Dans un moteur de recherche, elle tapa "fétiche du handicap».
Les liens vers lequel elle naviguait étaient terrifiants. Les gens racontaient des histoires où ils suivaient des personnes handicapées, et où ils faisaient semblant d’être handicapés. Ils semblaient tellement désespérés, obsédés par le désir d'être autour du handicap. Harceleurs et traqueurs. Elizabeth sentait un nœud grandir dans son ventre, ses intestins hors de son corps. C'était dégoûtant. Ces personnes étaient malades.
Ces gens étaient elle. Si elle avait du d'écrire l'histoire de sa vie dans ce langage simple, elle aurait pu, ça aurait donné exactement la même chose. Elle savait maintenant ce que Stewart avait du ressentir d'être soudain confronté à cette information. Pour elle, c'était une partie d'elle. Même si elle avait essayé de la détruire ou de la mettre de côté, elle avait toujours été là. C’était à l'intérieur d'elle et ça l’était depuis des années.
Quelques personnes sur les sites ont essayé d'expliquer le phénomène. Ils parlaient de déclencheurs possibles durant l’enfance. Voulant peut-être plus l'amour de ton père, et voyant qu'il est gentil avec un voisin handicapé. Mais Elizabeth n’avait eu aucunes de ces expériences. Son enfance n'avait pas été douloureuse ou dérangeante en aucune façon, sauf pour le secret qu'elle avait gardé. Il n'y avait aucune explication. Il n'y avait pas de réponse. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait gardé le secret. A l’âge de quatre ans, en regardant un film, elle avait vu un homme tomber et de se blesser. Elle s’était éveillée. Ce n'était pas la première fois, parce qu'elle se souvient avoir pensé que si quelqu'un lui avait parlé de l'homme qui se blesse, elle n'aurait pas hésité à regarder le film. Une petite fille ne peut pas savoir ce que sont les démangeaisons entre ses jambes. Elle savait que c’était du plaisir, elle voulait le presser, et la soudain contrainte de ne jamais être vue par quiconque.
Elizabeth ferma toutes les fenêtres. Pour faire bonne mesure, elle éteignit l'ordinateur aussi. Elle ne voulait pas que ses parents voyant le genre de sites qu'elle venait de voir. Elle ne voulait plus jamais les revoir elle-même. Elizabeth réalisait maintenant combien il était ridicule pour elle de croire qu'elle était seule dans sa honte. Le problème de personne n’est unique. Peu importe ce que c'était, quelqu'un quelque part dans le vaste monde l’avait aussi. Était-ce décevant ou bien? D'une part, Elizabeth sentit soudain pas si sale ou dégoûtante. Il s'agissait d'une chose connue, une chose avec un nom, ce n'était pas un mal sans retenue. Mais alors, cela signifiait qu'elle avait perdu quelque chose.
Avant qu’elle n’apprenne ça, elle était unique. Maintenant, elle était juste malade comme les autres étaient malades. Ca ne lui appartenait pas et elle ne pouvait pas le réclamer. Elle ne pouvait pas prétendre tout savoir à ce sujet. Avant ça ne lui appartenait qu’à elle, et maintenant ça appartenait à quelqu'un d'autre, et elle était juste une personne qui éprouvait le problème de quelqu'un d'autre.
Détecta-t-elle de la honte dans les paroles des gens sur les sites? Ils parlaient de fierté, d'accepter et d’apprécier sa propre sexualité, mais Elizabeth pensait qu'elle sentait encore la peur et l'inquiétude là-dessous. Peut-être qu'elle se projetait simplement sur d'autres personnes. Peut-être qu'ils ne se sentaient fiers. Peut-être qu'ils avaient toujours eu le sentiment de fierté, mais elle a vu que beaucoup d'entre avaient la même peur qu’elle. Ils ont également parlé du secret et de se faufiler discrètement.
La chose étrange est qu'aucun d'eux ne semblait se préoccuper de la façon dont les gens handicaps se sentaient par rapport à ce sujet. Leur fierté ne devrait-elle pas dépendre des gens qu'ils convoitent? Apparemment pas. Là encore, les garçons ne se soucient pas de savoir si les filles aux gros seins et aux cheveux blonds les aiment ou pas. Ils peuvent toujours regarder des magazines et sans se soucier de ce que la fille de la photo pense de leur comportement.
