• S: "Allez, je te laisse gérer ... je vais sortir les assiettes"

    P: "Ok. Je sors les plats du four"

    Il coupe le thermostat, ouvre la porte du four, attrape une serviette et sors les barquettes du four. Il les dépose sur la table. D'une main Stéphanie ouvre la porte, emporte 2 assiette, du bras droit elle referme l'armoire. Elle sort 2 verres de l'autre armoire. Pierre lui prend les deux verres. 

    S: "Je peux te demander de les démouler ?" et elle lui tend une spatule pour l'aider …

    P: "Oui bien sûr, je fais le service"

    Il la sert, puis se sert ensuite. Les barquettes en alu sont encore très chaudes et je me brûle un peu les doigts. 

    P: "Bien, tout cela m'a l'air fort appétissant, merci pour ton invitation"

    S: "Oh, j'aurais préféré te proposer autre chose, mais y a des jours sans comme ca ... Mais je suis heureuse d'entendre que ca te fait plaisir"

    P: "Tu m'aurais offert des cacahuètes, ça m'aurait fait plaisir aussi. Mon plaisir est d'être avec toi. Mais c'est vrai que je préfère les lasagnes aux cacahuètes"

    Stéphanie sourit puis cale sa fourchette dans son coude. Elle se concentre pour la placer correctement. Elle a fait le choix d'avoir des couverts anti dérapant. Elle charge la fourchette et la porte à sa bouche. 

    Pierre la regarde, "c'est fascinant comment tu te sers de ton petit bras"

    S: "Je ne comprend pas. Développe." Elle lui sourit, et recharge sa fourchette

    P: "Je ne sais pas bien l'exprimer. Mais c'est un mélange d'adresse et de dextérité, c'est surprenant, inhabituel... fascinant quoi"

    Elle rougit,  "je n'ai pas vraiment eu le choix tu sais. Mais ca me fait plaisir que tu trouves que je m'en sorte bien. C'est moins intimidant pour moi. J'ai un peu peur de te choquer parfois ave mes mouvement différents"

    P: "Un philosophe a dit (je ne sais plus lequel) : "de l'uniformité naquit l'ennui". J'ai horreur du banal et de l'ordinaire. Alors tout ce qui est extraordinaire est passionnant et me passionne. Les gens extraordinaires me passionnent. Et tu es extra ordinaire"

    S: "C'est une belle façon de voir les choses en effet"

    P: "Je préfère le voir comme ça. Tu féliciteras ta maman, ses lasagnes sont excellentes"

    S: "Je n'y manquerai pas. Elle nous en refera comme ça "

    P: "Avec plaisir. Et toi ? Tu cuisines ?"

    S: "De temps en temps. Mais je ne m'en sors pas très bien à cause de mon handicap. On se rend pas compte à quel point on a besoin de ses deux mains pour cuisiner ..."

    P: "Oui certainement, mais si tu aimes cuisiner ça devrait aller. Si tu veux, on essaiera à trois mains un jour. Mais je te préviens, pour faire la cuisine, j'ai deux mains gauches."

    S: "Ben ca nous fera 3 mains gauches alors"

    Pierre éclate de rire, "tu crois qu'on pourra s'en sortir ?"

    S: "Il faut qu'on s'inscrive à un diner presque parfait pour tester"

    P: "Ca serait rigolo oui. Au fait, tu étais droitière ou gauchère ?"

    Stéphanie ne rit plus, et lui répond assez sèchement "droitière".

    Pierre lui prend la main, "pardon, ma question t'a choquée"

    Elle sourit, "non, ce n'est pas ça. C'est juste que quand j'étais droitière, je n'étais pas fleuriste"

    P: "Ah bon ? Que faisais tu alors ?"

    S: "J'étais peintre ..." et son visage devient sombre

    P: "Peintre ? Mais c'est merveilleux ça, pourquoi as tu abandonné ?"

    S: "Je ne suis jamais parvenue à reprendre la peinture de la main gauche. Alors j'ai du faire mon deuil ..."

    P: "Oh je vois... As tu réessayé depuis ?"

    S: "Ben directement après l'accident oui, au centre de rééducation. Puis c'est là que j'ai appris à être fleuriste. Ca reste de la créativité"

    P: "Oui c'est vrai, et ça te permets de casser des pots. Tu as conservé ton matériel de peinture ?"

    S: "Oui, j'avoue que je n'ai pas su m'en séparer. Mais, c'est dans le fond d'une armoire"

    P: "Et si je te demande gentiment, tu accepterais de le ressortir et faire un nouvel essai ?"

    S: "Pas ce soir s'il te plait. Une autre fois. J'essayerai de m'y préparer"

    P: "Non bien sûr, pas ce soir... on a le temps, on verra plus tard. Je vais faire la vaisselle"

    Il se lève, rassemble les couverts, prend les assiettes et les verres et se dirige vers l'évier. 

    S: "Merci. Ca me fait des vacances de ne pas vérifier que tout ne va pas me tomber des mains sur le temps que je traverse la cuisine"

    P: "Je suis là, autant en profiter"

     


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  • Elle le regarde, elle ne sait pas quoi dire. 

    P: "J'ai un bouton sur le nez ?"

    Elle voudrait déjà tout savoir et en même temps profiter de ces moments si intenses que sont ces premiers instants. 

    P: "C'est grave et tu ne sais pas comment me l'annoncer ?"

    Elle rit, "non, j'essaye juste de lire ta vie dans tes yeux. Mais c'est moins clair que dans un livre"

    P: "Stéphanie, je me sens bien avec toi. Je te l'ai dit, je ne sais pas parler de moi spontanément. Mais je répondrai à toutes tes questions et si c'est moins clair que dans un livre, c'est parce que je ne sais pas écrire."

    S: "Ah les hommes, c'est vrai que ca parle moins des ressenti ..."

    P: "Oui tu as raison. C'est en tout cas mon défaut"

    S: "Ne te tracasse pas, dans Mars et Vénus, il dit que c'est le même défaut pour tous les hommes. Tu as vu ce film ?"

    P: "C'est sympa, d'un coup je me sens moins seul. Non pas vu le film, on ira le voir ensemble ?"

    S: "C'est un spectacle. Le premier à tellement bien fonctionné, qu'il en a fait un deuxième. Je suis complètement fan de ce gars. Il parvient à expliquer les hommes et les femmes avec des mots simples. Il faut vraiment que tu le vois. On regardera ça ensemble un jour, je pense avoir acheté le DVD"

    P: "Un gars qui réussit à expliquer les hommes et les femmes ? Il lui faut un prix Nobel !! Mais ok, on regardera ensemble"

    S: "Enfin, ca ne m'avance pas sur qui tu es tout ça"

    P: "Si tu veux jouer les Commissaire Maigret, je veux bien passer la nuit en garde à vue"

    S: "Tu as des frères et sœurs ?"

    P: "Non, je suis enfant unique, mes parents n'ont pas voulu prendre le risque de faire une autre erreur "

    S: "Pfff, t'es grave ..."

    Pierre éclate de rire "oui je sais, ça fait partie de l'erreur. Et toi ? Des frères et des sœurs ?"

    S: "Comme toi, je suis fille unique. Du coup, ma mère me fait des petits plats"

    P: "Moi aussi je ne peux pas revenir de Lyon sans avoir une glacière pleine"

    S: "Ah tu viens de Lyon. Tu vis à Paris pourtant maintenant ?"

    P: "Oui, parisien depuis 26 ans. Je suis arrivé à Paris pour terminer mes études et je n'en suis pas reparti"

    S: "Ca ne te manque pas trop de vivre loin des tiens ?"

    P: "Non ça va, je m'y suis habitué... Et puis la famille, c'est mieux quand c'est loin "

    S: "Pourquoi dis-tu ca ? Vous vous êtes fâché ?"