Ca n’avait pas tout à fait l’air d’être la même chose. Peut-être parce qu'elle était une fille. Les filles sont supposées ressentir les choses différemment que les garçons au sujet du sexe. Elle ferma les yeux et essaya d'imaginer ce que c'était que de se sentir attirée par un homme valide. Elle s’imaginait des hommes soi-disant sexys, disant des choses très sexy, mais dans chaque scénario il était paralysé à la fin. Ici, c’était un jeune soldat sexy avec une figure mince et des bras bien définis qui rentrait à pied chez lui, dans le clair de lune. Apparemment, c’était quelque part dans les années 1950. Puis son ancienne blessure de guerre le dérangea et il a commença à boiter. Non, non, non. Recommençons. Ici c’était un athlète, un sportif à l'école qui était populaire et toujours amical. Il vînt vers elle pour lui donner une leçon et ils commencèrent à s'embrasser dans la bibliothèque. Dans leur passion sauvage, ils se poussèrent l’un l’autre contre les étagères, sur le sol, puis à droite sur la porte de la bibliothèque. Puis il tomba dans les escaliers et se cassa les jambes. Non, non, non. Elle ne pouvait pas le faire. Elle ne pouvait pas ressentir les symptômes physiques, elle ne pouvait vraiment entrer dans son fantasme que lorsqu’il y avait de la douleur. Comment le sexe, censé être un bon sentiment, pouvait-il être lié à la douleur? Quel fils étaient croisés dans son cerveau?
Elle s'assit sur la chaise pivotante et elle se sentait mal. Elle avait toujours été dégoûtée par le plaisir que le handicap lui avait apporté, mais maintenant elle se sentait honteuse pour plus qu’elle-même, pour tous ces gens qui voulaient raconter au monde et qui voulaient laisser le monde voir leurs endroits les plus sombres et les plus laids.
Elle sentit une larme frapper son genou, puis son visage froiça, son nez la démangeait, et elle a commencé à sangloter de façon incontrôlable. Ca semblait être un moyen de faire sortir toute cette maladie, ce sentiment tordu hors de son corps. Elle serra ses genoux contre sa poitrine et pleura et pleura.
Par la suite, sa tête lui faisait mal et elle se sentait fatiguée et usée. Même si elle avait bu un peu d'alcool dans sa vie, elle n'avait jamais assez bu pour avoir une gueule de bois. Elle imaginait que c'est ce que l’on devait ressentir. [...]
As much as Elizabeth used the computer, she had never thought of looking up the thing that was wrong with her. She didn’t know what words to use, for one thing; But Stewart had solved the problem for her. Now she could type in those words and find out the truth about her own experience.
With some amount of trepidation, she reached out her hand and put it back on the mouse at the computer in the den. Into a search engine, she typed “disability fetish”.
The links to which she navigated were terrifying. People told stories of following disabled people, and of pretending to be disabled. They sounded so desperate, obsessed with the desire to be around disability. Stalkers and sickos. Elizabeth felt a knot grow in her stomach, its tendrils spread out from her gut to the rest of her body. This was disgusting. These people were sick.
These people were her. If she were to write out the story of her life in what simple language she was able, it would mount to exactly the same thing. She knew now what it must have felt like to Stewart to be suddenly confronted with this information. To her it was a part of her. Even though she had tried to destroy it or put it aside, it had always been there. It was inside her and had been for years.
A few people on the sites tried to explain away the phenomenon. They spoke of possible childhood triggers. Perhaps wanting more love from your father, and seeing him be kind to a disabled neighbor. But Elizabeth had none of these experiences. Her childhood had not been painful or upsetting in any way, except for the secret that she had kept herself. There was no explanation. There was no answer. She didn’t even know why she had kept it a secret. At four years old, watching a movie, she saw a man fall and hurt himself. She was aroused. It was not the first time, because she remembered thinking that if someone had told her about the man hurting himself, she wouldn’t have been reluctant to watch the movie. A little girl cannot know what the itch between legs is. She only knew the pleasure, the desire to press, and the sudden compulsion to never let anyone find out.
Elizabeth clicked all the windows closed. Then for good measure she turned off the computer too. She didn’t want her parents to see the kind of sites she had just seen. She didn’t want to ever see them again herself. Elizabeth realized now how silly it was for her to assume that she was alone in her shame. No one’s problem was unique. No matter what it was, someone somewhere else in the vast world had it too. Was that disappointing or good? On the one hand, Elizabeth suddenly felt not so dirty or disgusting. This was a known thing, a thing with a name; it wasn’t unrestrained evil. But then it meant that she had lost something.