    P: "Non pas du tout. Ils sont tous adorables, mais parfois un peu "collants"... alors je les préfère à 500km"

    S: "Hey, on parle, on parle, mes les lasagnes doivent être presque prête ..."

    P: "J'ai mis la minuterie. Ça va sonner aux 30 minutes"

    S: "Ben ma montre me dis que ca va bientôt sonner alors"

    P: "Alors allons voir si nos lasagnes n'ont pas pris la poudre d'escampette"

     


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  • S: "Bon, je pense qu'on va pouvoir mettre les lasagne dans le four. Il faut juste enlever le petit carton"

    P: "Bien, c'est vrai que j'ai une petite faim. Le petit carton ?"

    S: "Oui, ma maman met toujours un petit carton au dessus de ses préparation pour écrire la température de réchauffe. Vient, je vais te montrer"

    Elle se lève et se dirige vers la cuisine. De son bras droit, elle fixe la lasagne, de sa main gauche elle relève les bords en aluminium et retire le petit carton. 

    S: "Voilà c'est tout. L'autre maintenant" et elle refait la même manœuvre. "Je peux te demander de les mettre dans le four ? Ca m'effraye toujours toute cette chaleur, j'ai peur de fondre" elle rit

    Pierre rit, "les mères sont toutes les mêmes. Ok je mets ça au four, mais si je me brûle, tu seras contrainte de me porter les premiers secours"

    S: "Ah oui, ben fait attention, je ne suis pas sur d'être aussi douée que toi"

    P: "Je n'ai rien appris pourtant, mais je suis certain que tu te débrouilles très bien. Aie confiance en toi"

    Il enfourne les deux barquettes de lasagne dans le four déjà chaud et en referme la porte

    P: "Et voilà ! Première partie de la mission accomplie !"

    S: "Il y a une seconde partie ?"

    P: "Oui ! Retirer les barquettes du four quand les lasagnes seront chauds"

    S: "Ah oui, c'est vrai qu'il ne faut pas les oublier. Bon, on en a quand même pour un moment"

    P: "Non ça serait dommage, ça a l'air excellent. Combien de temps ?"

    S: "30 min, environs. Je vais aller me poser dans le salon"

    P: "Je dois rester devant le four pour surveiller les lasagnes pour qu'elles ne s'enfuient pas ou bien tu as un autre programme ?"

    S: "Oh, je pensais que tu pouvais m'accompagner. Excuse-moi, j'ai parlé pour moi, mais tu es le bien venu évidemment. J'ai l'impression d'oublier un truc ...Ah oui. Non, ca va, je le ferai plus tard"

    P: "Tu es certaine qu'on peut laisser les lasagnes sans surveillance ? Elles ne vont pas s'enfuir ? C'est quoi ton truc oublié ?"

    S: "Rien, enfin je dois faire un soin 2 fois par jour et en général je le fais en rentrant. Mais puisque tu es là, je le ferai plus tard"

    P: "Un soin ? Rien de grave j'espère... Surtout ne te gène pas pour moi, tu peux le faire maintenant, je t'attendrai"

    S: "Non, j'en ai encore pour quelques années. Une crème à appliquer sur mon bras. C'est censé fortifier la peau et limiter ses sensations fantôme. Mais j'avoue que je n'ai pas l'impression que ca soit hyper performant."

    P: "Oh ok je comprends"

    S: "Mais, on va pas s'embêter avec ca maintenant. Je me suis déjà assez faite remarquer aujourd'hui"

    P: "Pour moi je n'aurais jamais assez de te regarder"

    S: "Mais je pensais pouvoir être franche, tout en te montrant que je sais avoir une vie comme les autres. Mais force est de constater que ne peux pas renier le naturel ... Bref, au moins tu auras directement été mis au parfum"

    P: "Tu sais, nous avons tous nos limites. Il suffit de les connaître et faire en sorte que les autres les acceptent. Avec ça la vie est plus cool... A propos de parfum, j'adore le tien. C'est quoi ?"