Before she knew about it, she was unique. Now she was just sick like other people were sick. It didn’t belong to her and she couldn’t claim it. She couldn’t claim all knowledge that there was of such a thing. It used to belong entirely to her, and now it belonged to someone else, and she was just a person who was experiencing someone else’s problem.
Did she detect shame on the words of the people on the sites? They spoke about pride, about accepting and growing to love one’s own unique sexuality, but Elizabeth thought she still sensed fear and trepidation underneath it all. Perhaps she was just projecting her own onto other people. Maybe they did feel pride. Maybe they had always felt pride, but she saw that many of them related to her fear. They also spoke of secrecy and sneaking around.
The strange thing was none of them seemed to be concerned with how disabled people felt about it. Shouldn’t their ability to feel pride be contingent on the people they lusted after? Apparently not. Then again, frat boys didn’t care whether the girls with big breasts and blond hair liked them or not. They could still look at magazine centerfolds and not worry about how the girl in the picture felt about their behavior.
It didn’t quite feel like the same thing. Maybe because she was a girl. Girls supposedly felt differently about sex than boys did. She closed her eyes and tried to imagine what it was like to feel lust for an able-bodied man. She pictured supposedly sexy men, saying sexy things, but in each scenario he turned cripple by the end. Here was a sexy young soldier with a lean figure and well-defined arms walking her home in the moonlight. Apparently it was sometime in the 1950s. Then his old war wound bothered him and he started to limp. No, no, no. Start over. Here was an athlete, a jock at school who was popular and still friendly. He came to her for tutoring and they started kissing in the library stacks. In their wild passion, they pushed each other out of the stacks, onto the floor, then right out the library door. Then he fell down the stairs and broke his legs. No, no, no. She just couldn’t do it. She couldn’t feel the physical symptoms, she couldn’t really get into the fantasy until there was pain. How could sex, supposed to be this amazingly good-feeling thing, be related to pain? What wires were crossed in her brain?
She sat in the den on the swivel chair and she felt ill. She had always been disgusted with the pleasure that disability brought her, but now she saw ashamed for more than herself, she for all these people who would tell the world and let the world see their darkest and ugliest places.
She felt a tear hit her knee and then her face screwed up, her nose itched, and she started sobbing uncontrollably. It seemed to be a way to get all that sick, twisted feeling out of her body. She drew her knees up to her chest and cried and cried.
Afterwards, her head hurt and she felt tired and worn out. Though she had drunk some alcohol in her life, she had never been drunk enough for an hangover. She imagined that this is what it must feel like. […]
Elle buvait son cidre, recroquevillée sur le canapé, enveloppée dans le vieil afghan brun et vert. Ils regardaient la télévision ensemble jusqu'à Elizabeth s'endormit. Elisabeth était couchée sur le canapé et rêvait. Elle rêvait de roue et de doigts remuant, des voix qui lui disent non et un homme qui tombe et tombe et tombe. Puis c’était sa chute, et elle tombait à travers le vide noir. Il n'y avait rien pour amortir la chute, rien à agripper et à aucune autre personne autour. [...]
She drank her cider and curled up on the couch, wrapped up in the old brown and green afghan. They watched TV together until Elizabeth fell asleep. Elizabeth lay on the couch and dreamed. She dreamed about wheels spinning and fingers wagging, voices saying no and a man falling and falling and falling. Then it was her falling, and she tumbled through black emptiness. There was nothing to break the fall, nothing to grab hold of and not another person around. […]
Elizabeth ne pouvait pas expliquer à ses parents ce qu'elle ressentait. Elle ne pouvait pas leur dire qu'elle venait de découvrir qu'elle ne serait jamais heureuse parce que les choses qu'elle voulait étaient mauvaises. La seule chose à faire était de nier ses sentiments et vivre sans passion ni amour. [...]
Elizabeth couldn’t explain to her parents what she was feeling. She couldn’t tell them that she had just discovered that she would never be happy because the things she wanted were wrong. The only thing for to do was deny her feelings and live without passion and love. […]
Elle leva les yeux vers le placard qui contenait la Torah. Dieu la regardait-il en ce moment? A-t-il vu ses pensées et connaissait-il le mal qui grandit en elle? Si elle se délectait dans la misère de quelqu'un d'autre, alors elle devait être mauvaise. Comment pourrait-il y avoir une autre explication? Elle se sentait mal d'être ici.