    S: "Now de Azarro. Tu as le nez fin "

    P: "Je ne connaissais pas mais j'aime bien, et il te va bien"

    S: "Merci"

     


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  • Pierre la prend par la taille et ils sortent du train pour monter dans le dédale d'escaliers jusqu'à la surface. Ils effectuent quelques centaines de mètre pour arriver à la maison. Elle marche vite, elle est pressée de renter chez elle. 

    P: "Tu as repris des forces"

    A l'aide de son bras droit, elle ouvre son sac et cherche ses clés de la main gauche. 

    S: "Je n'aime pas trainer ici, puis j'ai vraiment envie d'être à la maison. Je marche trop vite peut-être ?"

    P: "Non pas du tout, et j'ai un pas rapide également"

    Elle trouve ses clés et ouvre la porte. 

    S: "Voilà, moi j'habite au 3eme. Je te précède"

    P: "Nous voilà arrivé en ton royaume. Je te suis"

    Elle ouvre la dernière porte, entre, lâche son sac à terre et souffle un coup. 

    S: "Bienvenue chez moi"

    P: "Merci"

    Il lance un regard circulaire. Son appartement est sobre mais chaleureux. 

    P: "C'est charmant chez toi. Accueillant, on s'y sent bien tout de suite"

    S: "Merci. Je ne gagne pas beaucoup, mais j'essaye que ca soit agréable. Je vais sortir les lasagnes et j'arrive. Installe-toi dans le salon, j'arrive"

    P: "Appelle moi si tu as besoin d'aide"

    Il cherche le salon, allume la lumière, enlève sa veste et s'assois sur le canapé. Stéphanie sors les lasagnes, et allume le four, et arrive aussitôt. Elle s'assied à côté de lui. 

    S: "Je ne t'ai pas tout dis hier, en fait ..."

    P: "J'espère bien ! Ta vie ne se résume pas à une conversation de quelques heures... Nous avons le temps de nous découvrir"

    S: "Oui, si on veut. Mais, j'y ai pensé toute la journée, et je voulais vraiment te le confier"

    P: "Je t'écoute, dis moi ce qui te préoccupe"

    S: "En fait, il y a une explication au fait que je ne parviens pas à tenir les objets au creux de mon coude ... Lors de l'opération les médecins ont touchés un nerf. Ils ne me l'ont pas caché, mais on a pas compris tout de suite les conséquences. Et maintenant on a compris, je n'ai pas récupérer 100% de ma sensibilité. Je ne ressens pas tout ce que je fais de mon bras droit quoi ... Et donc, si je ne regarde pas, parfois ca ne va pas tout seul. C'est pour ca que je perds les choses. Je voulais que tu le saches, parce que je sais que ce ne sont pas des petit accidents"

    P: "Ok je comprends"

    S: "Et ca arrivera encore souvent"

    P: "Merci de ta confiance pour me dire ça"

    S: "Faut pas le minimiser ... c'est ca la vérité. Cette opération aura eu pas mal de conséquences. Mais je ne pensais pas t'en montrer un tel éventail en si peu de temps. C'est vraiment une de mes plus grande peur, devoir à nouveau vivre tout ça. Et le moindre détail m'y fait penser. J'ai du me faire forte pour vivre normalement. Au début, je ne voulais pas sortir, de peur de me blesser à nouveau"

    P: "Je comprends, mais si tu veux me décourager, il en faudra plus que ça. Je suis certain que tu es bien plus forte que tu ne veux bien le montrer. Tu as enduré des moments très difficiles et tu t'en sors très bien"

    S: "Je ne veux pas te décourager. Mais simplement t'expliquer ce que tu n'as sans doute pas compris tout à l'heure. Et simplement, te dire que ca arrivera encore souvent."

    P: "Ok, je note, merci de ta franchise. On gardera le balai à portée de main alors " et je te regarde avec un grand sourire moqueur. "Je vais prévoir un tube de colle également"

    Elle rit, "oui, si tu veux".