Ca ne dérange pas ses parents de faire les mouvements de la religion, mais ça ne signifiait rien pour Elizabeth. Elle ne voulait pas faire semblant, ça lui donnait l’impression de manquer de respect à Dieu. Mais elle ne pouvait pas simplement le faire à sa manière. Elle ne pouvait pas se lever et partir et elle ne pouvait dire à personne que son cœur n'était pas pur? [...]
She looked up at the cupboard that held the Torah up at the front. Was God watching her at this moment? Did He see her thoughts and know the evil that grew inside her? If she reveled in someone else’s misery, then she must be evil. How could there be another explanation? It made her feel wrong to be here, worshiping.
Her parents didn’t mind going through the motions of religion, but it seemed wrong to Elizabeth. She didn’t want to fake it, it seemed disrespectful to God. But she couldn’t just walk out. She couldn’t get up and go and she couldn’t tell anyone that her heart wasn’t clean? […]
Dans le judaïsme, peut-être qu'elle pouvait ignorer ses désirs et la voix dans son esprit, et simplement faire de bonnes choses pour les gens. Elle pourrait faire du bénévolat, mais pas avec des personnes handicapées. Ce serait un conflit d'intérêts. Elle pourrait faire du bénévolat avec des enfants qui apprennent à lire ou prendre des photos de famille pour des personnes âgées. Était-ce son sujet? Est-ce que son appareil photo pourrait être utilisé à cette fin? [...]
In Judaism perhaps she could ignore her desires and the voices of her mind, and just do good things for people. She could volunteer, just not with disabled people. That would be a conflict of interest. She could volunteer with children’s reading or taking family photos for the elderly. Was that her subject? Would her camera be used for that purpose? […]
Il y avait un nouveau ton à la voix qui lui murmurait à l'esprit. Est-ce ton désir est vraiment si mauvais? Il ne fait de mal à personne. Et quand Elizabeth reconnu la supercherie dans cette séduction, la voix changea. Te crois-tu assez forte pour le nier? Même cette voix était trop effrayée pour tester le vrai mot qui désignait le problème d'Elizabeth. [...]
There was a new tone to the voice that whispered in her mind. Is your desire really so bad? It’s not hurting anyone. And when Elizabeth recognized the trickery in this seduction, the voice changed. Do you suppose yourself strong enough to deny it? Even that voice was too afraid to test out the actual word for Elizabeth’s problem. […]
Comment Elizabeth se reconnaîtrait-elle sans la culpabilité et la honte? Pourrait-elle vraiment vivre sans ça? Est-ce qu’une force karmique ne la détruirait pas d’avoir été assez arrogante pour décider que la déviance sexuelle ne devait pas être une mauvaise chose ? Je ne te laisserai jamais partir. [...]
How would Elizabeth even recognize herself without the guilt and the shame? Could she truly live without it? Wouldn’t some karmic force destroy her for being arrogant enough to decide that sexual deviance didn’t have to be bad thing? I’ll never let you go. […]
Pourquoi la chose à l'intérieur d’elle était-elle effrayante? Elle n'avait jamais osé se poser cette question. Ca semblait être un sacrilège. Dieu ne serait-t-il pas insulté si elle osait remettre en cause la façon dont cette condition était épouvantable? Il ne pouvait pas l'avoir créée. Même si Elizabeth n'était pas pieuse, elle n'aimait pas désobéir aux règles, juste au cas où. Son fétichisme ne correspondait pas à l'ordre de l'univers.
Mais les personnes handicapées méritent encore l'amour, n'est-ce pas? Si toutes les filles allaient seulement après des beaux mecs stéréotypés, il n'y en aurait pas assez pour tout le monde. Il y avait de la diversité dans le monde. Certaines femmes aimaient les hommes gros et certaines femmes aimaient les hommes noirs, et certaines femmes aimaient les hommes grands, et certaines femmes aimaient les militaires, et certaines femmes aimaient les hippies et certaines femmes aimaient les femmes. Alors qu'elle aimait les hommes handicapés. C’était utile, ça étendait l’amour.
Pouvait-elle vraiment apprendre à être d'accord avec cette partie d'elle-même? Elle ne voulait pas vraiment. Elle avait passé tant de temps à se battre contre elle-même à ce sujet. Ca faisait partie de sa personnalité, maintenant qu'elle se détestait. C'était l'ombre dans son esprit. Le secret aimait la tenir en esclavage. C'était comme une entité en soi qui la traquait et lui murmurait à l'oreille. Elle voulait vivre sans ça, n'est-ce pas? Peut-être qu'elle pourrait encore avoir le plaisir du fétichisme sans ce mauvais secret essayant de la détruire. Les deux choses pouvaient-elles être séparées? Elle se sentait coupable.