     


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  • Stéphanie se lève et se colle à Pierre, elle cale son petit bras dans le sien, comme si il allait la protéger. 

    S: "Rentrons, j'en peux plus"

    Pierre la retient contre lui un instant, il aime cette situation. 

    P: "Ok rentrons"

    Elle enlève son tablier et quitte ses vieux sabots pour enfiler une paire de ballerines. Puis, elle passe un blouson par-dessus son pullover. Ils sortent par la porte au fond de l'arrière boutique et se dirigent vers la station de métro juste derrière le kiosque. 

    S: "Ca sera moins gastronomique d'hier soir, je ne me sens pas le courage de cuisiner ce soir. Par contre, il me reste deux lasagnes que ma maman a faite, au congélateur"

    P: "Nous allons donc gouter et dévorer les lasagnes de maman"

    S: "Enfin il ne faut pas être trop pressé, faut le temps de les décongeler. Mais ce me laissera le temps de me poser un peu. Et toi, ta journée, moins catastrophique j'espère ?"

    P: "Ne t'inquiètes pas j'ai toute ma soirée pour toi. Oui, pas de catastrophe mais très ennuyeuses... J'ai accumulé les réunions. Rien de très palpitant. Toi au moins tu vois passer plein de gens différents"

    Ils montent dans la rame de métro. Il n'y a plus de places assises. Ils rentrent debout et elle vient se coller contre lui. 

    S: "Tu permet que je m'accroche à toi ? J'ai encore la tête qui tourne un peu ..."

    P: "Oui tiens toi à moi "

    Pierre essaie de compenser les soubresauts du métro pour qu'elle ne soit pas trop secouée. Il parvient à s'adosser à une paroi de la rame et il la serre dans ses bras. Stéphanie est épuisée, elle se laisse aller sur lui. Il est délicat, doux, attentionné, c'est agréable. Il laisse le train les emporter, il ne parle pas. Il apprécie ce moment, il respire la douce odeur de ses cheveux. Il a l'impression que plus rien n'existe en dehors. Stéphanie parvient à se calmer, et reprendre un peu de force, elle se redresse et regarde où ils sont, quand ils doivent sortir. Pierre remarque son regard …

    P: "Il reste encore 3 stations"

    Encore trois stations pour la garder dans ses bras et oublier le monde, elle qu'il ne connaissait même pas il y a 24h. 

    S: "Je n'habite pas loin de la station, enfin tu le sais déjà, c'est vrai "

    En quelques heures elle est devenue son monde. 

    P: "Oui, enfin si je me souviens bien"

    S: "On sort de la station, on prend la grand rue sur 200 m environs, puis c'est la petite rue à droite, et moi j'habite dans le 4 eme bâtiment à droite. Facile. Après, tu découvriras" et elle sourit. Son visage a repris de belles couleurs. Elle se sent un peu mieux. 

    P: "Je te suivrai, tu seras mon guide comme tu l'as été hier soir" et il embrasse ses cheveux courts toujours en bataille. "Ca va ? Tu reprends un peu ?"

    S: "Oui ca va un peu mieux. Tu y es pour beaucoup."

    P: "Je n'ai rien fait qu'être là"

    S: "Mais tu l'as fais. C'est ca qui était important pour moi."

    P: "Alors j'espère être là à chaque fois que tu casseras un pot" et il lui lance un grand sourire et un regard malin. 

    S: "Ca arrivera encore souvent. Je suis devenue très maladroite. Je n'arrive pas encore à tout contrôler. Reste à savoir si c'est une bonne chose que je m'améliore si je veux te garder"

    P: "Ne change rien, je suis là... mais si tu peux arriver à casser moins de pots, ça te coutera moins cher. "

    S: "Oh, tu verras vite sur une journée, ou même une soirée, le nombre de choses que je peux laisser tomber à terre. T'en a déjà eu un aperçu hier."

    P: "La fourchette ? Ça arrive à tout le monde tu sais"

    Le train entre en station.

    P: "On descend ici ?"

    S: "Oui"

     


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