Et si elle s'en allait sans le secret? Et si les deux étaient dépendants l’un de l’autre? Si le désir du handicap disparaissait, y aurait-il quelque chose qui prendrait sa place? Soudain, elle ne voulait plus que ça s'en aille. Au moins, elle savait ce qu'elle aimait. Elle savait exactement comment faire réagir son corps. Et si elle pouvait seulement laisser disparaître la culpabilité, elle pourrait tout simplement profiter de sa sexualité.
Elle ne pouvait simplement séparer le plaisir de la culpabilité. C'était fou. La possibilité semblait intoxicante. Ca ne serait pas juste, n'est-ce pas? Stewart avait montré que ça n'était pas possible. Sa réaction avait prouvé que tout cela était mauvais, et pas seulement une partie. Elle ne pouvait toujours pas s’aimer elle-même. Peut-être qu'elle ne serait jamais capable de le détruire, mais elle pouvait passer sa vie à le combattre. Dieu lui pardonnerai alors, parce qu'elle aurait fait de son mieux. Elle n'a pas choisi d'être comme ça, elle était née comme ça. [...]
Why was the thing inside her frightening? She had never dared to ask herself that question. It seemed sacrilegious. Wouldn’t God be insulted if she dared to question how terrible this condition was? He couldn’t have created it. Even though Elizabeth wasn’t religious, she didn’t like to disobey the rules, just in case. Her fetish didn’t fit the order of the universe.
But disabled people still deserved love, didn’t they? If every girl only went after the stereotypical good-looking guy, there wouldn’t be enough to go around. There was variety in the world. Some women loved fat men, and some women loved black men, and some women loved tall men, and some women loved military men, and some women loved hippie men, and some women loved women. So she loved disabled men. It was helpful, it spread the love around.
Could she really learn to be okay with this part of herself? She almost didn’t want to. She had spent so long beating herself up about it. It was part of her personality now that she hate herself. It was the shadow in her mind. The secret loved to hold her in bondage. It was like an entity unto itself that hounded her and whispered in her ear. She wanted to live without it, didn’t she? Maybe she could still have the pleasure of the fetish without the evil secret trying to tear her down. Could the two things be separated? She felt guilty at the thought.
What if she went away without the secrecy? What if the two were dependent on each other? If the desire for disability went away, would there be anything to take its place? Suddenly she didn’t want it to go away. At least she knew what it was she liked. She knew exactly how to get her body to respond. And if she could just let go of the guilt, she could just enjoy her sexuality.
She couldn’t just separate the pleasure from the guilt. That was crazy. The possibility felt intoxicating. It wouldn’t be right, would it? Stewart had shown that it wasn’t possible. His reaction proved that the whole thing was wrong, not just a piece of it. She was still not allowed to start liking herself. Maybe she would never be able to destroy it, but she could spend her life battling it. God would forgive her then, because she would have done her very best. She didn’t choose to be this way; she was made this way. […]
L'image lui parla. Elle la regarda et elle vit sa lutte et sa douce persévérance. C'était pourquoi Stewart était son héros, son chevalier. Il avait surmonté les obstacles tous les jours, comme ils se présentaient à lui. Il n'avait pas fait un tapage à ce sujet, il avait juste résolu chaque problème qui arrivait. La plupart du temps, il semblait charmant et décontracté, mais à des moments comme celui-ci, son « vrai lui » apparaissait du plus profond de lui.
Et c'est ce qu'elle aimait en lui. Elle savait dès cet instant que le devoteesme pouvais l’avoir aidée à apprendre à connaître Stewart, mais sa personnalité l’avait fait tomber amoureuse. [...]
The picture spoke to her. She looked at it and she saw his struggle and his quiet perseverance. This was why Stewart was her hero, her knight. He overcame obstacles every day, as they came up and presented themselves to him. He didn’t make a fuss about it; he just solved each problem that arrived. Most of the time he seemed charming and laid back, but at moments like this, his true drive appeared from deep within him.
And that’s what she loved in him. She knew in that instant that the devoteeism may have helped her to get to know Stewart, but who he was had made her fall in love. […]
Votre avis sur (W)hole - Your opinion about (W)hole: Vote
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique